Pourquoi et dans quelle mesure doit-on joindre, dans une même leçon, l'enseignement de la géographie à celui de l'histoire ?

« DE COMPOSITIONS FRANÇAISES lOt Quand on pense que la nature des lieux a influé sur les coutumes, les mœurs et la vie générale des hommes; que les guerres et les invasions ont eu des résultats dif­ férents selon la constitution physique du sol, on n'est pas étonné de voir la part assignée à la géographie dans l'enseignement de l'histoire.

L'union intime de ces deux sciences tient cependant encore à d'autres causes; aussi une leçon d'histoire peut rarement être bien faite sans géographie.

Renferme-t-elle, en effet, un tableau de mœurs (comme la leçon sur la féodalité), il faut connaître les causes géographiques de cet état de choses.

Renferme-t-elle le récit d'une expédition militaire : pour bien comprendre soi-même et faire comprendre aux autres la deuxième campagne d'Italie, ne faut-il pas suivre sur la carte la route tracée à nos armées par le premier consul? Mais quelle doit être la part de la géographie dans les différentes leçons? Il semble possible de diviser les leçons en trois classes : 1 o Celles où la géographie entre discrètement comme une aide, aide nécessaire toutefois : ce sont les leçons ordinaires; zo Celles dans lesquelles la part de la géographie est tout à fait minime et même nulle; 3° Enfin celles, au contraire, où la géographie a une part prépondérante.

Dans la première classe on peut ranger les leçons sui­ vantes : La Gaule mérovingienne.

-Les maz'res du Pa-, lais.

-Saint Louis.

- Mim'stère de Richelieu, etc.

Supposons qu'il s'agisse des deux premières leçons.

Le maître aura à côté de lui, tracées sur des tableaux noirs, une grande carte muette de la France et une au­ '-----·-&i!~L!il-·~iloi~$4~·-IJii~ ..

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