Pourquoi désirer l'impossible ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
ces désirs vains, il classe les désirs illimités et les désirs impossibles.
L'impossible pourrait désigner tous les désirsimpossibles d'un individu et cela le ferait souffrir.
De plus, Schopenhauer, dans sa philosophie du pessimisme, jugeque simplement, désirer c'est souffrir car le désir revient toujours avec les sentiments de privation qui l'accompagne.Dans ce sens, le désir de l'impossible resterait négatif pour nous.
Mais le désir est essence de l'Homme, il va audelàdu besoin de ce qui est nécessaire.
Rechercher ce superflu peut au bonheur.
Ce désir, bien qu'impossible, peut êtreconscient ou inconscient.
Il vient du sentiment d'un manque et donc je désire car je suis conscient que je veuxquelque chose.
Je veux quelque chose, ou réaliser une chose, même impossible car je suis conscient.
Je suisconscient d'une envie, d'un sentiment qui me pousse à désirer : ma satisfaction personnelle, une envie, ledevoir… De plus, lorsqu'un désir est jugé mauvais par la société, je le juge impossible je peux chercher à leréaliser grâce à la sublimation, qui consiste à détourner un désir de son but initial vers d'autres buts socialementvalorisés.Cependant on peut penser que vouloir l'impossible peut conduire à un mal.
Lors d'un désir conscient, quivient de notre volonté, on sait ce qu'on veut.
Grâce à notre raison on juge un désir impossible ou non.
Mais lorsqueje suis conscient de l'impossibilité de mon désir je me rends compte d'une souffrance.
ette conscience de mon désirprovoque en moi des sensations, des sentiments qui ne m'apportent pas satisfaction, tels que le chagrin, ladéception, la culpabilité.
Le fait de réaliser qu'un désir est impossible implique de souffrir.
C'est la vérité qui s'offre ànous qui nous fait souffrir.
Par exemple, tant que je ne sais pas que mon désir est insatiable, je continu à désirer, àespérer.
Mais dès lors que l'impossibilité de mon envie apparaît j'en souffre.
Mon désir peut partir bonne intention,comme lorsque je décide d'aller aider quelqu'un comme une personne malade, je peux alors me sentir fier, altruiste.Mais si jamais j'apprends qu'il ne sert à rien de l'aider car elle ne guérira pas, je ressens alors mon impuissance.
A cemoment notre désir fait souffrir car l'autre est le miroir de nos désirs.
Il devient alors le révélateur de notre échec.En ce sens, l'impossibilité d'agir, d'aider, de réaliser quelque chose peut nous amener à souffrir.Il faut alors prendreen considération la phrase « rien n'est impossible ».
Une personne peut tenter par ses désirs de prouver que malgréle fait que l'on juge son acte impossible, elle le fera.
L'individu cherche à défier, à avancer.
Cette recherche, ce défipermet à l'individu de ressentir la satisfaction personnelle d'essayer.
Il peut ainsi se sentir fier, et donc son bienêtre.
De plus, essayer de dépasser limites, comme celles imposées par la société, permet à l'individu d'affirmer sonunicité au sein du groupe.
Ainsi en cherchant à s'affirmer, chacun peut chercher à mieux connaître, à mieux définirses attentes dans la société.
Chacun pouvant avoir des désirs différents, cela permet à chacun de montrer sonunicité 'impossibilité n'étant pas même pour tous.
Chaque personne essaie de prouver, de démonter ses idées, sesthéories lorsque les autres jugent cela impossible.
Ainsi le désir de prouver l'impossibilité à l'autre devient unemotivation interne qui pousse à agir.
Une personne, comme un scientifique, va tenter d'expliquer ce que l'on juge «impossible ».
C'est ainsi que l'on émet des théories, que l'on fait des découvertes.
e désir de l'impossible devientalors une aide pour tous.
Les découvertes liées à ce désir peu permettre, à l'échelle de l'homme voir à l'échelle del'humanité, d'avancer, d'évoluer.
L'impossible est alors une motivation bénéfique pour tous.Vouloir réaliser l'impossiblepeut avoir des conséquences négatives sur mon bien-être lorsque je me heurte à la déception.
Mais cela peutpermettre de me connaître et de faire avancer les choses à .
La limite entre possible et impossible reste une chose arbitraire et dépend des critères qui caractérisent chaqueindividu : sa conscience, ses croyances, sa raison.
Personne n'a le même sentiment face à ce qui est jugéimpossible.
Certains choisissent de garder la déception de ne pouvoir réaliser l'impossible, d'autres le désir pourmieux le défier.
Ce défi peut permettre à chacun de mieux s'affirmer, de se connaître.
Je peux vouloir l'impossiblepour moi ou pour les autres.
Il faut cependant connaître nos limites pour essayer de les dépasser ou non.
Mais aussine pas toujours rechercher à satisfaire des désirs vains en sachant ce qui apporte souffrance ou pas.
L'acquisitionde es connaissances et le respect des règles qui s'y applique, Epicure nomme ça la prudence.\Sujet désiré en échange :Blaise Pascal - La vie est un songe.
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