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Pourquoi désirer l'impossible?

Publié le 26/04/2013

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POURQUOI DÉSIRER L'IMPOSSIBLE ? Le désir est « l'essence même de l'homme « (selon Spinoza), « Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu'on ne les a pas tentées « (André Gide, Si le grain ne meurt), de plus, moi, je dis : « L'impossible d'aujourd'hui est le possible de demain «. Avant de rentrer dans le vif de la question, éclaircissons davantage les termes du sujet étant : pourquoi, désir et impossible. L'adverbe pourquoi pourrait être traduit par : pour quelle raison, quel motif, ce serait la raison intellectuelle de parler ou d'agir ou la force irrationnelle qui pousse à parler ou à agir. Le désir, c'est tout d'abord un élan qui nous porte vers un objet, dont la possession, même symbolique, nous procurerait une satisfaction, voire du plaisir. Désirer l'impossible signifie : tenter d'obtenir un objet, de s'approprier un objet qui s'oppose au possible, qui défie les lois de l'humanité et de la nature (plusieurs types d'impossibles existent, l'impossible physique, corporel ou logique). La détermination qu'une chose soit impossible résulte de notre savoir actuel. Désirer l'impossible caractérise donc le désir d'un objet demeurant inaccessible, irréalisable. Mais pourquoi désirer l'impossible ? Cette question laisse apparaitre un certain paradoxe qui nous interroge de manière intense. Pourquoi désirer une chose inaccessible mais avant tout irréalisable ? A quoi bon le désirer ? Dans quel but et à quelle fin désire t-on l'impossible ? Comment rendre raison de ce paradoxe d'un désir voulant et ne voulant pas sa propre réalisation ? Quelles sont les différentes finalités qui constituent cette expression paradoxale ? Pour répondre à cette interrogation, pour remédier à cette difficulté, nous orienterons notre raisonnement en trois parties. Tout d'abord, désirer l'impossible, c'est la nature innée du désir, car l'impossible constitue de toutes évidence un manque d'ou découle notre désir. Le désir de l'homme est, selon Aristote : « un appétit de l'agréable « (Traité de l'âme), un appétit insatiable. Un appétit vorace demandant toujours plus, jusqu'à désirer l'interdit, c'est à dire : l'impossible morale. Mais des limites persistent, ainsi cette quête de l'absolu conduirait à un éminent désastre, et donc, on contraire le possible est une source de bonheur et de sagesse. D'autre part, ce désir de l'impossible peut se transformer en une force qui accroît le champ des possibles. Aussi, il existe une certaine relativité entre la limite du possible et de l'impossible. Par conséquent, l'utopie serait-elle le moteur de l'histoire ? Avant d'accéder au rang de question, le désir a souvent été considéré par la philosophie classique comme un problème, sans doute parce que sa nature est ambiguë. Le désir, en effet, est la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être source de satisfaction. Il est donc accompagné d'une souffrance, d'un sentiment de manque ou de privation. Et pourtant le désir semble refuser sa satisfaction, puisque à peine assouvi, il s'empresse de renaître. C'est qu'il entretient avec l'objet désiré une relation ambivalente : le désir veut et ne veut pas être satisfait. Se déplaçant d'objet en objet, le désir est illimité ou condamné à l'insatisfaction radicale. C'est sans doute pour cela qu'une certaine tradition le condamne ou le rejette. Cependant la philosophie contemporaine lui redonne toute sa place au désir et lui accorde une valeur positive. Puissance d'affirmation, le désir serait l'essence de l'homme, créateur de lui-même et de ses oeuvres. Platon, dans le Gorgias, compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, impossible à remplir. Mais alors, si nous sommes ainsi condamnés au désir et à l'agitation, comment atteindre la sérénité, c'est-à-dire, pour la philosophie antique le bonheur ? Tel est le problème qu'ont chercher à résoudre ces deux écoles de la sagesse antique que sont le stoïcisme et l'épicurisme. Toutes deux proposent une morale du renoncement, ou en tous cas de sobriété, et voient dans l'usage réglé de nos désirs la condition du bonheur. Pour le stoïcisme, il s'agit de régler nos d&e...

« maintenance. 3. 5 Génie nucléaire Cette branche concerne la conception et la construction des réacteurs nucléaires et autres installations dans les centrales nucléaires, la production de combustible fissile, ainsi que la définition des modalités d’application pratiques de la fission nucléaire et le traitement et stockage des déchets radioactifs.

Le génie nucléaire concerne également la production commerciale d’électricité à partir de l’énergie nucléaire, la mise en œuvre de réacteurs nucléaires de propulsion et l’utilisation des radiations nucléaires pour générer des changements chimiques et biologiques. Outre la conception de réacteurs nucléaires répondant à la capacité souhaitée, les ingénieurs sont chargés de mettre au point des matériaux spécifiques, résistant par exemple aux très hautes températures et au bombardement de particules de très haute énergie lors de la fission et de la fusion nucléaires.

Les ingénieurs nucléaires développent également des méthodes afin de protéger les individus contre les radiations nocives et pour assurer la sécurité du stockage et du traitement des matériaux fissiles. Voir aussi sécurité professionnelle ; risques technologiques. 4 TENDANCES DE L’INGÉNIERIE MODERNE Les méthodes scientifiques de l’ingénierie sont mises en œuvre dans différents domaines qui ne sont pas directement liés à la production et à la construction.

L’ingénierie moderne se caractérise par une large application de ce que l’on est convenu d’appeler les principes du génie des systèmes.

Cette approche est une méthodologie de prise de décision dans la conception, l’exploitation ou la construction qui comprend trois composantes : la procédure formelle comprise dans ce que l’on appelle la méthode scientifique ; une approche interdisciplinaire, ou en équipe, faisant appel aux spécialistes des différentes disciplines de l’ingénierie, mais également des domaines du droit, du social, du design et du comportement ; une séquence formelle de démarches utilisant les principes de la recherche opérationnelle.

Ainsi, les ingénieurs de l’industrie travaillent non seulement avec des machines mais également avec des individus pour déterminer, par exemple, comment les dispositifs peuvent être actionnés plus efficacement par les opérateurs.

Un changement de l’emplacement des commandes d’une machine ou de sa position par rapport à d’autres équipements, ou bien une modification des mouvements physiques de l’opérateur, peuvent en effet augmenter considérablement la productivité. Un domaine connexe de l’ingénierie, le génie des facteurs humains, également connu sous le nom de génie des activités à risques ou d’ergonomie , a reçu une attention toute particulière vers la fin des années 1970 et dans les années 1980, lorsque la sécurité des réacteurs nucléaires a été remise en question à la suite des accidents graves causés par des erreurs humaines, des erreurs de conception et du matériel défectueux.

L’ergonomie cherche à établir les critères permettant d’obtenir une meilleure adaptation entre un matériel, une fonction et l’utilisateur. Au nombre des tendances affectant le métier d’ingénieur depuis les années 1990, l’agrément et l’informatisation sont les plus notables.

L’aval d’ingénieurs ayant un statut professionnel reconnu par l’État est en général exigé pour toute construction dans les travaux publics ou à vocation commerciale, en particulier dans les installations où la sécurité du public et des travailleurs doit être prise en considération.

Par ailleurs, la tendance des bureaux d’études actuels est de plus en plus à l’informatisation : conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO) sont en plein essor.

Les ordinateurs sont de plus en plus utilisés pour résoudre des problèmes complexes, ainsi que pour traiter, archiver et fournir les données aux ingénieurs. Voir aussi automatisation ; robotique ; informatique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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