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Le pragmatisme ou la philosophie utilitaire

Publié le 17/11/2011

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philosophie

 

Le pragmatisme fut développé vers la fin du 19ème siècle aux USA

par des penseurs comme William James, C.S.Peirce et John Dewey,

qui trouvaient stérile le conformisme philosophique des collèges américains,

et inutile la métaphysique européenne. Ces penseurs voulaient

proposer une théorie et une méthode pragmatiques (pragma =pratique),

qui seraient plus utiles et génératrices de progrès sociaux.

philosophie

« universitaire américaine subissait la forte pression d'un protestantisme rigide, qui ne voulait que réfuter le «dangereux» scepticisme de *Hume.

Après 1850, une évolution fut engagée par l'arrivée d'intellectuels allemands chassés par l'échec des révolutions de 1848.

C'étaient des *hégéliens sensibles aux nouvelles théories scientifiques progressistes, en particulier la théorie de l'évolution.

Ils formèrent un groupe, les Hégéliens de St.Louis, qui fonda la première revue philosophique américaine, diffu­ sant la philosophie européenne, et stimulant la pensée américaine.

Cette aspiration vers le progrès, stimulée lar la liberté et le dynamisme américains, donna enfin un produit origina , le pragmatisme.

Un de ses créateurs est *W.James (1842-1910), frère du romancier Henry James, et fùs du philosophe et érudit Henry James Sr.

D'abord médecin et uni­ versitaire de Harvard, W.James se fit ensuite une renommée en psycho­ logie.

Puis ses études de psychologie intellectuelle et religieuse (p.176) le conduisirent au pragmatisme philosophique, qu'il enseigna à Harvard.

Il lui semblait que les problèmes intellectuels et les connaissances ont avant tout une valeur utilitaire pour les hommes.

Alors il approuvait la tendance *américaine à ne pas vouloir que la pensée se perde dans les nuages, et il décida de juger les théories d'après leur capacité à répondre à la question: «à quoi ça sert?».

Les théories en tant que moyens.

James estime qu'une bonne manière de discuter les *théories est d'examiner leur «valeur marchande» (et aussi «marchante»).

Plus précisément, est-ce que cela changera quelquechose si telle théorie est correcte ou non? En effet, pour les pragmatistes, la *pensée, et donc la philosophie, doit essayer de résoudre les difficultés de la vie, et elle est stimulée par ces difficultés.

Alors cette pensée sera *utile si on peut s'en servir à résoudre ces difficultés, et on peut juger de cette utilité à l'usage qui peut être fait de cette pensée.

Or on se sert d'une pensée en y croyant et en agissant selon elle, et alors on peut en juger l'utilité d'après ce qui se passera si on croit et agit d'après cette pensée.

Si elle ne signifie rien, elle est inutile; pire encore, si elle ne *«marche» pas, elle est nuisible: dans les deux cas, cette théorie n'a pas de valeur marchande.

Par exemple, si je me perd dans la forêt, je me trouve devant la difficulté de m'en sortir.

Alors je pense aux moyens de me repérer, j'élabore une théorie sur la position du soleil, le terrain, etc, puis je la met en *pratique, c.a.d j'agis selon cette théorie.

Si elle marche, c.a.d si elle me permet de m'en sortir, elle aura été utile, et sa valeur marchande était fort élevée .

Plus généralement, nous ne pensons que pour résoudre nos problèmes et nos *théories sont les moyens mentaux de résolution, alors ils doivent être *efficaces, c.a.d adaptés à cette fin.

Mais cette exigence conduit à critiquer la *philosophie traditionnelle: c'est une activité très intellec-. »

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