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Les premières écritures

Publié le 13/03/2012

Extrait du document

Les dessins gravés dans la roche ou dans des fragments d'os et les peintures rupestres constituent la première forme d'écriture connue, mais on ne peut vraiment parler d'écriture que quand les mêmes signes sont utilisés systématiquement pour désigner les mêmes objets. On se trouve alors en présence d'une écriture pictographique, ou pictographie, terme dont l'origine est gréco-latine, puisque pictus signifie «peint« en latin, et graphê «écriture«, en grec.

L'écriture est dite idéographique lorsque différents signes ou symboles sont accolés pour exprimer les idées. Les hiéroglyphes égyptiens, les écritures cunéiforme et chinoise sont autant d'idéographies. L'usage des signes en simplifia graduellement l'exécution, et certains d'entre eux ne représentèrent ...

« Le papyrus était parfois remplacé par du cuir, fmement tanné et enroulé.

Malgré la fragilité du papyrus, on a retrouvé, malgré tout, de nombreux rouleaux que le sable du désert avait protégés contre les dégradations, et dont l'écriture était encore parfaitement lisible.

Depuis le XIXe siècle, tous ces documents font l'objet d'une étude minu­ tieuse et ont comblé bien des lacunes dans notre connais­ sance de l'histoire et de la culture de l'Antiquité.

Les rou­ leaux de papyrus étaient connus dans tout le bassin médi­ terranéen.

lls occupent encore actuellement une place importante dans les rites judaïques.

Le mot cunéiforme est d'origine latine.

On y décèle cuneus, qui signifie «coin».

L'écriture cunéiforme se com­ pose donc de signes présentant des coins.

Or, ces signes prenaient de telles formes parce que le scribe les traçait avec un stylet triangulaire dans une tablette d'argile encore malléable.

On ne retrouve donc pas d'écriture cunéiforme sur des papyrus, mais uniquement sur des supports durs.

Lorsque les tablettes étaient couvertes de signes, elles étaient mises à sécher au soleil, puis classées dans des archives.

Elles servaient aussi à la comptabilité.

Certaines tablettes faisaient également office de lettres, comme c'est le cas pour celles qui ont été retrouvées à El Amarna .

On a même découvert une tablette-lettre entourée d'une «enve­ loppe» en terre cuite.

On mit longtemps à déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens.

C'est à un Français, Jean­ François Champollion (1790-1832) que revient l'honneur d'en avoir, le premier, percé le mystère.

Champollion, célèbre orientaliste, connaissait un grand nombre· de lan­ gues anciennes.

ll découvrit aussi, grâce à un fac-sirnilé de la pierre de Rosette, que le texte hiéroglyphique corres­ pondait à un texte grec gravé sur le socle.

En 1822, il publia un ouvrage de synthèse sur ses recherches qu'il compléta au fur et à mesure de l'avancement de ses tra­ vaux.

Son apport dans le domaine de l'égyptologie est considérable.

ll commença à rassembler les actuelles col­ lections d'objets égyptiens du musée du Louvre.

Toutefois, c'est à un Allemand qu'on doit le premier décryptage de l'écriture cunéiforme.

C'est, en effet, le professeur Grotefend qui réussit, en 1802, à traduire un texte écrit sous cette forme.

Les listes retrouvées ultérieu­ rement dans la bibliothèque d'Assourbanipal, à Ninive, contribuèrent largement au perfectionnement de ce décryptage.. »

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