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LES PREMIERS VOLS AVEC PASSAGERS

Publié le 20/09/2011

Extrait du document

Pour qu'un équipage puisse revenir sain et sauf d'un voyage spatial, il faut répondre à un certain nombre de contraintes particulières. En effet il s'agit d'un milieu hostile pour l'homme et l'on n'a d'ailleurs pas encore résolu tous les problèmes liés aux longs séjours dans l'espace.

 

À l'intérieur du vaisseau spatial comme à l'extérieur, le spationaute doit avoir les moyens de s'isoler complètement de l'environnement spatial, et cela pour deux raisons principales : d'une part. l'absence d'oxygène et, d'autre part, des

températures extrêmes qui peuvent

descendre jusqu'à -120 °C ou, si l'on se trouve directement exposé au rayonnement solaire, monter jusqu'à + 150 °C. Il est donc

indispensable d'équiper la combinaison spatiale et le

vaisseau d'un système d'alimentation en air ou en oxygène pressurisé ainsi que d'une isolation thermique. Pour toute activité extravéhiculaire, le spationaute doit d'abord enfiler un sous-vêtement parcouru par lOO mètres de tuyaux dans lesquels circule de l'eau refroidie et ensuite, sa combinaison spatiale. Celle-ci comporte dix couches composées de mylar, d'aluminium, de kevlar et de téflon, dont le rôle est de protéger contre les variations de température et contre les micrométéorites.

Radiations spatiales

Grâce à sa magnétosphère, notre planète se trouve protégée d'une grande partie des radiations provenant de l'espace. Cependant, si l'on veut effectuer des voyages spatiaux plus lointains, vers Mars par exemple, il faudra se protéger contre trois principales sources de radiations : les ceintures de Van Allen (régions dans lesquelles sont piégées des particules de haute énergie) qui entourent la Terre, les particules émises par le Soleil (comme le vent et les éruptions solaires) et les particules des rayons cosmiques qui accompagnent les explosions d'étoiles. Le vaisseau devra donc avoir un blindage à la fois léger et efficace contre ces différents types de rayonnement. L'aluminium pourrait être suffisant mais l'on envisage aussi d'utiliser du polyéthylène, car il absorbe davantage de rayons cosmiques, il est plus léger et dix fois plus résistant que l'aluminium.

On pense également accroître la protection en plaçant les quartiers d'habitation derrière les réservoirs d'eau ou de carburant

Enfin, il sera nécessaire de réduire la durée de voyage en utilisant des modes de propulsion plus performants, comme le mode nucléaire par exemple.

Apesanteur l'absence de pesanteur a de nombreux effets sur la santé des

« coupe Michelin pour l'Angleterre avec un vol de 3 h 12.

!La coupe était attribuée au vol de la plus longue durée.) Mais de là à une envolée de 300 kilomètres au-dessus de la mer et de la campagne par un temps aussi douteux il y avait loin .» Après son atterrissage , Sopwith , laissant là son avion , prit le train pour Bruxelles.

«Arrivé entre 5 et 6 heures il se fit conduire directement de la gare du Midi au Grand Hôtel...

Il raconta l'exploit qu'il venait d'accomplir.

Il ajouta qu'il était déjà descendu au Grand Hôtel l'an dernier, étant venu avec le Hockey-Club de Londres qui avait donné plusieurs soirées sur la glace au «Pôle Nord » .

...

«Consentez-vous à me recevoir, demanda alors Sopwith, en riant.

- Mais avec le plus grand plaisir , déclara le directeur; j'ajoute même que c'est un grand honneur pour nous .

11 (La Vie au grand air, 24 décembre 191 0, n° 640.) L'ESCADRON DE SAINT-CYR L'armée exerçait alors sur la plupart des jeunes gens, d'origine bourgeoise d'ab ord , mais aussi populaire , une grande séduc­ tion ; ils étaient attirés par son panache et la considération dont jouissait l'officier.

Un ancien combattant de la guerre de 1914 -1918 , le lieutenant d'Arnou x, engagé volontaire à 18 ans au 12• cuirassiers en août 1914 , rend compte de cet état d'esprit dans ses souvenirs : «J' ai revécu mes premiers rêves de jeunes centaures .

mon engagement volontaire au 12• régiment de cuirassiers.

mon séjour à Rambouillet.

Pouvais-je les oublier.

ces cuirasses au soleil , ces chevaux magnifiques .

caracolant.

fringuant.

hennis­ sant la guerre! Pouvais-je oublier ces galops de charge d'une colline à l'autre.

ces rentrées au quartier dans un éblouisse­ ment de trompettes ...

11 (Jacques D'ARNOUX, Paroles d'un revenant , Plon, 1925 .) Mais les formes que prit la guerre de 1 914-1918 allaient apporter un cruel désenchantement aux rêves ·du jeune d' Ar­ noux qui part it pour le front comme fantassin en novembre 1914.

Au début de 1912, le ministre de la Gue~re Millerand avait rétabli les retraites militaires qui attiraient le grand public .

La foule suivait les musiques régimentaires aux cris de « Vive la France 1 », «Vive l'Alsace-Lorraine », «A bas l'Allemagne! ».

BIBLIOGRAPHIE CH ASTENET (J.).

Histoire de la Troisième République , t.

IV (Hachette).. »

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