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Le prince Louis de Condé

Publié le 27/02/2008

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«Doux le péril pour Christ et la Patrie». Cette devise que, dans les batailles, brandit le cornette du prince de Condé donne la clef de sa personnalité: d'une part, le réformé; d'autre part, le patriote, au sens protestant du terme. Réformé, il l'est depuis sa première conversion au cours de l'été 1558, quelques mois après les manifestations du Préaux-Clercs; plus tard, ses ennemis le désignent comme «le grand ennemy de la messe». Avec Eléonore de Roye, princesse de haute vertu, il fonde un foyer qui devient un sanctuaire et un asile, une lumière vers laquelle tendent les intrépides, les menacés, les rebelles. On oublie les incartades de sa vie privée, ses liaisons avec Isabelle de Limeuil ou la maréchale de Saint-André. Quand Eléonore meurt, en juillet 1564, il épouse Mlle de Longueville qui lui survivra longtemps.

« Louis Ie_.r de BOURBON, prince de CONDE 1530 ·Vendôme 1569 ·Jarnac Fils de Charles de Bourbon, •prince de sang•, il se ral­ lia au calvinisme par politique et pour s'opposer à ses ennemis mortels les Guise.

L'échec de la •Conjuration d'Amboise• lui valut une condamnation à mort (11/1560) dont il ne réchappa que par la mort inopi· née de François Il.

Après le massacre de Wassy il re­ prit les armes à la tête des troupes huguenotes mais, pris à la bataille de Dreux, il accepta la Paix d'Amboise (1563).

Cependant en 1567 il reprit, avec Coligny, une guerre qui le conduisit en Poitou jusqu'à Jarnac où il fut blessé et pris, puis achevé sans doute sur les or­ dres du Duc d'Anjou.

Apprenant sa mort, les chefs du parti catholique firent chanter un Te Deum.

1.

Il était comte ou prince? 2.

Qui étaient ses ennemis mortels: les Guise ou les Bourbon? 3.

Il était catholique, calviniste ou luthérien ? 4.

La mort de quel roi le sauva lui-même de la mort?. »

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