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Principales évolutions du commerce et de la production des pays émergents

Publié le 31/08/2012

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2) Le Brésil : un marché émergent à la hauteur Le Brésil est la huitième économie mondiale avec un PIB de 1 574 milliards de dollars en 2009. Selon les prévisions, le pays devrait atteindre une croissance aux alentours de 7 % en 2010. Cette envolée le Brésil le doit à son énorme marché de consommation interne en effet selon l'ancien président Lula : « 31 millions de personnes issues des classes les plus défavorisées se sont hissées dans les classes moyennes. 20 millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté, ce qui a permis à toutes ces personnes, auparavant marginalisées, de devenir des consommateurs «. De plus, l'inflation est maintenant maîtrisée depuis 1994. Le Brésil a également énormément de ressources en matière première (agroalimentaire, pétrole) c'est en effet le premier producteur mondial d'éthanol (biocarburant), mais il produit aussi énormément de pétrole grâce à ses forages en haute mer. Son objectif étant d'atteindre l'autosuffisance à court terme (taux d'autosuffisance proche de 90%). Le Brésil est donc très attractif pour les entreprises, et les investissements direct étrangers ne cessent d'augmenter (entre 1970 et 2008 on a 8729% d'augmentation)

« La Chine importe énormément de matières premières et énergétiques.Entre 2001 et 2006, les prix des métaux ont presque triplé, la Chine comptant pour plus de lamoitié du gonflement de la demande internationale des métaux clés, comme l'aluminium, le cuivre, le nickel et l'acier.Elle figure parmi les plus gros importateurs de minerai de fer (30 % des importations mondiales en 2005) ainsi que de minerai non-ferreux (17 %) ou encore desproduits agricoles non alimentaires (12 %).De plus, les importations de pétrole restent assez faibles (aux alentours de 5 %) mais c'est la croissance rapide de la demande qui a contribué aux tensions sur lemarché.Les prix des métaux et du pétrole, qui jusque-là évoluaient en fonction du cycle économique des pays industrialisés, se fixent de plus en plus à l'activité industrielledans les pays émergents d'Asie.

La Chine exerce donc une influence notable et croissante sur les cours mondiaux des produits de base. Mais cette expansion commerciale rapide se paie d'une lourde facture énergétique et de dégâts environnementaux graves.

La compétitivité-prix pèse sur les salaires etcontribue à aggraver les inégalités sociales.

De plus le commerce extérieure s'accroit au prix d'une dégradation des termes de l'échange. La Chine occupe aujourd'hui une place très importante dans l'économie mondiale et son rôle va croître au cours des années, bien qu'elle soit aujourd'hui rattrapée parla puissance d'un autre pays émergent qui joue désormais un rôle capital dans le commerce international. II) L'Inde, un géant qui s'ouvre aux échanges internationaux L'Inde s'est engagée depuis plusieurs années dans de profondes réformes qui se résument en deux mots, libéralisation de l'économie et ouverture sur l'extérieur.Ainsi, le deuxième géant de l'Asie est en train de se transformer par le biais du commerce et des investissements étrangers, à l'image de sa voisine et rivale chinoise. 1) Un marché longtemps isolé du marché mondial Depuis son indépendance en 1947 (ancienne colonie britannique), l'Inde a cherché à préserver son indépendance économique en mettant en place une politiqueéconomique protectionniste (droits de douanes très élevés, jusqu'à 300%).Trois courants de pensée concordent vers une économie planifié et autarcique.

Tout d'abordle parti communiste indien qui sera longtemps une force politiqueimportante dans le pays, mais également la ligue politique défendue par le Nehruisme, et le Gandhisme, hérités des deux pères fondateurs de l'Inde indépendante.L'Inde resta ainsi complètement isolée et vit sa place s'amenuiser sur le marché mondial, de 2,6 % des échanges mondiaux en 1948, le pays ne représentait plus que0,5 % en 1990.

La majorité de la population étant très pauvres, elle ne pouvait accéder à la consommation à cause du prix élevé des produits nationaux. Il faut attendre les années 1980 mais surtout 1990 pour voir l'Inde commencer à renoncer à sa politique protectionniste et à s'ouvrir au marché mondial. 2) L'ouverture de l'économie indienne Une remise en cause de la politique économique du pays eût lieu vers 1980, ce changement de politique s'est accentué depuis 1991 avec les réformes économiquesentreprises pars le gouvernement de Narasimha Rao qui tendent vers une diminution du rôle de l'Etat avec l'ouverture au secteur privé de certaines activités etl'ouverture au commerce international (baisse des droits de douanes pour les produits de consommation, promotion et diversification des exportations, etc.).L'inde a par exemple ouvert son marché textile (tissus, linge de maison) à la concurrence extérieure.Mais a aussi énormément développé le secteur des services (télécommunication, logistique, etc.).

Les exportations de biens et services de l'Inde ont augmenté de425% de 1960 à 2008 (en pourcentage de PIB). L'Inde est très attractive pour les entreprises de hautes technologies, en effet l'Inde permet à ces entreprises d'avoir une main-d'œuvre qualifiée à moindre coût.

Parexemple la société IBM emploie plus de 38000 personnes et profite des faibles coûts salariaux (un ingénieur indien coûterait 15000 dollars par an et 75000 dollarspour un ingénieur américain).Ce pays peut en effet compter sur le secteur informatique pour continuer sa forte croissance, d'ici à 2014 les technologies de l'information et de la communication(TIC) vont augmenter de 15,5% chaque année.Il est vrai qu'au cours de ces dernières années, l'Inde est devenue le premier sous-traitant mondial de servicesinformatiques, au point que les États-Unis, jusqu'alors les principaux producteurs dans ces domaines, subissent de façon significative le contrecoup dudéveloppement du marché indien.Mais en dépit de toute cette avancée, l'Inde connaît d'importantes difficultés. 3) De nombreux atouts à exploiter Comparé à la Chine les investissements étrangers sont beaucoup plus faibles en Inde malgré sa forte croissance (6,7% en 2008-2009; 7,4% en 2009-2010 et sansdoute 8,5% en 2010-2011). En 2008 les investissements étrangers en Inde représentent un cinquième des investissements étrangers en Chine.Malgré la croissance rapide de l'Inde, il existe encore de très grandes disparités dans le pays.

En effet selon un rapport gouvernemental encore 240 millionsd'indiensvivent avec moins d'un dollar par jour.

Le gouvernement doit également lutter contre une très forte inflation qu'il a du mal à maîtriser, les prix à laconsommation se sont envolés de 16,8% en avril 2010 par rapport à avril 2009.

Les denrées de bases deviennent inabordables pour la plupart de la population.Cependant, l'Inde devrait devenir le pays le plus peuplé du monde vers 2030, les possibilités de marché sont donc gigantesques et contrairement à la Chine l'Inde estune démocratie ce qui constitue sans doute plus de stabilité politique, ce qui poussera à l'investissement de plus en plus d'entreprises. Outre la Chine et l'Inde qui constituent les principaux pays émergents qui ont connu une des plus fortes croissances ces dernières années, d'autres pays leur fontconcurrence. III) Les autres principaux pays émergents : la Russie et le Brésil 1) La Russie : d'une économie planifiée à une économie de rente Suite à l'éclatement de l'Union soviétique en 1991, la Russie a hérité des disproportions d'une économie planifié, soit le surdéveloppement de l'industrie lourde et del'industrie de défense au détriment de celle des biens de consommations, d'une part, et une faible compétitivité des industries manufacturières d'autres part.Ne pouvant concurrencer les autres pays émergeant dont la Chine dans le secteur des industries manufacturières, l'économie russe va alors connaître une transitionqui va l'amener vers une économie de rente basé sur les exportations d'hydrocarbure (pétrole et gaz naturel) et de produits primaires (aluminium, nickel).

En effet laRussie montre des avantages comparatif dans les hydrocarbures et les produits primaires d'où l'intérêt d'une spécialisation dans ces secteurs.La part des produits énergétiques dans les exportations augmente (elle atteint 64% des exportations en 2005), tirée par l'évolution des prix pétroliers.Par ailleurs lesactivités de services, telles quele commerce, les transports et communications, ainsi que l'intermédiation financière se développent de plus en plus.

En effet le secteurde commerce assure 18 % du PIB de la Russie, en 2006.Néanmoins la Russie est obligé d'importer des biens de consommations et des produits agricoles.

Sa balance commerciale est positive depuis 1991 mais dépendénormément des prix des hydrocarbures.L'appartenance au G8 depuis 1997 témoigne de l'importance de la Russie dans l'économie mondiale.. »

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