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LE PRINTEMPS DE ARCIMBOLDO

Publié le 13/09/2012

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Le Printemps fait partie de la série des « Saisons «, bien sûr. Il faut voir dans ces tableaux , outre une description des périodes de l'année , des allégories impériales, une sorte d'hommage au nouve au maître du Saint Empire romain germanique.

« LE PRINTEMPS 1573 Peintre italien Biographie (2:; C'est à Milan que, vers 1527 , naissait Giuseppe Arcimboldo , fils de Chiara Parisi et du peintre Biagio Arcimboldo.

Son nom apparaît pour la première fois le 24 décem­ bre 1549 dans les annales de la «fabrique » du dôme de Milan où il devait travailler avec son père, mais ses travaux à la cathédrale cessent en 1558.

Quatre ans plus tard , en 1562 , nous le retrouvons comme portraitiste et copiste à la cour de Vienne où il remplace Seisenegger.

Nous sommes aux débuts de la Contre-Réforme .

En 1563 , il commence sa première série de Saisons, compositions formées d' un jeu de sujets imbriqués, végé­ taux, fleurs , fruits, etc.

Arcimboldo offrira ces Saisons et la série des Éléments, accompa­ gnés de poèmes dont lui-même et Fonteo sont les auteurs , à l'empereur Maximilien Il pour le nouvel an de 1569.

Bientôt, il sera chargé d'organiser les cérémonies du mariage de l'archiduc Charles et de Marie de Bavière à Vienne , en 1571.

À la mort de Maximilien , survenue en 1576, il continue de servir la cour et le nouvel empereur Rodol­ phe Il qui confirmera le 23 mai 1580 les lettres de noblesse attribuées à sa famille.

Le peintre séjourne à Prague jusqu' en 1587, date à laquelle il retourne à Milan.

Rodolphe II, en remerciement des services rendus, l ui octroie quelque 1 500 florins.

Et c 'est dans sa ville natale qu'Arcimboldo passera les dernières années de sa vie.

Le 1er mai 1592, il est nommé comte palatin.

L'année suivante, en 1593, il meurt le 11 juillet.

Il est enseveli à San Piero della Vigna , église aujourd'hui détruite, avec une épita­ phe de son ami Cesare Besozzi.

Du même pe intre: PIC TO 27 1a à 2 71d © Nar din i Ed ito re, 1992.

VPC Larousse -Laffont pour l'éd it ion fr ançaise , 1992.

XVf siècle Huile sur toile 76 x 63 ,5 cm Anal ys e ~ Le Printemps fait partie de la série des «Saisons », bien sûr.

Il faut voir d ans ces tableaux , outre une description des périodes de l'année , des allégories impériales, une sorte d ' hommage au nouve au maître du Saint Empire rom ain germanique.

Le s quatre tableaux font évidemment allusion aux quatre âges de l'homme .

Le Printemps e st ainsi représenté par un garçon dans sa prime jeunesse , le visage débordant de fleurs fraîches, l'Été com me un homme paré de fruits mûrs , l'Autom ne com m e un vieil homme barbu et l'Hiver sous la forme d 'un vieillard à la barbe rare et à la peau flé trie.

Ce s représentations des « Saisons » se répon ­ dent: l'Été et l'Hiver sont tournés vers la droite , le Printemps et l'Automne vers la gauche.

La f a ntaisie , l' allégorie sont les caractéristiq u es de l'art d 'Arcimboldo .

L 'imagination poétique, l'in­ g énio sité de cet artiste du XVI e siècle n'ont pas fini de fasciner le public de la fin du xx e siècle.

L ' œu vre C Le Printemps, au mus ée du Louvre, à Paris, appartient en fait à la quatrième et dernière version d e la série des «Sai sons », peinte en 1573 sur commal}de de Maximilien II, en hommage au prince Electeur de Saxe.

Les trois autres peintures de la série s ont égalem ent expos ée s au Lou vre.

P ho to G iraud o n, Paris R1-10 -13. »

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