Devoir de Philosophie

Le prix de la terre a augmenté de 130% en dix ans

Publié le 23/12/2011

Extrait du document

 

L'enquète annuelle sur la valeur vénale des terres agricoles, effectuée par le service central des enquètes et études statistiques du ministère de l' Agriculture, fait apparaître pour l'année 1975 une augmentation moyenne de 13,4 %, par rapport à 1974 sur les prix des terres labourables et prairies naturelles. L'hectare de terres labourables atteint en 1975la valeur moyenne de 14 050 F contre 12 350 F en 1974, soit une augmentation de 13,9 %. Les prairies naturelles, dont la hausse est toujours un peu moindre (+ 12,8 %), valent en moyenne 12 250 F l'hectare en 1975 contre 10 850 F en 1974.

« de lutte contre les effets de la sécheresse, notam­ ment au ramassage et au transport de fourrage et de matériel agricole, avec, en calcul unitaire, plus de 80 000 journées de travail et 19 000 journées de véhicules.

La collecte des pailles et des fourrages a été lar­ gement facilitée par les initiatives prises par les grandes organisations professionnelles agricoles.

Au 25 août, les transports publics et privés avaient assuré l'acheminement de près d'un million de ton­ nes de paille vers les régions d'élevage les plus éprouvées.

En outre, deux aliments conventionnés ont pu ètre mis sur le marché pour compléter l'utili­ sation à la ferme des pailles et des céréales.

- Céréales : pas trop mauvaise pour le blé­ tendre, avec une production d'environ 120 millions de quintaux alors qu'il pouvait en ètre espéré 160 millions pour une année dont les conditions météo­ rologiques eussent été normales, la situation est nettement plus mauvaise pour !'orge avec une esti­ mation de collecte de moins de trente millions de quintaux alors que la récolte normale est de 63 mil­ lions de quintaux, ainsi que pour le maïs, avec une estimation d'une cinquantaine de millions de quin­ taux contre 82 en année normale.

Au total, la collecte des céréales serait de l'ordre de 210 millions de quintaux contre 320 millions en année de bonnes conditions météorologiques, soit une perte de 35 à 40 %.

-Plantes industrielles : 25 à 30 % de perte de production, la culture de la betterave étant particu­ lièrement touchée, avec un déficit d'au moins 30%.

La sécheresse dans d'autres pays d'Europe -En Grande-Bretagne, l'abondance habituelle des pluies et leur bonne répartition au cours des années normales n'a jamais incité une bonne exploitation des nappes situées à l'intérieur du sol et l'on s'est aperçu en une telle année de sécheresse que les réserves d'eau pour l'agriculture et pour l'industrie se trouvaient totalement insuffisantes.

Un «ministre de l'eau» a ainsi été nommé par le Cabinet.

Quant aux conséquences sur l'agriculture, elles sont évidentes mais peu commentées par la grande presse.

- En Allemagne fédérale, la sécheresse est sur­ venue plus tôt qu'en Grande-Bretagne, affectant principalement le centre du pays.

L'alimentation du bétail reste la préoccupation fondamentale des prochains mois.

- En Belgique, le déficit des fourrages est estimé à 50 % et la récolte de pommes de terre sera infé­ rieure d'un tiers.

La plupart des autres récoltes sont également en baisse.

- En Italie, le manque d'eau et l'insuffisance de la production fourragère sont provoqué dans le nord du pays la perte d'importants effectifs de bétail.

- En Espagne, mème les régions les plus humi­ des manquent presque totalement d'eau et les bar- rages ne sont remplis qu'à moitié de leur hauteur habituelle en été.

Dans la région de Salamanque, les récoltes sont perdues.

Les mesures financières d'aide aux agriculteurs Dès la mi-juin des mesures financières étaient adoptées : 50 millions sous forme d'aides directes et possibilités de crédit à court terme (un milliard hors encadrement) pour faciliter la trésorerie des exploitations les plus éprouvées.

Un comité natio­ nal de lutte contre la sécheresse était constitué au ministère de l'Agriculture, aidé par des comités départementaux présidés par les préfets.

Au 25 août, le coût estimé des aides consenties jusque là était d'environ 2,2 milliards de francs, à valoir sur un dispositif d'ensemble des aides aux agriculteurs, dont la baisse de revenu est, pour cette année, d'après les calculs de l'I.N.S.E.E., de l'ordre de 9,4% en francs constants.

Le 22 septembre, parmi les mesures annoncées par le plan BARRE, six milliards sont consacrés à l'aide exceptionnelle accordée aux agriculteurs vic­ times de la sécheresse.

Mais les dirigeants des orga­ nisations paysannes et notamment la Fédération nationale des exploitants agricoles (F.N.S.E.A.) contestent avec véhémence le montant retenu, éva­ luant à 8 milliards de francs la baisse de revenu des agriculteurs.

Les recherches de pétrole en mer du Nord La compagnie B.P.

(British Petroleum) est la première compagnie qui a découvert en quantité commerciale du pétrole en mer du Nord.

Non seu­ lement elle exploite le gisement des Forties dont elle retire actuellement 170 000 barils de pétrole par jour, mais elle détient 16% du gisement de Ninian et contrôle les gisements de Magnus et Andrew.

Le gouvernement anglais a pris depuis juillet une participation de 51 % pour les champs pétrolifères de la mer du Nord exploités par la B.P.

lui permettant d'acquérir à partir de janvier 1977la moitié de tout le pétrole extrait par cette compa­ gnie.

D'autre part, d'importantes découvertes de champs pétrolifères en mer du Nord ont été effec­ tuées en juin et juillet au nord-est de l'Ecosse par le Philips Petroleum Group.

- Malheureusement, le troisième des forages en mer d1roise qui a été effectué à Brezell 1, situé à 145 km à l'Ouest de la pointe Saint-Mathieu (Fi­ nistère) jusqu'à 3 337 rn de profondeur, n'a fourni aucun indice d'hydrocarbures.

Les recherches ont été suspendues, une nouvelle campagne devant ètre entreprise à partir de mars 1977.

La plate-forme Pentagone 84 du groupe E.L.F.

Aquitaine, à bord de laquelle était effectué ce forage, a été remorquée à partir du 18 juillet en direction de la mer du Nord.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles