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Les problèmes philosophiques posés par la biologie

Publié le 28/01/2012

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Puisque nous avons été amenés à poser précédemment le problème de la continuité entre la matière et la vie, nous traiterons seulement ici des deux autres questions : celle de l'évolution (et de la finalité), et celle de la nature de la vie.

- I -Le problème de l'évolution des êtres vivants. Ce problème est pratiquement double, car à côté de l'évolution des espèces, il ne faut pas oublier l'évolution ontogénétique c'est-à-dire le développement individuel d'un organisme, où nous rencontrons déjà des faits de finalité....

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« le 3• stade n'est possible que si le crustacé est avalé par un poisson, brochet, truite, perche, saumon, etc ••• et la larve procercolde donne alors dans le corps du poisson où elle s'encapsule, un plérocercolde qui devra attendre que le poisson soit mangé par l'homme ou par certains animaux pour parvenir à l'état adulte de tamia bothriocéphale capable de pondre des œufs .•.

et le cycle recommence), que l'on suive les méta­ morphoses d'un insecte (le cas bien connu par exemple de la chenille qui à un moment précis de sa vie se transforme en chrysalide avec ou sans cocon, et, de la chrysalide émerge au printemps le papillon adulte qui pondra des œufs d'où nattront les chenilles, etc ••• ), que l'on I!Uive enfin le développement d'un embryon (l'embryon humain par exemple, présente, au moment où l'œuf au stade blastula opère sa nidation dans la muqueuse utérine, une tache embryonnaire d'où dérivera en fait, tout l'embryon : la partie moyenne de la lèvre dor­ sale a reçu précisément le nom d' • organisateur• et ce tissu a le pouvoir cie créer, dans des systèmes indlfférents, des différenciations qui n'exis­ taient pas et leur confère des propriétés organisatrices (phénomène des inductions en chatne) dans tous ces exemples, tout se passe comme si un principe de finalité interne organisait et harmonisait le développement vers la réalisation du type spécifique, c'est-à-dire d'un individu appartenant à une espèce.

A- Qu'est-ce qu'une 1 espêce • ? L'espèce n'a pas d'existence objec­ tive ; • elle se réalise dans des individus, en ce sens que chaque individu représente l'espèce avec des modalités qui lui sont propres .•.

• (Mercier.

La vie de l'Univers.1946).

Nous avons vu en psychologie à propos des idées générales que l'idée d'espèce s'imposait dans son abstraction et sa réalité concomitantes.

• L'espèce, c'est la possibilité d'une organisation viable en vue d'une action finaliste déterminée ; la possibilité d'un organisme susceptible de satisfaire à une activité donnée •· L'espèce est en quelque sorte l'idée régulatrice du dévelop­ pement ontogénique, la ligne de force idéale dont les hasards des combinaisons chromosomiques éloignent toujours les individus nouveaux mals qui tend à les regrouper en les 1 normalisant •· L'espèce est un type d'équilibre biologique, équilibre intérieur de l'organisme et équilibre entre l'organisme et les conditions du milieu.

Quand cette combinaison est viable, c'est-à-dire en équilibre stable, l'évolution semble s'arrêter.

Il y a ainsi de nombreuses espèces qui n'ont plus évolué depuis les périodes géologiques reculées.

D'autre part l'• espèce • est aussi un système logique, ou en tout cas comportant une sorte de logique biologique : • Ainsi •, dit Cuvier, • si les intestins d'un animal sont organisés de manière à ne digérer que de la chair récente, il faut aussi que ses mâchoires soient construites pour dévorer une proie, ses griffes pour la saisir ..• le système entier de ses organes du mouvement pour la poursuivre et pour l'atteindre ...

Et non seulement la classe, mais l'ordre, le genre, et jusqu'à l'espèce se trouvent exprimés dans la forme de chaque partie ••• En un mot la. »

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