Devoir de Philosophie

Le Procès de Franz Kafka (Résumé et analyse)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

kafka
Né à Prague le 3 juillet 1883 dans une famille aisée de commerçants israélites, Franz Kafka se laisse très tôt emporter par le flot des cultures — slave, allemande et juive — qui viennent baigner le vieil Empire d'Autriche. Sioniste ardent, Kafka partage avec les autres écrivains de l'Ecole de Prague cette aptitude particulière à la métaphysique qui apparaît déjà dans sa première nouvelle, parue en partie dans la revue Hyperion en 1919. Cette publication tardive passa d'ailleurs inaperçue, tout comme les autres livres de Kafka qui, en dehors d'un cercle restreint d'admirateurs et même de fanatiques, n'eurent guère de succès du vivant de leur auteur. En 1914, des fiançailles malheureuses, rompues, renouées, puis une nouvelle et dernière fois rompues, plongèrent le jeune homme dans le désespoir, tandis que les premiers symptômes de sa tuberculose ajoutaient encore à son malheur. Ebranlé profondément par la guerre mondiale et tourmenté par les incertitudes de sa vie professionnelle (il était employé dans une compagnie d'assurances), Kafka trouva néanmoins la force d'écrire, fébrilement et presque coup sur coup, quelques-uns de ses meilleurs romans dont Le Procès, La Colonie pénitentiaire et La Métamorphose. En 1920, Kafka quitte son emploi et cherche la guérison dans un sanatorium. Après un bref séjour chez sa soeur, il fait la connaissance du grand amour de sa vie, Dora Dymant, avec laquelle il vit la dernière et sans doute la seule année presque heureuse de sa vie. Il s'éteint en juin 1924 dans un sanatorium de Kierling, près de Vienne.
kafka

« JOSEPH K.

[ Pourquoi il est célèbre Joseph K.

est le héros malheureux du roman Le Procès, écrit par le Tchèque Franz Kafka et publié en 1925, au lendemain de sa mort.

Victime d'une condamnation incom­ préhensible, K.

se débat dans un dédale de règlements et de lois, rencontre des fonctionnaires aussi souriants qu'irrespon­ sables et finit misérablement, sans avoir pu infléchir ses juges ni même les rencontrer.

Joseph K.

est ainsi un symbole pessimiste de la condition humaine; et le mot «kafkaïen» qualifie désormais un monde dans lequel le délire administratif ne laisse plus la moindre place à l'humanité.

[ L'histoire Agé de trente ans, Joseph K.

est fondé de pouvoir dans une grande banque.

Sa vie de célibataire se partage entre son bureau et la pension de Mme Grubach, chez laquelle il loge.

Un matin, sans qu'il ait rien fait d'illégal, il voit débarquer deux hommes dans sa chambre.

Ceux-ci l'informent qu'il est sous le coup d'une inculpation et qu'il devra désormais se tenir à la disposition des magistrats qui instruisent son procès.

Après avoir d'abord cru à une plaisanterie, K.

comprend bientôt qu'il n'en est rien lorsqu'il reçoit une première convo­ cation.

Il ressent du reste une sorte de vague malaise, qui n'est pas très éloigné d'un sentiment de culpabilité.

Pourtant, il n'a pas la moindre idée de la nature de son crime, que personne ne se soucie d'ailleurs de lui révéler.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles