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Le progrès historique, est il un mythe ou une réalité ?

Publié le 04/11/2005

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.., soit l'un soit l'autre) et le « ou » inclusif (soit l'un, soit l'autre, soit les deux).   Problématisation : Nous interrogeons sur le progrès historique et sa réalité. Le progrès historique est-il un mythe ou une réalité ? En première analyse ne faudrait-il admettre que le progrès historique est une réalité en ce qu'effectivement on a l'impression que selon certains critères, les sociétés humaines ont progressé vers la raison et le confort ? Mais d'un autre point de vue ne faudrait-il reconnaître que si les hommes ont progressé sur certains points (raison, confort...) d'autres choses ne changent pas voir même empirent (violence, armes atomiques...) ? Ne faudrait-il admettre alors que le progrès historique est un mythe, une falsification ? Mais cette « falsification » ne peut-elle donner aucun fruit ? Quel sens donner donc au progrès historique ?

 Nous interrogeons sur le progrès historique et sa réalité. Le progrès historique est-il un mythe ou une réalité ? En première analyse ne faudrait-il admettre que le progrès historique est une réalité en ce qu'effectivement on a l'impression que selon certains critères, les sociétés humaines ont progressé vers la raison et le confort ? Mais d'un autre point de vue ne faudrait-il reconnaître que si les hommes ont progressé sur certains points (raison, confort...) d'autres choses ne changent pas voir même empirent (violence, armes atomiques...) ? Ne faudrait-il admettre alors que le progrès historique est un mythe, une falsification ? Mais cette « falsification « ne peut-elle donner aucun fruit ? Quel sens donner donc au progrès historique ? Quelle fonction ce mythe qui tranche dans le réalité, peut-il avoir pour l'humanité ? N'est-il qu'une illusion embarrassante, voire dangereuse ou peut-il être bénéfique à l'humanité ? C'est ce que nous essaierons de comprendre pour finir.

« b) Hegel a pour se faire, montré le rôle du négatif dans l'histoire.

Adaptant ladialectique aux phénomènes historiques (dans la Raison dans l'Histoire ), il montre en quoi un événement négatif « conduit », en tant qu'il est dépassé,toujours à un mieux.c) Pour Hegel il y a donc un progrès historique qui s'identifie avecl'humanisation, la spiritualisation du monde.

Par son activité l'hommetransforme le monde, se l'approprie.Problème : Cette conception pose comme nécessité que le cours des chosessoit polarisé en direction du « mieux ».

Elle donne une représentationnécessaire des actions humaines ce qui aboutit à la négation de la libertéhumaine.

D'autre part cette représentation amène à mettre de coté tout cequi ne correspond pas avec l'idée du progrès, on les repousse comme desévénements mineurs, marginaux ou réactionnaires.

L'Histoire est donc ainsi laproie de l'idéologie et de la propagande.

Transition : Ne faudrait-il alors considéré que dans cette optique le progrès historique serait plutôt un mythe qu'une réalité historique ? 2 .

Le progrès historique est un mythe parce que le mal perdure malgrétous les progrès.

a) On présente souvent l'avènement de la démocratie comme un progrès sans mesure.

Cette affirmation n'est-ellepas un peu trop manichéenne ? En effet si la démocratie a permis l'amélioration des conditions de vie et lapropagation de la culture, il n'en faut pas pour autant négligé que son instauration passa par la « Terreur », ladécapitation systématique de ceux qui s'opposait à la manière dont elle se déployait ou simplement de ceux que larumeur désignaient comme des réactionnaires.

De la même façon, il ne faut pas oublier que si la démocratie a permisde grande chose, certains (peut-être même de plus en plus) souffrent de la misère, de l'exclusion etc.b) Dans cette optique le progrès historique apparaît comme tout relatif, car rien n'assure que « tout ira de mieux enmieux ».

Il est un mythe, et peut devenir une idéologie : le progressisme, qui consiste a prêcher la confianceaveugle dans le déroulement des choses, ce qui ne peut aboutir qu'à une forme d'optimisme béat qui fini parengager, celui qui en fait une profession de foi, dans la négation de tout ce qui va mal sur le mode du : « on ne faitpas d'omelette sans casser des oeufs ».Problème : Le mythe du progrès historique conduit à nier la liberté des hommes, en présupposant que le progrès esten marche nécessairement dans toutes les actions, on nie la liberté des hommes mais surtout on les« déresponsabilise ».

Puisque tout ce qu'ils font les conduira inéluctablement vers le même bonheur parfait, pourquois'embêteraient-t-ils à faire le bien, qui est toujours contraignant, à préféré une action morale à une action égoïste,à préféré le bien général de leur espèce à leurs petits plaisirs particuliers ? Transition : Mais alors comment définir le progrès historique qui peut sans doute être une réalité mais en aucun cas une nécessité ? Et comment comprendre la fonction de son mythe ? 3 .

Le progrès historique est un mythe qui donne un sens à la réalité.

Il l'organise et la tourne vers le futurmais il ne doit pas en masquer toute la complexité.

a) Le mythe du progrès nécessaire est un outil idéologique qui peut servir les intérêts de l'humanité mais aussi lesdesservir.

Le progrès n'est une réalité qu'en tant qu'il n'est pas nécessaire mais seulement contingent, il est soumisà la responsabilité des hommes.

Le mythe du progrès nécessaire les déresponsabilise, il travail donc contre lesprogrès chaotiques mais réels de la morale.b) Les actions des hommes ne sont pas toutes décidées à l'avance (que ce soit par dieu, la providence, le diable,l'esprit), elles sont libres et par conséquent sans garanties de succès.

Dans l'histoire l'homme s'expérimente,accumulant des leçons pour enrichir son présent et éclairer son avenir.

Les actions des hommes, ils en sontresponsables, en elles ils s'engagent vers un mieux ou un pire, un progrès ou un déclin.c) Le progrès peut donc en tant que mythe (mais jamais en tant qu'idéologie) donner espoir, donner la forcesuffisante aux âmes simples (Celles qui ne parviennent pas à voir la nécessité de l'action morale en elle même) pouragir bien, agir mieux.

C'est à dire que le mythe du progrès historique peut favoriser l'avènement du progrès réelcomme il peut sur le mode de l'idéologie le contrarier.

Mais l'histoire elle-même doit être sans cesse réinterrogée parles historiens, sans cesse remise en question sur le mode scientifique, afin que ce mythe ne s'épuise pas enidéologie, rien ne doit, au nom du progrès ou de quoi que ce soit, être caché à la mémoire des peuples (leurgrandeurs comme leurs bassesses passées) afin qu'ils s'enrichissent de leur passé pour se tourner en touteconnaissance de cause, responsablement donc, vers leur futur.. »

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