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Les progrès de la physiologie

Publié le 22/02/2012

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(1848-1878) L'oeuvre de Claude Bernard. Dès le XVIIIe siècle, quelques naturalistes et physiologistes ont éclairé d'un jour nouveau l'étude de la vie et des êtres vivants en recourant à l'expérimentation plutôt qu'à la spéculation abstraite. Au début du XIXe siècle, François Magendie (1783-1855) se pose comme leur héritier. D'esprit sceptique, il subordonne la théorie à l'expérience, privilégiant le travail de laboratoire et, tout particulièrement, la vivisection animale. Professeur au Collège de France, il critique à peu près toutes les découvertes physiologiques de son temps, prenant à partie ses confrères qui expliquent les manifestations de la vie par l'influence d'un mystérieux «principe vital». C'est auprès de Magendie que Claude Bernard (1813-1878) découvre sa vocation pour la physiologie expérimentale. L'élève surpasse rapidement le maître, dont il dépasse l'empirisme par de rigoureuses méthodes d'investigation. Bernard démontre la nature physicochimique des phénomènes physiologiques grâce aux connaissances scientifiques qu'il a acquises parallèlement à ses études de médecine et aussi grâce au concours de maîtres tels que Marcelin Berthelot.

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