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La publicité: instrument de la société de consommation ?

Publié le 16/08/2012

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Le premier élément qui nous permet de considérer la publicité en dehors de la société de consommation est l’art. Plusieurs graphistes de publicité la considèrent comme un art a part. Ainsi, en 1950 est fondé l’Alliance graphique internationale (AGI) par l’amitié de cinq graphistes : Jean Picart Le Doux, Jean Colin, Jacques Nathan, Fritz Bühler, Donald Brun a l’occasion d’une exposition a Bâle. Deux années plus tard cette alliance deviendra officielle. Cette organisation aura deux objectifs : le premier est de renforcer la coopération entre artistes graphiques dans le monde entier, le deuxième de faire connaitre au grand public l’art graphique moderne. Le travail de cette alliance en ce qui concerne la publicité est de la rendre plus symbolique que réaliste (représentation de l’objet fidele a lui même). Elle donnera naissance en 1955 à la première exposition portant sur « l’art publicitaire « au Musée des Arts décoratifs à Paris. Les graphistes cherchent ainsi à démontrer qu’il existe vraiment un art publicitaire et la qualité des graphistes travaillant sur cette branche. Les artistes du monde entier y présenteront leurs travaux et étudieront thématiquement le rôle de l’art graphique dans l’industrie et le commerce (industries comme Shell, Coca-Cola etc.) mais aussi dans le cercle social avec des affiches de campagne d’intérêt général (Unesco, Croix-Rouge).

« Cependant, malgré qu'elle soit accusée d'être l'arme de la société de consommation, la publicité a réussi à devenir plus qu'un instrument. Le premier élément qui nous permet de considérer la publicité en dehors de la société de consommation est l'art.

Plusieurs graphistes de publicité la considèrentcomme un art a part.

Ainsi, en 1950 est fondé l'Alliance graphique internationale (AGI) par l'amitié de cinq graphistes : Jean Picart Le Doux, Jean Colin, JacquesNathan, Fritz Bühler, Donald Brun a l'occasion d'une exposition a Bâle.

Deux années plus tard cette alliance deviendra officielle.

Cette organisation aura deuxobjectifs : le premier est de renforcer la coopération entre artistes graphiques dans le monde entier, le deuxième de faire connaitre au grand public l'art graphiquemoderne.

Le travail de cette alliance en ce qui concerne la publicité est de la rendre plus symbolique que réaliste (représentation de l'objet fidele a lui même).

Elledonnera naissance en 1955 à la première exposition portant sur « l'art publicitaire » au Musée des Arts décoratifs à Paris.

Les graphistes cherchent ainsi à démontrerqu'il existe vraiment un art publicitaire et la qualité des graphistes travaillant sur cette branche.

Les artistes du monde entier y présenteront leurs travaux et étudierontthématiquement le rôle de l'art graphique dans l'industrie et le commerce (industries comme Shell, Coca-Cola etc.) mais aussi dans le cercle social avec des affichesde campagne d'intérêt général (Unesco, Croix-Rouge).En effet, l'élément social est peut aussi devenir objet de publicité, ce qui la sort totalement du cadre commercial ou de consommation.

La publicité devient alorspolitique.

La politisation de la publicité prend un essor dans les années 60.

On conteste les guerres dans le monde (Algérie, Vietnam).

Surtout avec Mai '68, lesaffiches reprendront une activité importante.

Des posters de personnages significatifs du mouvement tels que Che Guevara, Bob Marley ou seront visibles sur lesmurs.

John Lennon sera le premier à se servir de la publicité pour soutenir « la paix » qui ne se vend pas.

Le 15 décembre 1969 une campagne d'affiches sera débutéedans 12 capitales du monde avec le slogan « LA GUERRE EST FINIE ! Si vous le voulez.

Joyeux Noel, John & Yoko ».

Lennon s'expliquera en disant qu'il vend lapaix, comme d'autres vendent des produits.

Ces affiches avaient certainement un côté humoristique mais d'autre part fait réfléchir les gens. En conclusion, il se peut que la publicité fût à l' origine un instrument de la société de consommation, mais maintenant elle signifie beaucoup plus.

Même si cettedernière suscite les réactions de certains, il faut admettre qu'elle est devenue une culture à part portant les indices de son temps.

Grâce à elle nous pouvons retracer lavie quotidienne allant des « Trente Glorieuses » jusqu'aux années 2000. Bibliographie: *BAUDRILLARD, Jean, La société de consommation, Poche, Gallimard, 1970* DAUMAS, Jean-Claude, Consommation de masse et grande distribution, Une révolution permanente (1957-2005), Vingtième Siècle, n° 91*LANGLOIS, Simon, Nouvelles orientations en sociologie de consommation, Presses universitaires de France, l'Année sociologique, 2002/3, Vol.

52PACKARD, Vance, Persuasion clandestine, Bleustein-Blanchet Paris, Calmann-Lévy, 1958. »

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