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La puissance industrielle des USA

Publié le 14/04/2013

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Depuis les années 70, l'hégémonie industrielle américaine est remise en cause par la concurrence étrangère. Un recul des industries traditionnelles a lieu, entraînant une chute de sa part de marché dans le PIB (22 % en 1992 contre 40 % en 1960) et dans la production industrielle mondiale (-35 % entre 1950 et 1993).

« Les constructeurs automobiles japonais s'associent avec des firmes américaines (Mazda/Ford) afin d'échapper aux mesures protectionnistes.

Ils pratiquent la politique des «implants» (production de voitures bas de gamme avant de s'attaquer aux voitures de luxe).

Désormais, les firmes japonaises produisent (sous leur nom ou celui d'une marque américaine) sur le territoire américain : les cinq grands constructeurs japonais {Honda, Toyota, Nissan, Mazda, Mitsubishi) contrôlent 15 % de la production en 1992.

1 RENAISSANCE INDUSTRIELLE 1 Si les États-Unis sont fragilisés par la perte de leur position dominante, ils demeurent une puissance industrielle incontestable (premier producteur d'aluminium, de caoutchouc et d'automobiles en 1997).

L'automobile.

Les trois géants de l'automobile (GM, Ford et Chrysler) occupent 14 % de la production mondiale et les 3/4 de la production américaine emploient 1,2 mil­ lion de salariés.

C'est essentiellement grâce aux mesures financières (emprunt de 1,8 mil­ liard de$ accordé en 1979 à Chrysler) et aux accords d'auto-limitation (en 1985, 28 pays s'engagent à ne pas toucher plus de 20 % du marché américain) que l'industrie de l'auto­ mobile a pu redémarrer.

En fusionnant avec !'Allemand Dairnler-Benz, Chrysler devient en 1998, le troisième constructeur mondial.

® La chimie : un secteur solide En 1996, les États-Unis détiennent un quart de la production chimique mondiale avec un chiffre d'affaires de 375 milliards de dollars.

Quatre grandes sociétés améri­ caines (Du Pont de Nemours, Johnson and Johnson, Dow Chemical, Merk) dominent ce secteur.

En 1996, Du Pont de Nemours est la première firme mondiale de chimie (plastiques, fibres synthétiques) fournissant les trois-quarts de la demande mondiale.

® Des structures de reconquêtes Ulliance avec les groupes japonais amène des capitaux nouveaux et permet le dévelop­ pement des nouvelles technologies (l'acier-carbone pour la sidérurgie) et dynamise la produc­ tion (association de constructeurs automobiles Kawasaki/Annco) et la vente (GM vend des petits modèles du groupe japonais Suzuki sous sa propre marque).

® Une restructuration Une restructuration a entraîné la rénovation technologique des ateliers de montage et de produc­ tion (robotisation), la fermeture d'usines, la réduction des effectifs, des délocalisations (60 % d'emplois en moins dans la sidérurgie entre 1992 et 1995).

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Bénéfice net: 47 .....

de dolan.

Non lbre d'employ6s : 600000.

Nombre de véhicules produits : 8,7 mlllons.

Des inlnes dans 27 pays et 190 pays c:ommerdatl- sent tes marques de GM.

Source : l!Expanslon, 1711211998.

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