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La quantité et le corps

Publié le 13/06/2012

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B. Le premier effet formel de la quantité.

1. Effet formel primaire et secondaife. - Par le fait de sa quantité, le corps est étendu, situé dans un lieu, mesurable et divisible, impénétrable. Parmi ces effets formels (ou conséquences naturelles de la quantité), on peut encore distinguer l'effet primaire, c'est-àcdire celui qui est nécessairement lié à la quantité et sans lequel celle-ci ne pourrait être, et les effets secondaires, à savoir ceux qui pourraient n'être pas donnés avec la quantité.  

2. La divisibilité interne, effet formel primaire. - Nous avons déjà marqué (284) que la divisibilité interne, c'est-à-dire la propriété d'avoir des parties extérieures les uns aux autres, est ce qu'il y a de plus fondamental dans la quantité. Il nous reste à indiquer les conséquences de cette propriété.

« Fig.

3',.

FIGURE POUR LES ,, Mi:TÉORES' DE DESCARTES.

(Di~jeours Il : LPs Vapeurs et les Exhalaisons.) priétés.

(Principes, 1, c.

Lx.) -La substance se ramène donc, en fin de compte, à l'attribut principal (celui dont tu us les autres dépendent) et, par le fait même, nous dirons que l'âme n'est que pensée et que Je corps n'ost rien d'autre que l'étendue géométrique à trois dimensions 1 • C'est à cette doctrine que DESCARTES se réfère en affirmant qu'il ne reçoit " point de principes en physique qui ne soient aussi reçus en mathéma­ tiques"· (Principes, III, c.

LXIv.) • Que si après cela nous voulions dépouiller celle même substance de tous ces attributs qui nous la font connaître, nous détruirions toute la CQllnais­ sance que nous en avons, el ainsi nous pourrions bifm à la vérité dire quelque ~hose de la substance, mais tout ce que nous en dirions ne consisterait qu'en paroles, desrruelles nous ne concevrions pas clairement et distinctement la signification.

• (1) Principes de la Philosophie, 1re partie, c.

LIU (A.T., IX, 48) : • Mais encore que tout attribut soit suffisant pour faire connaître la substance, il y en a toutefois un en chacune qui constitue sa nature ou son essence, et de qui tous les autres dépendent.

A savoir : l'étendue en longueur, largeur et profondeur constitue la nature de la substance corporelle; et la pensée cons­ titue la nature de la substance qui pense.

Car tout ce que d'ailleurs on peut 11: TRAITÉ DE PHILOSOPHIE T.

I.

•. »

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