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QUATRE JEUNES FILLES A AASGAARDSTRAND

Publié le 09/09/2012

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Cette oeuvre ne doit pas être confondue avec celle, plus connue, intitulée Les Jeunes Filles sur le pont (Oslo, Nasjonalgalleriet) où trois petites filles, l'une en blanc, une autre en rouge, la troisième en vert, s'appuient co ntre le parapet d'un pont et regardent l'eau...

« QUATRE JEUNES FILLES A AAS GAARDSTRAND 1905 Peintre norvégien Anal yse ..- ce tte œu vre ne do it pas être confondu e avec celle, plu s connu e, intitu lée L es J eunes Filles sur l e p ont (O sl o, Nas jo nal gallerie t) o ù trois pe tites fill es, l'une e n blanc, une a utr e e n rou ge, la t roi­ siè m e e n ver t, s'a ppui e nt contre le p ara pet d ' un pont et r ega rdent l'ea u.

Selo n l es plu s r éce ntes étud es, ce derni er t a bleau f ut certainem e nt peint ava nt 1901 alo rs que le nô tre est d até de 1 905.

On peut do nc dan s ce cas p ar ler d 'une ré p l iqu e.

L a diffé re n ce consis te dan s le no mbr e e t la p ositio n d es jeunes fill es : ici n o us voyo n s quatre e n fants do nt la pre m ière est t o urn ée vers l'o b ser ­ vateur m ais do nt le v i sage est pri vé de to ute indi­ catio n physio no miqu e.

Ce déta il, que l 'on p e ut co n s idére r comm e une lib re int erpr é ta tio n p ar l'artis te de la l eço n i mpr ess ionni s te , acc roît l e sentim ent d'angoisse qui se dégage de l'e n sembl e du paysage ; le fond, où figure la m êm e mai son blan ch e e ntourée d 'un mur d'où d ép asse la vaste f ro nda ison d ' un arbre, offre une vers io n plu s a nti­ conformi ste d es couleurs : d es tra its de pin cea u roses , ro u ges et b le u s -sur le po nt -attiren t n o tre a ttentio n et su scitent l'inq u iétud e.

C'es t un pas vers la v is io n express ionni ste d e la r éalité : l 'a rtis te tra n sp ose sur la to ile la r éalité int ér ie u re qui vie nt se superpose r à l'ob servatio n de l 'o b jet.

L e la n gage d e Mun ch n 'e n est p as m oin s lié a u symb olism e : c'es t d an s ce sens que do it ê tre int erpr é té le c ho ix des coule urs d es vête m e nts d es fillettes, comm e le ur positio n, a llusio n à l'espo ir que la je unesse m et d ans l' ave nir.

Huile sur toile 126 x 126 cm Détail L'œu vre C S igné e en bas à droite « E.

Munc h», l'œ uvre est datée d e 1905.

O n put voir la toile en 191 2 à Co logne, à l'exposit ion des Artistes indé pendants où fur e n t éga leme nt accuei llies les œuv res de Céza nne, de Van Gogh et de Ga uguin , reconn u s comm e p èr es de l'expressio nnism e.

En 1949 , la toile fut acqu ise par le musée aup r è s du m é cène Gesche nk K olner.

L e m u sée Wall raf -Ri chartz possè de d 'm pres œuvres de Munc h et notamment Les Troi s Ages d e la femm e , L a F illette e t la M er et L e C ha mp .

Couleurs et techniques picturales dans l'œuvre de Munch + L es toiles d e Mu nch ont été tr ès altérées p ar l 'h ab i tud e qu 'ava it l'art is te de l es exposer aux a ge nt s a tm osphériqu es.

L es peintures qu'il l ai ssa à sa m o rt (19 44) dan s son ate lier d 'O slo éta ie n t d éjà d an s un état d éses pér é.

No us pos séd o ns un témoi g n ag e dir ect p ar les écrits du critiqu e Ja ppe Nil sse n , a mi de l' a rtis te , qui re l ate comm ent ses tableaux é ta ie n t p e ints de f aç on à ce que la cou - Du mê me peintr e : PICT O 899 à 899c © N ardini Editor e.

1994.

Liriade pour l'édit ion française , 1994.

leur p én è tre da ns la to ile jusqu'à n e fair e plu s qu 'un.

P ar ce procé d é, Mun ch che rc h a it à do nner une lumi ère int érie ure à ses œ uv r es.

S 'ajo utait à cette t echniqu e l'h a bitude d e lai sse r ses toiles exposées aux int emp éries, ce que le pe int re appe­ lait «un rem èd e de cheva l ».

D ' apr ès lu i, l es phé­ n o m èn es atm osphériqu es « d onnaie n t à ses tab leaux le m e illeur des verni s ».

P hoto R heinisc hes B ilda rchiv Kbln.

32-32. »

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