Quel besoin a-t-on de chercher la verité ?

« des hommes. 2.

L'homme peut-il se passer de cette recherche ? · Mais, même ceux qui choisissent de s'en remettre à des croyances, qui refusent une certaine idée de la recherche de la vérité, tend tout de même, involontairement pour cet axe. · Nous pouvons comprendre qu'une personne, lorsqu'elle a connaissance d'une opinion puisse préférer trouver une nature stable à sa connaissance plutôt que de se contenter d'une opinion seule. · On désir la vérité, naturellement.

Le refus dont nous venons de parler concerne ce que l'on nomme la Vérité, majuscule et éternelle, grande et unique.

Mais à cette Vérité, s'ajoutent d'autrevérité, liées à l'expérience journalière de chaque homme.

Il apparait clairement que, dans sa vie,l'homme désir toujours, c'est-à-dire, pour reprendre ici le sens donné par Spinoza et Hobbes, tendvers la vérité. · La vérité ne s'appréhende jamais entièrement.

Le doute, que nous avons vu tout à l'heure concernant le philosophe, est aussi présent pour l'homme en général.

On veut toujours se faire sapropre opinion.

Le besoin de chercher la vérité est certainement situé dans ce sens. · L'homme est un être libre, par nature, il est libre de ses choix, de ses opinions aussi.

De là, une nécessité pour lui de toujours chercher à savoir ce qui est vrai, c'est-à-dire, comme nous l'avons vu,« la vérité consiste dans l'accord d'une connaissance avec son objet » (Kant, Critique de la raison Pure ).

Cette volonté de faire le rapport entre connaissance et objet est clairement à la portée, mais aussi un désir, de chaque homme. · La recherche de la vérité est donc ce qui permet à l'homme de sortir de l'erreur.

Si l'erreur est humaine, sa répétition ne l'est pas.

L'homme, seul, peut se débarrasser de ses erreurs, voir de latromperie et du mensonge des autres, en recherchant la vérité. · Ainsi comprise, la recherche de la vérité permet à l'homme de ne pas se corrompre, de toujours conserver son libre arbitre, de ne pas céder à la fausseté.

Une recherche de la vérité permet donc àl'homme de s'améliorer. 3.

Y a-t-il donc un besoin, et, si tel est le cas, lequel ? · L'homme, nous ‘lavons vu, peut être sujet à la recherche de la vérité : il peut s'étonner, chercher à améliorer ses connaissances, avancer dans la science face à la croyance.

Mais nous avons vu,aussi, que cette recherche pouvait effrayer certains hommes, et les mener à un refus de touterecherche. · Mais la quête de vérité de l'homme est, tout de même, présente en chacun.

Les scientifiques, comme les philosophes la recherche aux niveaux els plus élevés, mais tout homme, dans la conduitede son existence, cherche inlassablement à discerner le juste du faux, l'accord entre la chose et cequ'il en conçoit. · La recherche de la vérité correspond, pour l'homme, à un besoin de vivre ensemble.

En se tournant vers la vérité, sans qu'elle soit métaphysique, mais juste physique, une vérité plutôt qu'unmensonge, l'homme se montre en tant qu'esprit libre, apte à assurer sa survie en préférant laconnaissance plutôt que la méfiance. · Sans être totalement idyllique, le besoin de recherche de la vérité peut donc se traduire ainsi : un comportement purement humain de la part de l'homme.

Humain en ce qu'il harmonise les relations,permet le dialogue, sans jamais buter sur une proposition. « On doit exiger que je cherche la vérité, mais non que je la trouve.

» Diderot, Pensées philosophiques . · Cette phrase de Diderot résume ainsi notre propos.

L'homme, en tant que tel, doit rechercher la vérité, il se doit de passer au dessus des mensonges et de la fausseté.

Mais, encore une fois, nousnotons ici que la vérité, en elle-même, n'est pas un besoin pour l'homme. · Il est ainsi vital pour l'homme de toujours chercher la vérité, vital en ce que cela l'accomplit en tant qu'homme.

Le besoin que nous recherchions est donc celui-ci : besoin de devenir un homme. Conclusion.. »