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Qui était CAMILLE DESMOULINS ?

Publié le 27/02/2008

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desmoulins
Le 12 juillet 1789, les habitués des jardins du Palais-Royal purent voir un jeune orateur au chapeau garni d'une feuille verte (la couleur de l'espérance) juché sur une chaise et prêchant la révolte au nom de la démocratie. Deux jours plus tard, la Bastille était prise et Camille Desmoulins (né à Guise, le 2 mars 1760) s'était fait applaudir par le public parisien. Après de brillantes études au lycée Louis-le-Grand, où il eut comme condisciple Robespierre, le jeune homme avait fait son droit pour devenir avocat. Mais son éloquence était médiocre (il bégayait) et sa véritable vocation était le journalisme.
desmoulins

« Fils d'un lieutenant général du bailliage de Guise, Camille Desmoulins effectue ses études au Collège Louis le Le 12juillet 1789, alors que les troupes royales se rapprochent de Paris et que Louis XVI vient de renvoyer Necker, ilharangue les Parisiens dans les jardins du Palais royal.

Après les événements de juillet, il publie un journal en faveurde la Révolution, "Les Révolutions de France et de Brabant" et devient membre du club des Cordeliers.

Il est alorsproche de Robespierre et opposé à la politique de Brissot.

Il refuse la Déclaration de guerre.

Après le 10 août 1792,Desmoulins devient secrétaire général du ministère de la Justice alors que Danton est ministre.

Il appuie la chute desGirondins en publiant une "Histoire des Brissotins".

Lorsque la Terreur devient le système de gouvernement, il évoluevers le centre en réclamant plus de clémence.

Il est arrêté en même temps que Danton.

Condamné à mort sanspouvoir présenter sa défense, il est exécuté le 5 avril 1794.

Sa femme Lucile est exécutée huit jours plus tard.

Desmoulins, Camille(1760-1794) Journaliste et homme politique français, révolutionnaire.Le 12 juillet 1789, il appelle aux armes la foule réunie dans les jardins du Palais-Royal.

Il est l'un des meneurs lors dela prise de la Bastille, point de départ de la Révolution française.

Cofondateurs du club des Cordeliers, conventionnelmontagnard, il soutient Danton contre le comité de salut public dans son journal, Le Vieux Cordelier.

Il s'oppose à latyrannie de Robespierre au plus fort de la Terreur.

Il est guillotiné avec Danton et plusieurs autres le 5 avril 1794, etsa femme Lucile le 13 avril.. »

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