Radeau de la Méduse, le [Théodore Géricault] - étude du tableau.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Commentaire de tableau romantique : Le Radeau De La Méduse Le tableau que nous allons étudier est une création de Thédore Géricault réalisée en 1819 (dans le courant romantique) intitulé Le Radeau De La Méduse qui est actuellement exposé au musée du Louvre à Paris.

Cette peinture est une huile sur toile qui mesure 491x716 cm (ce qui est immense).

Elle à été inspirée à Géricault par le naufrage du navire nommé La Méduse en 1816.

Ce navire avait coulé par la faute d'un capitaine inexpérimenté ce qui provoqua un scandale politique, les cent quarante -neuf survivants s'étaient entassés sur un radeau où ils durent rester durant vingt-sept jours avant qu'un navire ne secoure les quelques quinze passagers qui restaient et qui avaient dû se livrer à des actes de cannibalisme pour subsister. Dans cette analyse, nous étudierons tout d'abord la présence et la puissance de la nature.

Ensuite, nous verrons l'espoir et la perte d'espérance exprimés dans ce tableau et enfin, nous analyserons l'instabilité et la mélancolie des personnages. Tout d'abord, nous pouvons constater que la nature est gigantesque et toute-puissante.

En effet, mis à part le radeau, quasiment aucune construction humaine n'est visible sur le tableau (C.F.

dernier paragraphe sur les sentiments, un navire est présent sur le bateau mais presque invisible a l'œil nu).

Nous pouvons aussi distinguer une immense vague prête à engloutir cette embarcation de fortune ainsi qu'un ciel noir, orageux qui laisse présager une tempête. La nature a deux côtés, un aspect sombre faisant penser à la fin des personnages et à la destruction du radeau et un autre éclairé avec un morceau de ciel bleu qui représente l'espérance de la venue des secours.

Nous pouvons donc dire que les personnages sont impuissants face a cette nature dangereuse et destructrice. Ensuite, nous devinons plusieurs sentiments différents au sein des personnages.

En effet, certains (sur la gauche du radeau) sont morts, agonisants ou désespérés et d'autres (sur la droite) agitent des vêtements, font des signes et hurlent probablement en direction du minuscule navire que l'on peut distinguer sur la ligne d'horizon.

Nous pouvons constater la structure pyramidale du tableau, à gauche les personnages décédés forment une pyramide éclairée par les rayons du soleil, ils sont au premier plan pour être mis en évidence et une autre pyramide formée par les personnages qui ont encore de l'espoir (gauche du tableau). Pour finir, nous pouvons affirmer que ce tableau démontre l'instabilité des naufragés et leur mélancolie.

En effet, les personnage sont soumis : toute tempête, vague ou trop fort vent a le pouvoir de tous les tuer.

Leur radeau est une embarcation sommaire construite avec le bois du bateau, ils n'ont pas de quoi se nourrir et tout ceci les plonge dans un désespoir lisible sur leurs visages.

Ce tableau montre l'horreur, la souffrance et la tristesse de ces hommes.

Au premier plan, nous pouvons distinguer un vieillard tenant son fils inconscient ou décédé dans ses bras, à gauche du radeau, un homme est couché dans une posture horrible, la bouche ouverte et les yeux exorbités.

L'effet d'horreur est amplifié par la lumière se reflétant sur les cadavre, d'un type couramment utilisé dans les œuvres romantiques.

Ces personnages sont très tristes, on peux par exemple citer la femme tenant un homme par l'épaule et regardant le ciel ainsi que le vieillard «pleurant» son fils. En conclusion, ce tableau est une peinture romantique car elle traite beaucoup de la grandeur et de la puissance de la nature (qui est un topos du romantisme) et elle exprime les sentiments et pensées des personnages.

Cette toile montre l'horreur de ce fait historique et le désespoir des naufragés.

En plus du côté romantique, cette œuvre à aussi une portée politique, en effet, outre le fait qu'elle était précurseur du mouvement romantique, sa violence a choqué l'opinion publique, ce pourquoi elle a tout d'abord été rejetée en France.

Ce tableau a inspiré beaucoup d'artistes contemporains avec par exemple Hergé (Tintin, couverture de Coke en Stock), il est même cité par Emile Zola dans L'assomoir (Chapitre III, page 114).. »