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Le Rationnalisme Au 19E Siecle

Publié le 17/01/2011

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INTRODUCTION

Le XIXe siècle semble nous offrir l’occasion d’une étude approfondie du terme de rationalisme. Celui-ci en reconnaissant la suprématie de la raison et de l’esprit critique comme seules sources possibles de toute connaissance réelle, alimente via ses principes toutes les évolutions qui ont lieu au cours de ce siècle.

L’idée de la mobilité incessante, un autre trait du rationalisme, parcourt tout le XIXe siècle en trouvant sa propre expression à la succession des régimes politiques, des révolutions, des coups d’Etat, des courants littéraires. Au centre de toute pratique, c’est la liberté et l’indépendance individuelle et du groupe social qui sont mises en priorité contre les idées reçues du passé. Ainsi, ce siècle apparait profondément bouleversé par des événements aux domaines économique, social et politique tout en annonçant le passage à une nouvelle societé. Plus précisement, on se trouve face aux changements radicaux dans l’organisation de la societé touchant toutes les expressions de la vie en societé, c’est-à-dire de l’organisation juridique, politique, éducative jusqu'à l’apparition d’une nouvelle classe sociale, celle des ouvriers.

Dans cette étude, on va tenter de mettre au jour les raisons qui ont conduit à la naissance des trois régimes politiques de l’époque (Libéralisme, Démocratie, Socialisme), les changements qu’ils ont apportés en ce qui concerne l’amélioration de la condition humaine et, enfin, la Révolution Industrielle étroitement liée à la nouvelle classe sociale des ouvriers. Ainsi, notre approche ne va pas être centralisée aux trois courants littéraires (Romantisme, Réalisme, Symbolisme) qui ont donné naissance à trois écoles, à trois conceptions de l’art, mais on va suivre une approche plutôt sociologique. 

 

Pour conclure cette introduction, on doit tenir toujours en compte que tous les trois régimes politiques, mentionnés au-dessus, ont comme point commun d’être dirigés contre l’ordre établi : Ancien Régime pour le Libéralisme, Libéralisme pour la Démocratie et Révolution Industrielle pour le Socialisme. 

LE LIBERALISME

Avant de passer examiner les conséquences de l’application du Libéralisme au groupe social, on doit faire un examen court sur les principes essentiels de ce système.

Contrairement à l’ère actuelle, le Libéralisme au 19e siècle ne se limite pas à une philosophie économique, mais il présente un caractère plus global, en influençant tous les aspects de la vie sociale ainsi qu’en inspirant  des sentiments nobles et les vertus les plus hautes. Plus précisément, il devient une philosophie sociale, individualiste car elle place au centre de tous la raison de l’individu. C’est- à -dire que l’esprit doit chercher lui-même la vérité, libéré du respect aveugle du passé et des préjugés. Par conséquent, le Libéralisme s’oppose avec force à l’absolutisme de l’Ancien Régime et aux dogmes imposés par l’Eglise.

En même temps, il supporte la vertu du dialogue à travers la confrontation des points de vues, c’est pourquoi au niveau politique, il insère presque immédiatement le parlementarisme. Mais, son intervention ne se limite pas seulement à ce point. Sa cible essentielle reste toujours de réduire tout pouvoir absolu, la monarchie absolue, en appliquant le principe de la séparation des pouvoirs. De plus, l’Etat, selon la philosophie du Libéralisme, doit être restreint au rôle d’un gendarme en laissant jouer librement l’initiative privée ou collective ainsi que la concurrence.

A ce niveau, au début du 19e siècle le Libéralisme devient une force révolutionnaire en prônant une société caractérisée par la liberté de pensée des individus et par le droit à la propriété.

Malgré tous ses principes novateurs à l’époque, il est significatif que le Libéralisme dans son application devienne la doctrine qui sert le mieux les intérêts d’une certaine classe, celle de la bourgeoisie. Celle-ci, à  travers ce système, réussit à se protéger par un retour possible de l’aristocratie et par la montée des couches populaires. L’adoption du suffrage censitaire révèle l’intention de contrôler l’accès au pouvoir, ainsi qu’à toutes les fonctions publiques et administratives. De cette façon, tandis qu’on proclame l’égalité juridique de l’individu, on arrive à constater le maintien de l’inégalité sociale. Ce fait a lieu surtout par le caractère transactionnel adopté par le Libéralisme en pratique. Celui-ci s’incarne par la place accordée à l’argent qui semble matérialiser les relations sociales, en devenant le facteur primordial de la mobilité sociale, des biens et des personnes.

Afin de comprendre mieux le rôle de l’argent dans la société bourgeoise, on devrait s’appuyer sur certains exemples précis et significatifs de l’époque. Premièrement, l’adoption du suffrage censitaire, selon lequel il faut atteindre les 300F pour devenir électeur, exclut du droit de vote et de la plénitude des droits politiques la majorité de la population, en créant deux catégories des citoyens. Ainsi, en pratique, on parle d’une doctrine conservatrice qui, au lieu de remettre au peuple le pouvoir qu’il a arraché au monarque, il le réserve à une élite. De plus, le slogan de l’époque « Enrichissez-vous « reflète le pouvoir de l’argent qui devient avec l’éducation, une condition préalable essentielle pour l’ascension sociale d’un individu.

Mais, au moment où on passe à examiner un phénomène social, on doit toujours prendre en considération les temps et la réalité dans lesquels il se développe. L’argent permet d’échapper aux contraintes de la naissance, de la tradition, au conformisme de petites communautés cloisonnées, où l’insertion d’un individu provenant d’une classe inferieure est vraiment impossible. Dans cette perspective, on doit tenir en compte que le Libéralisme se définit aussi par opposition à  la notion d’absolutisme et dans cet esprit  il a obtenu de tracer des frontières, de limiter le pouvoir par l’adoption de la Charte(1814). Ce fait constitue la première fois où une règle, autrement dit un contrat, fixe et précise les relations entre les pouvoirs. Ainsi, le Libéralisme réussit à aller un pas en avance en comparaison de l’Ancien Régime en ce qui concerne la protection de la liberté individuelle. Parallèlement, il ne se présente pas hostile à la monarchie car la dernière constitue, en même temps, une garantie contre les poussées démagogiques et les violences populaires.

Par ailleurs, le souci de la liberté de la part du Libéralisme s’étend à la reconnaissance de la liberté d’opinion et à celle d’expression. Il semble que la possibilité offerte à chacun de se faire une opinion et non de la recevoir toute faite, est une des principes essentiels du Libéralisme. Par conséquent, la liberté de discussion parlementaire et de presse sont les résultats logiques de la reconnaissance des opinions individuelles.

En outre, la régénérescence de l’enseignement devient une des cibles essentielles du Libéralisme. La prédominance de l’Eglise sur ce domaine doit être limitée, car les Libéraux visent à une éducation ouverte, débarrassée de tous les dogmes imposés par le clergé. Plus précisément, avec la loi de 1833, chaque commune est forcée d’entretenir une école primaire pour l’apprentissage d’un savoir de base comme la lecture, l’écriture, certaines connaissances en histoire et en géographie. Pourtant, l’accès aux lycées reste le privilège d’une élite et la préoccupation des Libéraux est centralisée à l’enseignement secondaire qui forme les futurs électeurs. A savoir, le bac et les diplômes, en général, constituent à la fois une barrière et un niveau qui offrent la possibilité d’une promotion sociale, mais à ceux qui ne présentent pas de qualifications universitaires, sont réservées des fonctions subalternes dans la societé.

En guise de conclusion, la societé libérale constitue sans doute une societé en mouvement, caractérisée par une grande fluidité et elle place aux mains de l’individu et à son intelligence la responsabilité de l’amélioration de ses conditions de vie au moyen de l’argent et de l’instruction. Mais, en même temps, elle devient, en pratique, une societé illégale. Cette ambigüité qui se dégage de la societé libérale sera, ensuite, mise en cause par la démocratie.  

 

 

 

 

 

 

 

LA DEMOCRATIE

A l’ère actuelle, il semble que la démocratie ne constitue qu’un développement de l’idée libérale et il est vrai qu’elle s’est appuyée sur les libertés publiques, inscrites dans les textes par le Libéralisme. Pourtant, au 19e siècle, elle conteste radicalement l’ordre et le type de la societé, établie par les Libéraux. Leur point de confrontation essentielle reste toujours, comme on a déjà mentionné, le manque d’application d’une série de libertés qui ont été reconnues par la justice de l’époque.

Selon l’idée démocratique,  les notions de l’Universalité ainsi que de l’Egalité occupent une place primordiale. L’adoption du suffrage censitaire ne s’aligne pas du tout à ces deux principes, car les Démocrates militent pour l’abolition de toute sorte de discrimination, de restriction. Ainsi, contrairement aux Libéraux, ils exigent l’application immédiate des principes, comme celui de la vote, sans aucun retard en plaçant le suffrage universel dans leurs premières revendications.

En outre, une autre notion qui domine le vocabulaire des Démocrates, c’est celle de la souveraineté populaire qui s’oppose à la souveraineté nationale des Libéraux. La pratique de la dernière, tandis qu’elle considère la nation comme une entité collective, est réservée à un petit nombre de citoyens, à savoir aux classes aristocratique et bourgeois. Par contre, chez les Démocrates, le terme de la souveraineté populaire comprend tous les citoyens, même ceux qui appartiennent aux masses populaires. Par conséquent, la suppression des inégalités sociales devient le cible essentiel de la démocratie car celles-ci rendent difficile son fonctionnement. Cette logique suit, par exemple, la liberté de la presse qui exclut toute intervention préventive ou répressive du pouvoir, mais aussi toute contrainte financière.

Mais, en s’appuyant sur l’expérience du passé, c'est-à-dire qu’il ne suffit qu’un principe soit garanti légalement, l’idée de la démocratie accorde grande importance aux moyens d’exercer cette liberté ainsi que de veiller à son application. A ce point, intègre l’idée de l’intervention de l’Etat. Le dernier peut intervenir dans les relations interindividuelles pour corriger les inégalités, et assurer en même temps aux individus les conditions d’exercice des libertés. En somme, l’égalité sociale constitue le principe le plus essentiel de l’idée démocratique qui s’oppose avec force à l’égalité qui reste sans raison en papier et qui ne satisfait qu’une minorité de la population.

Mais, comme chaque idéologie trouve son champ de développement et d’expression aux changements qui ont lieu au sein de la société, l’idéologie de la démocratie ne pourrait pas constituer l’exception. Ainsi, elle est étroitement liée aux transformations sociales, qui engendrent l’apparition de nouvelles couches sociales.

Il est significatif que la démocratie ne trouve pas son appuie aux masses populaires, rurales ou urbaines. Les populations rurales, caractérisées par le respect aux traditions et à l’ordre établi, ne se présentent pas encore émancipées du conformisme. C’est pourquoi, lorsque le suffrage universel leur permet la participation à la vie politique, ils intègrent à l’Assemblée française un nombre considérable des notables conservateurs. Quant aux premiers ouvriers, ils se trouvent d’une façon ou d’autre à l’écart de la societé. Une partie reste passive, car elle est la porte-parole d’une longue tradition paysanne de résignation, l’autre, même si elle est révoltée, adopte des doctrines révolutionnaires qui ne croient pas en la démocratie politique, mais à l’anarcho-socialisme.  

Parallèlement, on doit mentionner que l’évolution aux secteurs techniques et économiques de l’époque ne se limite pas seulement à la formation des classes du patronat et des ouvriers, mais on se trouve face à la naissance de la « classe moyenne «, à savoir celle qui est entre la noblesse, la bourgeoisie et la population de la campagne et le prolétariat. Ce qui distingue cette classe sociale des masses populaires est surtout la stabilité d’emploi, la sécurité, ainsi que la possibilité d’une promotion professionnelle. Plus précisément, l’évolution technologique qui nous a offert les chemins de fer crée un nouveau type de professionnel, celui du cheminot. Par ailleurs, le grand nombre des employés dans les grands magasins de l’époque et dans les banques font bien partie de cette nouvelle classe. Enfin, le développement de la fonction publique et de l’enseignement, conduit à de nouveaux emplois, comme ceux des enseignants. Ainsi, cette « petite bourgeoisie « devient le défenseur principal de l’idée démocratique.

Après avoir parcouru les axes essentiels de l’idéologie démocratique, on doit voir les changements qu’elle a apportés aux institutions et surtout aux formes de la vie politique. Il s’agit des changements radicaux qui influencent et caractérisent jusqu'à nos jours la vie politique de la plus grande partie du monde.

Plus précisement, à cette époque-là, on a l’introduction de l’indemnité parlementaire, l’apparition de premiers partis politiques, la suppression progressive des sièges inamovibles et peu à peu la démocratisation du système électoral. Le but de toutes ces mesures reste toujours la conquête d’un contact plus direct entre les gouvernants et les gouvernés ainsi qu’un contrôle sur l’activité des représentants ou de l’exécutif.

Ainsi, l’indemnité parlementaire offre la possibilité aux gens de condition modeste et aux salariés de faire acte de candidature et même siéger au Parlement en démocratisant de cette façon la représentation politique. Subséquent de cette évolution est l’apparition des partis politiques qui deviennent un soutien essentiel pour les élus d’origine populaire car ceux-ci peuvent y trouver de la solidarité par un réseau de fidélités, capable d’opposer organisation, discipline, activité, propagande aux avantages naturels des notables comme la propriété, la notoriété, la situation familiale, la fortune.

De plus, les sièges inamovibles constituent une insulte à la démocratie, c’est pourquoi avec la loi de 1875 en France, on prévoit que le Senat comportera 300 membres, dont les 225 élus et les 75 inamovibles désignés par l’Assemblée nationale au fur et à mesure de leur disparition.

Cette égalité politique, en combinaison du suffrage universel, exige l’aptitude de la part des citoyens de connaitre les données élémentaires des choix politiques de façon à pouvoir exercer leur jugement. Ainsi, le prolongement de l’idée démocratique aux domaines de l’éducation et de l’information devient la conséquence rationnelle de toute cette démarche.

Contrairement aux Libéraux, les Démocrates placent au centre de leur intérêt l’instruction primaire afin d’étendre la base de l’enseignement. Les tentatives d’accorder le trait de l’universalité au système éducatif de l’époque, c’est-à-dire rendre accessibles aux masses populaires les rudiments nécessaires qui feront plus tard des citoyens avisés, trouvent leur propre expression aux mesures de Jules Ferry qui introduit le caractère gratuit et obligatoire de l’école qui caractérise les systèmes éducatifs jusqu'à nos jours. De plus, telles mesures visent en même temps à réduire l’influence de l’Eglise, qui constitue un des adversaires principaux de la démocratie et qui tient à ses mains, jusqu'à cette époque-là, le contrôle de l’enseignement.

En outre, les Démocrates ne se limitent pas seulement à l’égalisation de l’enseignement, mais ils s’étendent aussi à l’égalisation au domaine de l’information, de la presse. Plus précisement, tandis que la presse a obtenu certaines libertés pendant les monarchies constitutionnelles et les régimes censitaires, son statut reste encore restrictif à cause du dépôt d’un cautionnement, du droit de timbre élevé et des constantes menaces d’amendes. La démocratie vient abolir cette législation restrictive. Les mesures adoptées en combinaison avec l’intégration de la pub, via les annonces commerciales, à la presse, baissent le prix des journaux en les rendant finalement accessibles à des nouvelles couches sociales de lecteurs.

Pour conclure, le principe de l’égalité touche même le service militaire qui devient un agent de démocratisation et un facteur de transformation sociale car il contribue à donner aux individus le sentiment de l’appartenance à une nation, il offre la possibilité d’une carrière à l’armée et le mélange des classes sociales qui met en contact les habitants de la campagne avec ceux de la ville. Ce contact contribue énormément à l’émancipation des populations rurales face aux autorités sociales et spirituelles.

 

LE SOCIALISME

Au dernier quart du 19e siècle, on se trouve face à la naissance progressive d’une nouvelle réflexion politique, celle du Socialisme. Le dernier apparait étroitement lié à une nouvelle classe sociale, celle des ouvriers, issue du phénomène le plus essentiel du 19e siècle, la révolution industrielle.

Pour commencer, on devrait jeter de la lumière sur le terme de la révolution industrielle et les changements qu’elle a causés au sein de la société. Cette révolution se base sur l’utilisation d’une nouvelle source d’énergie, le charbon ainsi qu’à l’essor du machinisme. Tous les deux modifient radicalement les techniques de fabrication et l’application de cette énergie au machinisme constitue l’origine de la révolution industrielle dont la machine à vapeur est le symbole.

Comme on a déjà mentionné, la révolution industrielle modifie le monde du travail. Plus précisément, des industries se développent autour des sources d’énergie ou des matières premières, près des villes. Des populations rurales commencent à se concentrer autour des villes qui deviennent un peu plus tard les agglomérations urbaines, afin d’offrir des mains-d’œuvre dont les industries ont si besoin. Parallèlement, la croissance des industries supposent la disposition des capitaux. Ainsi, on voit surgir la classe des chefs d’industrie et des entrepreneurs qui les disposent. Il est significatif que le fossé qui distingue le patron du travailleur se creuse, en créant deux groupes sociaux en pleine confrontation : d’une part les capitalistes et d’autre part une masse salariée qui n’a pas pour elle que sa capacité de travail physique. Par ailleurs, ces deux classes sociales se différencient également par l’accès à l’instruction, à la participation à la vie politique ainsi qu’à l’habitat. Par conséquent, le patronat et le prolétariat se trouvent sans cesse en confrontation du moment que le premier s’intéresse à la baisse des salaires et le second à les défendre afin de se protéger du cauchemar de chômage.

Mais, ce qui aggrave le plus cette relation est la dureté du travail à cause de l’absence de toute limitation de durée. On travaille 15-16 heures par jour, il n’y a pas de repos ni de fêtes religieuses. De plus, il n’y a pas aussi de limitation d’âge, un fait qui a comme conséquence directe l’intégration de l’enfant au milieu du travail dès son plus jeune âge.

De ces conditions précaires émerge le mouvement ouvrier ayant comme buts essentiels d’une part d’améliorer les conditions de la vie des travailleurs et d’autre part de préparer l’avènement d’un ordre social plus juste pour l’ensemble de la societé. Par conséquent, ce mouvement réussit au fil des années, via toujours des combats contre l’ordre établi, de stabiliser l’emploi, de diminuer la durée du travail, d’améliorer les conditions d’hygiène et d’assurer le montant des salaires. Pourtant, son inspiration philosophique trouve sa voie à travers le socialisme. Ainsi, c’est le prolétariat qui offre au socialisme ses adhérents et en retour, le mouvement ouvrier doit au socialisme sa vision du monde, son vocabulaire, ses thèmes moteurs.

Le socialisme s’oppose ouvertement au Libéralisme et plus précisément au principe de l’individualisme. Pour les Socialistes au centre de toute revendication doivent être placés les intérêts et les besoins du groupe social et leur réflexion est surtout mobilisée par deux conséquences du système libéral : la misère de la classe ouvrière et les crises économiques. C’est-à-dire qu’on doit mettre en cause la rentabilité et l’efficacité d’un système qui engendre tels effets et interrompe brusquement le développement économique en causant du chômage, la fermeture des entreprises et généralement le gaspillage de richesse.

En guise de conclusion, on constate que tous les trois régimes politiques avancent un pas à la fois en se basant sur les conséquences absurdes du système politique qui précède. Ainsi, le Libéralisme s’oppose à la répression de la liberté individuelle par l’Ancien Régime, la Démocratie conteste le manque d’application d’une série des libertés assurées par la justice libérale et, finalement, le Socialisme qui critique les maux dus de la Révolution Industrielle en proposant, en même temps, un modèle selon lequel chaque être humain retrouvera sa dignité. Il semble, alors, que l’un ne pourrait pas naitre et se développer sans l’activité de l’autre.

 

BIBLIOGRAPHIE

1 .Remond, R. 1974 :Le XIXe siècle 1815-1914, Paris : Editions du Seuil

2. Lagarde A.-Michard L., 2006 : XIXe siecle, Tours :Bordas

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