RAYMOND CARRE DE MALBERG : CONTRIBUTION A LA THEORIE GENERALE DE L'ETAT (Résumé & Analyse)

RAYMOND CARRE DE MALBERG : CONTRIBUTION A LA THEORIE GENERALE DE L'ETAT

elle n'appartient ni à un individu (monarchie absolue) ni au peuple (démocratie pure), mais à la Nation. Cette doctrine de la souveraineté nationale détermine un

régime représentatif qui interdit le mandat impératif rousseauiste, mais autorise un mandat général et irrévocable. Les élus

représentent la Nation et veulent pour elle (le «pouvoir de vouloir»), et non pour leurs

électeurs. Nul ne peut se prétendre souverain si ce n'est l'Etat. Dès lors, l’organisation de l'État doit empêcher que ses repré-

sentants puissent user arbitrairement du pouvoir, c’est-à-dire s'approprier la souveraineté. L’idéal de l'État républicain est que

ses représentants recherchent en permanence la volonté nationale, chacun plaçant l'intérêt général au-dessus des intérêts parti

culiers.