Le Reaganisme
Publié le 22/02/2013
Extrait du document
Une réussite économique. La présidence Reagan a entraîné une croissance économique importante et la création de 18 millions d'emplois entre 1982 et 1989 (taux du chômage à 5 % en mars 1989) et, enfin, la maîtrise de l'inflation. Sa politique anti-sociale affaiblit considérablement le pouvoir syndical; en août 1981, il brise une grève illégale des « aiguilleurs du ciel « (plus de 10 000 techniciens licenciés). Il mutile des programmes d'aide sociale, d'éducation, de formation professionnelle ou d'assistance médicale.
«
aux firmes américaines de faire face à la concurrence étrangère (fin des lois anti-trusts).
• Combattre l'inflation par une politique monétaire sévère.
• Ampuœr les dépenses fOOérales à l'exception du budget des armées, réduire les prestations
et programmes sociaux comme la lutte contre la pauvreté, réduite de 55 milliards de dollars.
• Relancer l'économie par une réduction de la fiscalité.
® Nationalisme et ordre moral
Reagan met un frein à la lutte contre la discrimination (droits civiques etAffinnative
Action) et souhaite un retour à l'ordre moral (anti-avortement, prière à l'école).
Il oriente
les dépenses fédérales vers
le réarmement pour gagner le leadership militaire face à
l'Union soviétique.
® Conséquences économiques et sociales
Une réussite économique.
La présidence Reagan a entraîné une croissance éco
nomique importante et la création de 18 millions d'emplois entre 1982 et 1989 (taux du
chômage
à 5 % en mars 1989) et, enfin, la maîtrise de l'inflation.
Sa politique anti-sociale affaiblit considérablement le pouvoir syndical; en août
1981, il brise une grève illégale des « aiguilleurs du ciel » (plus de 10 000 techniciens licenciés).
Il mutile des programmes d'aide sociale, d'éducation, de formation profes
sionnelle ou d'assistance médicale.
L'économie américaine est menacée par trois dangers : un déficit budgé
taire qui continue de
se creuser (de 127 à 185 milliards de dollars entre 1982 et 1984) à
cause d'une augmentation
des dépenses militaires, une aggravation du déficit de la balance
commerciale et une envolée de l'endettement
des individus, des firmes et du gouvernement
fédéral
(de 2 400 à 5 200 milliards de dollars).
Ce gonflement du crédit excessif explose et
provoque
le krach boursier du 19 octobre 1987.
Les inégalités progressent (le nombre de pauvres augmente : 13 % en 1980, 15 % en 1983).
Son ultralibéralisme se modère fin 1982.
Il ne peut s'attaquer à la sécurité sociale car la
classe moyenne y est profondément attachée ; il conserve, dans un compromis avec le
Congrès démocrate, les principaux programmes de prestations sociales de la Grande
Société : versement
des pensions aux anciens combattants, assurance-vieillesse, Medicare et
assurance-chômage.
1 GEORGE BusH, LA FIN DU REAGANISME ( 1989-1992) 1
Malgré un krach boursier, un déficit budgétaire et commercial record et l'ombre de
l'Irangate, la popularité de Reagan demeure et bénéficie
à son héritier George Bush, élu
présidenten
1989.
Bush poursuit la même politique, en l'infléchissant vers un centrisme conservateur,
mais
il n'a pas le charisme et la popularité de son prédécesseur.
Omniprésent sur
la scène internationale (accords sur le désarmement, guerre du
Golfe, interventions en Somalie),
il laisse au second plan les affaires intérieures qui se dété
riorent : récession économique, montée
du chômage, déficit budgétaire et hausse des
impôts
votée par le Sénat démocrate..
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