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LE RÉFLEXE MYOTATIQUE

Publié le 02/04/2012

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Introduction : Lors d’un reflexe, le fonctionnement du système nerveux est mis en jeux. Un reflexe est une réaction comportementale involontaire déclenché par un stimulus. La réalisation  d’une reflexe repose sur l’existence de récepteurs sensoriels, de centres nerveux et d’organe effecteurs, qui communiquent entre eux par des messages nerveux.

Quels sont les acteurs de cette activité reflexe ? Comment ces différents acteurs agissent-ils ?

 

I.             Le Reflexe myotatique, une boucle de régulation :

On appelle reflexe myotatique la contraction reflexe d’un muscle déclenchée par son propre étirement. Il est mis en jeu dans le maintien d’une posture. Il s’agit alors d’une boucle de régulation qui met en jeu plusieurs  populations de cellules dont la plupart sont des neurones :

-          Les détecteurs sont constitués par des mécanorécepteurs formés par l’association de fibre musculaire légèrement modifiés et de terminaison nerveuses sensible à l’étirement. L’ensemble constitue un fuseau neuromusculaire.

-          Le régulateur correspond à la moelle épinière dans laquelle une réaction adaptée au stimulus de départ est programmée. Le régulateur utilise les informations fournies par le détecteur pour programmer la réaction. 

« Un nerf est constitué par le regroupement de dizaine de fibres .

Chacune présentant son propre seuil.

En fonction, de l’intensité du stimulus une partie seulement de ces fibres sera activée et donnera naissance à un train de potentiels d’action avec une certaine fréquence. L’état Electrique du nerf pris dans son ensemble varie donc en fonction de l’intensité du stimulus .

Le potentiel global du nerf contrairement au potentiel d’action, n’obéit pas à la loi du tout ou rien et présente donc une amplitude variable en fonction de l’intensité de stimulation .  Le message nerveux renseigne sur l’intensité de la stimulation de 2 façons : - A l’échelle d’une fibre nerveuse , par un codage en modulation de fréquence des PA - A l’échelle du nerf , par un codage en nombre de fibres mises en jeu c.-à-d.

recrutés par stimulation. III. Transmission synaptique : La synapse correspond à une zone de communication entre une cellule nerveuse et une autre cellule nerveuse . La synapse est constituée : - De l’extrémité d’une fibre nerveuse qui constitue l’élément presynaptique .

C ette extrémité contient de nombreux vésicules remplis de molécules particulières appelle neurotransmetteurs (ou neuromédiateurs). - L’élément postsynaptique ,celui-ci est caractérisé par la présence sur sa membrane de récepteurs spécifiques des neurotransmetteurs de l’extrémité presynaptique. Comme l’élément postsynaptique est en contact avec plusieurs extrémités presynaptique ≠, il possède plusieurs récepteurs ≠ - Entre les 2, il existe un espace vide appelle fente synaptique. (sa structure orientée a pour csq la transmission du msg nerveux dans un seul sens) L’arrivée d’un train de potentiel d’action dans l’extrémité presynaptique déclenche : - une migration des vésicules de neurotransmetteur vers la membrane ; - la fusion des vesicules avec la membrane permet la libération du neurotransmetteur dans la fente synaptique (exocytose ). - Le neurotransmetteur va ensuite se fixer sur son récepteur. La fixation neurotransmetteur-récepteur provoque une modification de l’état électrique de l’élément postsynaptique appelé PPS « Potentiel Post Synaptique ». Ce PPS peut être de 2 types différents (selon le neurotransmetteur que les synapses libèrent dans la fente) : - Soit une hyperpolarisation qui entraine une diminution de l’excitabilité de la cellule donc une inhabitation de un fonctionnement : on parle de PPSI « Potentiel Postsynaptique Inhibiteur » (synapse inhibitrice) - Soit une dépolarisation qui provoque l’effet inverse : il s’agit d’un PPSE « Potentiel Post synaptique Excitateur » (synapse excitatrice) Dans le cas d’une synapse neuroneuronale, si le PPSE permet d’atteindre le seuil, un potentiel d’action apparait dans le neurone postsynaptique .

Le neurotransmetteur se détache ensuite de son récepteur pour être ensuite soit dégradé , soit recapture pour l’élément presynaptique . Remarque : il existe en dehors de la synapse neuroneurotique, d’autre type de synapse : les synapses neuromusculaires (elle est la jonction entre l’extrémité axonale d’un neurone et une fibre musculaire).

Leur fonctionnement permet la contraction de la fibre musculaire reliée aux motoneurones .. »

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