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refuser la guerre

Publié le 09/02/2013

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Refuser la Guerre de 1851 à 1945 Mais c'est impossible de refuser la guerre, Ferdinand ! Il n'y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger...«( Voyage au bout de la nuit, Céline). Lola qui s'adresse à Ferdinand, prétend que le fait de refuser la guerre est un acte qui irait contre le sentiment national. Refuser la guerre est-ce renier sa nation? Non, refuser la guerre, est une position de l'opinion qui se construit. En effet, refuser la guerre sous le second empire, et refuser la guerre dans l'entre-deux-guerre ne signifie pas la même chose. Le sentiment national est présent chez les Français lorsqu'il rejettent massivement la guerre à partir de l'entre-deux-guerres. L'opinion des Français n'est pas un bloc, elle est diverse, et sur la question du refus elle est divisée. Cependant, on peut constater qu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les Français refusent la guerre, à l'unanimité. Il y a donc une évolution de l'opinion vis à vis de la guerre. Qu'est ce que refuser? Cela peut être un acte contre la guerre, s'y opposer, ou simplement la rejeter mentalement, la nier. Refuser la guerre , c'est entre autre ne pas vouloir en payer les conséquences, c'est aussi refuser le concept même de guerre ou encore refuser les causes de la guerre. La guerre désigne deux choses: les conflits que la France a connu: des guerres coloniales aux guerres qui ont mobilisées l'ensemble de la population: guerres mondiales, guerre de 1870, et celles du second Empire. Elle désigne de même une idée, un souvenir, l'objet d'une mémoire, qui, en temps de paix contribue à diffuser une certaine vision de la guerre, qui, au fur et à mesure des guerres, au fur et à mesure de leur totalisation, de leur impacts, de l'expérience que les Français en font pendant qu'elle se déroule, contribue à alimenter un refus de la guerre, qui devient total en 1945. Comment se construit le refus de la guerre par l'opinion, d'après l'expérience qu'elle en fait? Dans un premier temps nous étudierons la période s'écoulant de 1851 à 1914 qui présente un refus de la guerre d'une part de l'opinion éphémère et sans base stable. Dans un deuxième temps, nous aborderons le refus de la guerre qui se construit et apparaît de 1914 à 1918 avec l'expérience d'une guerre totale. Puis, dans un troisième temps, examinerons l'affirmation d'un refus de la guerre par la grande majorité de l'opinion française. De 1851, l'Empire et le retour de la guerre à 1914, d'un refus de la guerre instable et particulier, pour des raisons propres à chacun à un refus plus tranché d'une part de l'opinion. 1) Les guerres du 2nd Empire provoquent des positionnements très divers par rapport à la guerre, avec, en grande partie un désir de paix, de refus instable de la guerre. -> Opinions multiples et contrastée: pacifisme et crainte de la guerre sous le 2nd empire, Français ne veulent pas la guerre. *Ex: débat sur la conscription la loi Niel 1868. Oppositions montre le refus de la guerre en temps de paix. * Ex: guerre de Crimée: au début hostilité de la majorité de l'opinion publique. *EX: guerre d'Italie: hostilité des Catholiques par rapport à la question de Rome, mais Républicains sont pour car soutiennent l'idée de Nation -> guerres pas sur le sol français, attitudes pas homogènes. -> Un refus qui se mute en résignation: instabilité de ce refus * Ex :Guerre d'Italie: Au départ hostilité de la majorité de l'opinion qui désire la paix, mais l'Autriche lance un ultimatum au Piémont, le refus se transforme en protection légitime d'un petit État contre un gros * Ex: guerre de 1870, inévitable à partir de 1866( abandon du pacifisme car la Prusse refuse les compensations que la Franc demande). Refus au début, puis avec annonce des première victoires, retournement de l'opinion. -> le refus pur et dur de la guerre existe : opinion divisée en trois : résolution patriotique, acception, refus. Refus dans l&apos...

« I) De 1851, l'Empire et le retour de la guerre à 1914, d'un refus de la guerre instable et particulier, pour des raisons propres à chacun à un refus plus tranché d'une part de l'opinion. 1) Les guerres du 2 nd Empire provoquent des positionnements très divers par rapport à la guerre, avec, en grande partie un désir de paix, de refus instable de la guerre. → Opinions multiples et contrastée: pacifisme et crainte de la guerre sous le 2 nd empire, Français ne veulent pas la guerre. *Ex: débat sur la conscription la loi Niel 1868.

Oppositions montre le refus de la guerre en temps de paix. * Ex: guerre de Crimée: au début hostilité de la majorité de l'opinion publique. *EX: guerre d'Italie: hostilité des Catholiques par rapport à la question de Rome, mais Républicains sont pour car soutiennent l'idée de Nation → guerres pas sur le sol français, attitudes pas homogènes.

→ Un refus qui se mute en résignation: instabilité de ce refus * Ex :Guerre d'Italie: Au départ hostilité de la majorité de l'opinion qui désire la paix, mais l'Autriche lance un ultimatum au Piémont, le refus se transforme en protection légitime d'un petit État contre un gros * Ex: guerre de 1870, inévitable à partir de 1866( abandon du pacifisme car la Prusse refuse les compensations que la Franc demande).

Refus au début, puis avec annonce des première victoires, retournement de l'opinion. → le refus pur et dur de la guerre existe : opinion divisée en trois : résolution patriotique, acception, refus.

Refus dans l'est : une douzaine de départements.

Surtout populations rurales: peur, réticences liées à leur culture de guerre, à leurs expériences de la guerre ( géographie, mémoire). Refus aussi en novembre-décembre 1870 car levée de masse.

Évolution de la guerre, accumulation des défaites = démobilisations, désertions, indisciplines.

Décembre 1871 double échec : sortie de Paris et défaite d'Orléans. → Questionnement quant aux raisons d'un refus de la guerre: Oppositions des Républicains aux guerres de l'empire: idéologique: refus du régime, mais peu dans la population -élites, et milieux des affaires: la guerre n'est pas dans leur intérêt.

Donc le refus de la guerre sous le 2 nd Empire: refus éphémère, particulier pour des raisons diverses et propres à chaque milieux.

Ce n'est pas un refus global et tranchant de la guerre en tant que telle. 2) L'expérience d'une guerre nouvelle pour les Français, apporte un changement sensible d'un refus de la guerre. → Etape dans la totalisation de la guerre: nouvelle culture de guerre pour les Français: la guerre change, elle est plus lourde( guerre meurtrière) , elle implique surtout les soldats et les habitants des zones occupées ( trentaine de départements).

Ex: - guerre d'artillerie, disqualifie forme de combat au corps à corps des précédentes guerres. -utilisation de la technologie industrielle, nationalisation de la guerre. → Expérience des Français marquante, et innovante : * Soldats= conséquences de la guerre très forte, surprend car elle est « innovante ».

-Pénibilité de la guerre, violence accrue par rapport aux guerres précédentes: l'ennemi est loin, le soldat tire sur un inconnu. - disparition d'une forme d'héroïsme militaire = insensibilité des soldats.. »

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