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Les Religions À L'époque De Voltaire

Publié le 20/01/2011

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voltaire

I / Avant le 18ème

 

1 - Introduction

 

Tout d’abord, il s’agit de la période qui suit le 17ème siècle. En France, le 17ème siècle se traduit par la montée en puissance de l'absolutisme royal sous Louis XIII et apogée sous Louis XIV. On note également la Fronde (1648-1653) qui est la dernière guerre menée contre le roi de France par les Grands du Royaumes, ainsi que la révocation de l’édit de Nantes en 1685 qui aura de grandes répercute au 18ème.

 

En France, un roi d’origine protestante, Henri IV, au XVI siècle, installera l’édit de Nantes (1598). Un texte qui permet et protège tous les citoyens Français de pratiquer leur propre religion sans distinction. Mais avec l’arrivée de la monarchie absolue, Louis XIV se sent menacé par  les différences et donc par les personne ayant une religion ou un dogme différent de celle de la monarchie. A cause de cela l’édit de Nantes fut révoqué (1685) et remplacé par l’édit de fontainebleau. De plus, des dogmes comme ceux maintenu par les Jésuites prennent de plus en plus d’importance.  C’est contre cette intolérance religieuse grandissante que Voltaire et d’autre philosophe des Lumières vont s’élever dans des ouvrages comme l’Ingénu de Voltaire.

 

Lors du XIV siècle des inventions comme l’imprimerie vont permettre la propagation de livres et donc d’idées. Ainsi née le mouvement littéraire de l’humanisme. Ce mouvement privilégié une interprétation de la bible personnelle non lié a des dogmes de l’Eglise. Ainsi Luther et Calvin vont s’opposer au pape et leurs idées vont se propager dans  toute l’Europe et provoquer. On a alors l’apparition de guerres de religion en Europe comme la guerre de trente ans.

 

2 – Contexte politique et religieux

 

En France, Henri IV monte sur le trône et instaure l’édit de Nantes en 1598 qui permet à chaque Français de pratiquer sa religion sans crainte. La France fera respecter cet édit permettant aux Huguenots (les protestants Français) de vivre leur religion en toute liberté. Jusqu’en 1660 où Louis XIV hanté par le souvenir de la fronde et se sentant menacé par les personnes différentes pouvant avoir une raison supplémentaire de le faire chuter. Et aussi à cause de la chute de l’estime du pape pour la France a cause de divers désaccord avec le roi et aussi pour plaire à l’Espagne nouvel allié de la France. Louis XIV va ainsi progressivement  révoquer l’édit de Nantes.

 

      En 1681, Louis XIV instaure les dragonnades qui autorisent les dragons (cavalier de l’armé Française armé d’un fusil) de s’imposer chez des Huguenots et de se comporter « comme chez eux « dans le but de pousser ces derniers de se convertir à la religion catholique.

 

      C’est en 1685 que l’édit de Nantes est révoqué et remplacé par l’édit de Fontainebleu. Cet édit qui présente celui de Nantes comme un moyen utilisée par Henri IV pour maintenir la paix et donc la paix étant revenu cet édit était donc devenu inutile. L’édit va interdire aux huguenots non converties de quitter le royaume et d’exercer leur culte mais leur permet encore de pratiquer leur activité commerciale.

 

II / Au 18ème

 

Au 18ème, après la mort de Louis XIV (1715), la monarchie absolue est de plus en plus critiquée. Au niveau social et économique, la division de la société en trois ordres (clergé, noblesse et tiers-état) ne correspond plus aux réalités économiques. Le 18ème voit la naissance d’immenses progrès scientifiques et techniques. Cela favorise, entre autres, la transmission des idées nouvelles.

 

Au XVIII siècle,  la politique et la religion sont étroitement liées par la monarchie absolue qui prétend tenir son pouvoir de Dieu.

 

      Alors que l’Angleterre devient la terre de la tolérance, les conditions des protestants Français contemporains à Voltaire vont voir leurs conditions se dégrader de plus en plus rapidement. Et voir ainsi une forte population (un million de personnes) de personnes désireuses de quitter leur pays (soumise aux autorités) alors qu’elles sont fidèles à la monarchie.

 

      Les libertés religieuses s’expriment en :

 

    • Luttant contre les manifestations de l'intolérance

- s'opposer à la superstition, au fanatisme

- intervenir directement contre l'arbitraire des condamnations, les erreurs judiciaires (Voltaire pour l’Affaire Calas (cf. partie IV), L'autodafé dans Candide)

- prouver l'incohérence d'un tel système en insistant sur la ruine du pays provoquée par l'émigration protestante (Article Réfugiés)

- faire la satire, la caricature des querelles stupides et montrer leur inutilité : religion d'état et jansénisme (Montesquieu)

- insister sur la manipulation des fanatiques par le pouvoir

    • S'opposant à la providence et aux religions révélées

- lutter contre la Providence déterminant le destin de l'homme

- proposer une religion universelle, fondée sur la raison, le déisme (Voltaire est déiste)

- oser une interprétation matérialiste de l'univers et de son évolution (Système de la Nature de d'Holbach)

      On remarque aussi la Guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et l'Angleterre. Dès lors, l'Angleterre commence à prendre un avantage en Europe sur la France.

 

Entre autres, le 18ème correspond à l’apogée du commerce triangulaire (esclavage), à la Révolution française avec la Prise de la Bastille le 14 juillet 1789. A la fin de ce siècle, Louis XVI est guillotiné et Bonaparte prend le pouvoir le 18 Brumaire.

 

Mais ce siècle est, avant tout,  le siècle des Lumières.

 

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La philosophie dite "des lumières" est d'abord une insurrection contre l'autorité, celle de Dieu, de l'Eglise et des "despotes".

 

I / Le contexte

 

Voir 1ère partie

 

II / Les valeurs des Lumières

 

Tous les philosophes des lumières aiment la raison : les Lumières sont liées au développement de l’esprit critique, qui  libère l’homme des préjugés et des superstitions. L’usage de la raison remet en question toutes les autorités : politiques, intellectuels et religieuses. Le philosophe incarne un nouvel idéal social et intellectuel.

Les hommes de Lumières croient au progrès. Ils revendiquent la liberté de penser et de s’exprimer. D’ailleurs un philosophe des Lumières, Voltaire, défend dans les années 1760 les victimes de l’intolérance religieuse. Plus précisément ils défendent la liberté, la justice, ou encore la tolérance.

 Ils critiquent l'autorité et la tradition sur le plan humain d'abord, mais surtout sur le plan de la société (dénonciation des inégalités et des privilèges non mérités), et sur le plan politique (dénonciation des abus et des incapacités, revendication de la liberté).

Ils critiquent Dieu et l'Eglise (ils refusent de lier la morale et la religion. Ils demandent une religion simple et naturelle et plus de tolérance).

Ils aiment aussi la science pour sa logique. On aime les techniques (l'Encyclopédie révèle toutes les techniques possibles) la physique, qui explique le monde, l'électricité mystérieuse. L'art lui-même se veut scientifique et mathématique, simple, géométrique et rigoureux. La science va d'ailleurs apporter le bonheur, la paix universelle. On est très confiant et très optimiste.

III / Les philosophes des Lumières

      Montesquieu dénonce la monarchie absolue, Voltaire se moque des "tyrans" alors que Jean-Jacques Rousseau croit à l'égalité fondamentale et à la démocratie républicaine. Montesquieu et Voltaire sont déistes (croyance en un seul Dieu), alors que Diderot, d'Alembert et Helvétius sont athées, mais Rousseau reste sentimentalement attaché au Dieu de l’amour (Cupidon), l’idéal chrétien. Ce mouvement qui reste minoritaire, n'en détruit pas moins petit à petit les fondements de la monarchie et de l'Eglise.

      Voltaire est un des principaux philosophes des Lumières.

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I / Biographie de Voltaire

 

      François Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe français admis à l’Académie française en 1746.

 

      Voltaire vécut dans une époque où la société réduisait les libertés à l’extrême et dont l’ignorance générale provoquait une réelle intolérance auprès des autres. De plus les mouvements religieux différents de la norme était soit interdit et considérée comme hérétique. Ils étaient alors discriminés par le peuple et par le gouvernement. Pourtant des philosophe comme Voltaire vont faire avancer la société et ont donc permit de créer notre société actuel (démocratie avec liberté de penser, de culte et d’expression).

 

      Voltaire, le représentant de la philosophie des lumières, est un homme qui défendra la tolérance, l’égalité et la liberté à une époque où la moindre liberté était censurée par des lois ou des dogmes, là où les Hommes étaient encore jugée dès leur naissance. Il fut un grand admirateur de Mahomet qu’il qualifié d’enthousiaste et le comparait a Alexandre le Grand, un défenseur des protestants en France.

 

Voltaire s’est passionné pour plusieurs affaires et s’est démené afin que justice soit rendue : L’affaire Calas (1762) ; L’affaire Sirven (1764); L’affaire du chevalier de La Barre (1766); L’affaire Lally-Tollendal (1776). Nous étudierons ces affaires dans la quatrième partie.

Voltaire a fermement condamné l’esclavagisme. (Cf. commerce triangulaire au 18ème).

Voltaire croit en la progression de l’Homme vers une plus grande humanité. Il fait conjuguer les lois naturelles et les lois sociales, positives dans l’Ingénu (Loi positive : loi établie par une institution divine ou humaine.

II / Les œuvres de Voltaire

Voltaire publie en 1734 les Lettres Philosophiques où il fait la louange du système libéral anglais. En 1747,  le conte de Zadig contre l'idée de bonheur. En 1756,  L’Essai sur les mœurs où il montre le progrès de l'humanité et l'unité de la nature humaine en dépit des différences locales. En 1756, Candide ou les malheurs d'un jeune optimiste « condamné à cultiver son jardin «. En 1764 le Dictionnaire philosophique où il dénonce l'intolérance, les inégalités sociales non méritées, les erreurs judiciaires…

Voltaire est donc un auteur engagé, notamment dans la religion de son temps, comme on peut le voir dans l’Ingénu où il peint le sort réservé aux protestants et aux jansénistes par le roi (monarchie absolue) et le pape (chrétien catholique).

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I / Introduction

      Depuis le XV siècle, le pouvoir absolue du pape sur les terres chrétiennes est dissipé avec la réforme de Luther et de Calvin qui instaure, en quelque sorte, une nouvelle religion : le protestantisme. La contre réforme et la réforme vont provoquer des guerres comme la guerre de trente ans. Cette guerre finira sur la conclusion que pour un prince, on ne tolère qu’une religion unique. Dès lors, les individus ayant une religion autre que celle du roi seront persécutés s’ils n’adaptent leur religion. C’est donc cela qui était réservé aux protestants et aux jansénistes.

 

II / Protestantisme

 

1 - Définition

 

Le protestantisme est né au 16èmesiècle d'une volonté de réforme de l'Eglise d'Occident, dans le but de revenir à la foi chrétienne initiale.

 

Les trois principaux courants protestants ont été issus de cette réforme:

    • les luthériens

    • les calvinistes

    • les anglicans

Le point commun de ces courants est le rejet de l'autorité suprême du pape,  le retour à la Bible et la foi.

Le terme protestant a été appliqué en 1529 aux luthériens rédacteurs d'une protestation, et s'est étendu ensuite aux chrétiens qui n'étaient ni catholiques ni orthodoxes.

2 – Sort réservé et conséquence du protestantisme

Les débuts du protestantisme ont été marqués par des guerres et des massacres (croisade des albigeois, guerre de Trente Ans en Allemagne au 17ème siècle, Bataille de Coutras, massacre de la Saint-Barthélemy dans la nuit du 24 août 1572, trois mille morts huguenots à Paris). En France, l'édit de Nantes du roi Henri IV, qui reconnaît les huguenots en 1598, ramène la paix civile. Cet édit est aboli cependant par Louis XIV, en 1685.

C’est cela qui poussa Voltaire a dénoncé ces actes de violences (gratuites) sans justification précise et, ainsi, à prendre leur défense.

 

      3 – Affaires traitées par Voltaire

Affaire Calas : Il s’agit de la principale erreur de jugement concernant une famille protestante au 18ème. Voici le résumé de cette affaire du site linternaute.com : « Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est condamné à mort pour avoir assassiné son fils. Il meurt le lendemain, à l'âge de 64 ans, après avoir été torturé sur la place Saint-Georges, à Toulouse. Considérant que le jugement comporte des incohérences, Voltaire se charge d'une enquête posthume et prend à partie l'opinion publique. « L'enquête est faussée dès le départ par un préjugé antiprotestant : la rumeur publique veut que le jeune Calas ait désiré se faire catholique et que ses parents l'aient tué pour cette raison. Jean Calas, le père, est condamné à mort et décède sur la roue, en 1762. Voltaire croit tout d'abord à la culpabilité des Calas et à un excès du fanatisme huguenot. Mais les contradictions du jugement modifient son opinion. Convaincu de l'innocence du père supplicié, il prend l'affaire en mains : il écrit son Traité sur la Tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas (1763). Jean Calas est réhabilité en 1765. L'affaire Calas illustre les contradictions d'une époque déchirée entre les préjugés, la soif de justice et la découverte de la tolérance. Elle marque aussi la première intervention des «philosophes« dans les joutes judiciaires et politiques.

Affaire Sirven : L'affaire Sirven constitue la réplique de l'affaire Calas, à cette différence près qu'il s'agit de la fille de l'accusé. Voici le résumé de cette histoire que l’on trouve sur le site internet wikipédia.fr : « Vers 1765, quelques années après la célèbre Affaire Calas à Toulouse, Castres se fait connaître dans tout le pays par l'Affaire Sirven : Pierre-Paul Sirven et son épouse, tous deux protestants, ont été injustement accusés d'avoir assassiné leur fille afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme. Après s'être enfuis, ils furent jugés et condamnés à mort par contumace. Mais ils furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771. «

Affaire du chevalier de la Barre : François-Jean Lefebvre, chevalier de La Barre, dit le chevalier de La Barre, né en 1746 au château de Férolles-en-Brie et exécuté à Abbeville le 1er juillet 1766 est une victime de l’intolérance religieuse au siècle des Lumières. En effet, cette histoire débute lorsqu’un juge d'Abbeville apprend que le chevalier de La Barre - son ennemi personnel - a passé devant une procession sans se découvrir. Il confond cette affaire d'impiété avec un sacrilège (mutilation d'un crucifix) dont il accuse sans preuve le jeune chevalier. Le 28 février 1766, La Barre est condamné à faire amende honorable, à avoir la langue coupée, à être décapité, puis brûlé. Voltaire défendra honorablement cette affaire.

Affaire Lally-Tollendal : L'affaire Lally-Tollendal fait partie d’un autre genre d’affaire. Le comte de Lally, héros de Fontenoy, est vaincu par les Anglais, et capitule à Pondichéry en 1761. Il sert de bouc émissaire, étant donné que le gouvernement français était hors d’état de secourir l’Inde, et,  est emprisonné à la Bastille, condamné à mort et exécuté en 1766. Voltaire prend sa défense dans son Précis du Siècle de Louis XIV (1768), puis ses Fragments sur l’Inde (1774).

 

Autre affaires : Affaires Martin et Montbailli

 

III / Jansénisme

Le jansénisme est un mouvement catholique qui se situe à l’extrême. Les préceptes de Saint augustin qui développe que les êtres Humains suivent et ne dépende que de la volonté de Dieu. Donc dans la logique de Cornélius Jansen (d’où vient le mot janséniste), si les hommes dépendent de la volonté de Dieu et qu’en fonction de leurs actes ils vont au paradis ou en enfer alors c’est Dieu qui choisit qui sera bon et mauvais donc qui va en enfer ou au paradis. Donc pour le janséniste il y a des élues pour le paradis et l’enfer. Cette doctrine a été source d'une grande discussion et contestation dans le monde catholique aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle.

 

Au même moment Calvin et Luther utilise Saint Augustin pour leur réforme mais ils s’interprètent différemment : alors que Cornélius Jansen prétendait qu’il y avait des élues, les réformateurs, quant à eux, dirent que tous le monde va au paradis si Dieu contrôle tout dans l’univers.

 

      Les Jansénistes furent toléré jusqu’en 1567. Les jésuites craignant que les jansénistes trop marqués dans un courant affaiblissent l’Eglise relance la polémique. Ainsi les jansénistes sont condamné en Europe en 1640 mais ils restent en France grâce à des soutient dans le gouvernement.

 

Toutefois, ils restent mal acceptés en France, d’ailleurs, le cardinal de Richelieu (1585-1642) et son prédécesseur Mazarin condamne le jansénisme. Effectivement,   De purement religieuse au départ, l'opposition au jansénisme se double rapidement d'un volet politique. À la mort de Louis XIII en 1643, le cardinal Mazarin prend les mêmes positions que son prédécesseur Richelieu et lutte contre le parti dévot, qui est de plus en plus assimilé au parti janséniste. Mais ils n’arrivent pas à lutter contre ce mouvement. De plus le parti des dévots est  de plus en plus associé au jansénisme. La première condamnation du jansénisme fut la privation des sacrements en 1664, ensuite, quelques évêques sont condamnés comme Nicolas Arnauld. Mais les cardinaux n’arrivent pas à lutter efficacement contre les Jansénistes et c’est Louis XIV encore une foi,  par souvenir de la fronde, qui  va tenter de dissoudre en 1668 le mouvement mais échoue a plusieurs reprise. Ensuite, durant 1668, c’est la paix des églises en France par nécessité pour Louis XIV qui a besoin de calme intérieur pour mener ses guerres a l’extérieur comme la guerre d’Hollande.  Les Jansénistes se distinguent, à cette époque, par la qualité de leur travail intellectuel et par leur volonté de mettre à la portée des fidèles les choses de la religion. Et en 1679 les répressions recommencent.

 

En outre, Le  parti janséniste  a tendance à attirer à lui d'anciens Frondeurs après l'échec de leur révolte. Même si les Jansénistes n'ont pas été impliqués dans la Fronde, ils sont rapidement assimilés à l'opposition par le soutien que leur apportent des princes.

 

La mort de la duchesse de Longueville, protectrice de Port-Royal-des-Champs et des jansénistes, en 1679, ainsi que la signature des traités de Nimègue et de Saint-Germain la même année, laissent à Louis XIV les mains libres pour reprendre sa lutte contre le jansénisme.

 

Après, on expulse les Jansénistes des ordres et des institutions religieuses. Les prêtres et les évêques s’exilent ailleurs en Europe. De plus, un ouvrage janséniste, l’ouvrage de Martin de Barcos, Expression de la foi catholique touchant la grâce et la prédestination, est condamné. Les jansénistes réagissent avec violence à cette condamnation. Toutes ces condamnations permettent à Louis XIV d'avoir des arguments pour réduire définitivement un mouvement qu'il qualifie de secte républicaine, c'est-à-dire opposée au régime de la monarchie absolue. Dans cette même période, de nombreux Jansénistes sont arrêtés et persécutés.

 

On retiendra Antoine Arnauld (théologien et chef du parti janséniste), Blaise Pascal (philosophe et défendeurs des Jansénistes), ainsi que Saint Augustin et Cornélius Jansen comme personnages importants de cette religion.

 

IV / Jésuites

 

Les Jésuites suivent les préceptes d’Ignace Loyola, un étudiant en théologie, qui fonde en 1540 la compagnie de jésus. Ce groupe religieux regroupe un grand nombre de catholique dont le but, au départ, est la conversion des autres peuples. Ce groupe devient de plus en plus important et s’investit dans la contre-réforme et aussi à la révolution copernicienne (découverte de l’héliocentrisme : la Terre tourne autour du Soleil, la Terre n’est plus au centre de l’univers). Les jésuites s’installèrent en France à partir de 1580. Il obtienne le soutient du cardinal de Richelieu. Et, dés 1650, les Jésuites et les Jansénistes s’opposèrent. Les Jésuites prirent beaucoup d’importance au XVIII siècle et prirent également des appuis dans la monarchie absolu, ainsi, au XVIII, siècle les jésuites avait des personnes au gouvernement comme le père Lachaise, confesseur de Louis XIV  de 1624 à 1709, qui était un Jésuite. De plus, les jésuites disposaient de nombreux soutient dans le gouvernement.

 

Comme Jésuites célèbres, on se souviendra de François Xavier (missionnaire en Inde et au Japon), Pierre Favre (premier prêtre du groupe et apôtre en Allemagne), mais aussi de  Francisco Suárez et de Henri de Lubac.

 

V / Conclusion

 

En conclusion, le siècle de Voltaire, plus généralement des Lumières, est marqué par de nombreux parti religion différents en joute les uns par rapports aux autres. Cependant, l’esprit des philosophes des Lumières (comme Montesquieu, Voltaire, Diderot ou Rousseau permet de défendre les partis réprimés (Protestants et Jansénistes) et fait parvenir, à la société, plus de tolérance et de liberté dans les choix de chacun.

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