Rendements décroissants en économie

« John Stuart Mill (1806-1873), tèntera de démontrer que cette loi ne concerne pas l'Industrie.

4 En réalité, il est admis aujourd'hui que toute activité économique connait d'abord une phase de rende­ ments- croissants et de coOls décroissants, pour attein­ dre un optimum au-delà duquel on enregistre une moins grande efficacité des unités additionnelles de facteur de production.

Ce mouvement se produit sans doute plus tôt dans l'agriculture que dans l'industrie, car la repro­ duction des facteurs productifs n'y est pas totalement maitrlsée par l'homme.

5 Pour être vérifiée, cette loi exige que plusieurs condi­ tions soient remplies.

Il importe que les facteurs de pro­ duction mis en œuvre soient homogènes (donc fractlon­ nables).

Il faut aussi que l'on puisse dans certains cas ajouter simultanément deux facteurs de production (ce qui est sur le plan strict de la loi une déformation), car si on embauche du personnel supplémentaire (main­ d'œuvre) on doit parfois doter les nouveaux venus de l'outillage nécessaire (capital technique) sans quoi cet apport de main-d'œuvre n'aurait aucun sens.

6 Cette loi, d'autre part, ne vaut vraiment que pour une situation technlqu' stable (on observe dans l'indus­ trie moderne que lorsque la loi est décelée, d'autres .

moyens techniques font leur .apparition et permettent de nouveau des rendements croissants) .. »