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Un repas à la table de François Ier

Publié le 19/08/2013

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celle qu'il a découverte en Italie. Il adapte l'art de vivre italien à sa personnalité, à ses projets. Pour mieux contrôler les seigneurs indisciplinés du royaume, le roi instaure la vie à la cour. Avec le même discernement, il supervise la décoration de ses châteaux et palais. A la profusion de l'or, il «préfère le bois finement ouvragé, aux couleurs naturelles, ébène, brasil et autres, qui est plus durable...« Il pousse aussi l'art de la pensée, de la conversation à un niveau hautement sophistiqué. À table, il aime à s'entretenir de sujets plaisants qui n'affectent pas l'humeur mais élèvent l'esprit. Il lui arrive, tout naturellement, d'exprimer en vers certaines de ses pensées. Surtout lorsqu'il s'adresse aux femmes, ces dames exquises auxquelles il voue un 

« tillants .

Les potages, ven­ tables pot-au-feu de poissons et de viandes, sont servis également avec prodigalité .

Le menu de François l e ' res­ semble par bien des points à ceux du Moyen Âge .

Mais le souverain souhaite apporter partout sa touche Renaissan­ ce.

À sa table, les épices chantent .

Cannelle, muscade, gingembre viennent relever tout en finesse la saveur des plats.

Le linge de table fleure le cédrat et la rose.

En fin de repas , on présente aux convives des plats richement ouvragés remplis de frian­ dises, de fruits confits et de fruits frais.

Un art de vivre François le' ne se contente pas de déguster les mets les plus délicats.

Il veut créer autour de lui une véritable atmo­ sphère, une manière de vivre plus civilisée, comparable à celle qu'il a découverte en Italie.

Il adapte l'art de vivre italien à sa personnalité, à ses projets.

Pour mieux contrôler les seigneurs indisciplinés du royaume, le roi instaure la vie à la cour .

Avec le même dis­ cernement , il supervise la dé­ coration de ses châteaux et palais .

A la profusion de l'or, il «préfère le bois finement ou­ vragé, aux couleurs natu­ relles , ébène, brasil et autres, qui est plus durable ...

» Il pousse aussi l'art de la pen­ sée, de la conversation à un niveau hautement sophisti­ qué.

À table, il aime à s'entre­ tenir de sujets plaisants qui n'affectent pas l'humeur mais élèvent l'esprit .

Il lui arrive, tout naturellement , d'expri­ mer en vers certaines de ses pensées .

Surtout lorsqu'il s'adresse aux femmes, ces dames exquises auxquelles il voue un culte particulier .

Il leur offre d'ailleurs une place de choix à la cour; car il mise sur leur beauté mais aussi sur la grâce de leur savoir.

m· 5e+T~ L'ASSIETTE EST LÀ! L'assiette aurait fait son apparition à table au cours de la Renaissance.

Les chroniqueurs mentionnent pour la première fois sa présence sur la table royale à l'occasion du mariage du futur François 1"' avec Claude de France, le 14 mai 15 14.

Son utilisation s'est progressivement répandue.

À la cour et dans les châteaux, assiettes et plats en faïence remplacent peu à peu écuelles et plats en métal ou en bois.

Sous le règne de François 1•', le couteau constitue le couvert principal.

La cuillère existe mais sert encore fort peu.

Quant à la fourchette, elle n'arrivera en France que vers la fin du XVI• siècle.

Découverte par Henri Ill à Venise, elle est alors constituée de deux longues dents.

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