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LES RÉPONSES A LA CRISE

Publié le 04/08/2013

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Dans un premier temps, les gouvernements réagissent en pratiquant

une politique de relance, de type keynésien : celle-ci privilégie la demande

des ménages, soutenue par l'augmentation des salaires, et la lutte contre le

chômage, au prix d'un déficit budgétaire. Mais cette politique ne fait

qu'accroître l'inflation, augmenter le déficit commercial, donc affaiblir la

monnaie. Tous ceux qui la mènent la plupart du temps, les sociauxdémocrates

(en Suède O. Palme, au Royaume-Uni Wilson et Callaghan,

en France P. Mauroy), échouent et paient leur échec d'une défaite

électorale.

« «l'accélération de la 3e révolution industrielle apparaît comme le plus sûr moyen de donner un nouveau dynamisme aux économies développées».

(Milza & Berstein, Histoire du xxe siècle).

• Depuis le milieu des années 80, la reprise économique se dessine.

- A partir d'octobre 1984, le prix du pétrole, par lequel« le malheur était arrivé», est orienté à la baisse .

A 28 $ à la fin 1985, il tombe à 14 $ en 1986 : le second choc pétrolier est ainsi effacé, le nouveau cours du brut correspondant en monnaie constante au niveau qu'il avait en 1974.

C'est donc un véritable «contre-choc pétro­ lier».

Celui-ci s'est confirmé en 1988 où le prix moyen du baril a été de nouveau 14 $.

- Tout aussi décisive est la reprise de l'investissement productif, il est vrai favorisé par le premier facteur.

Le krach boursier d'octobre 1987 (l'indice Down Jones de Wall Street s'effondrant de 21,6 % le 21 octobre) «non seulement n'a pas eu, mais pas du tout, d'effets dépressifs mais a en revanche incité les nations riches à serrer les rangs.

Il s'en est suivi une forte poussée de l'investissement qui aura été certaine­ ment le point dominant de l'année ».

(F.

Simon, préface au « bilan économique et social du Monde», 1988.) Le krach a détourné les milieux financiers des placements spéculatifs d'où le boom d'investissements dans l'industrie notamment.

• La crise du Golfe , née de l' invasion du Koweit par !'Irakien Saddam Hussein , le 2 août 1990 , provoque une flambée des cours du pétrole (de "' 15 $ en juillet, le baril grimpe au-delà de 40 $ en octobre).

Mais la Guerre du Golfe, déclenchée par les Alliés le 17 janvier 1991 en accord avec l'ONU, fait rechuter tout aussi rapidement les cours du baril.

Depuis , les cours oscillent un peu en dessous de 20 $ ; la victoire alliée sur l' Irak , le 28 février, confirmant cette chute.

Ainsi, le 3• choc pétrolier a trop peu duré pour déstabiliser les économies occidentales.

L'épisode a cependant illustré combien l'économie mondiale reste sensible à la conjoncture politique du Moyen-Orient.

Surtout il a contribué à accentuer le ralentissement de l'activité économique: la croissance moyenne des 24 pays de l' OCDE est passée de 4,5 % en 88 et + 3,3 % en 1989, à + 2,6 % en 1990 et seulement + 1,1 % en 1991.

La diminution des investissements des entreprises et celle des dépenses de consommation des ménages sont à l'origine de ce retour à la grisaille.

La sortie de la crise en est différée.. »

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