Devoir de Philosophie

République centrafricaine.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

République centrafricaine.. 1 PRÉSENTATION République centrafricaine : drapeau et hymne © Microsoft Corporation. Tous droits réservés./© Microsoft Corporation. Tous droits réservés. République centrafricaine, pays d'Afrique centrale. Sa capitale est Bangui. La République centrafricaine est limitée au nord par le Tchad, à l'est par le Soudan, au sud par la République démocratique du Congo et la république du Congo, et à l'ouest par le Cameroun. Elle est distante de 1 815 km de l'océan Atlantique, que l'on atteint par voie fluviale depuis Bangui, jusqu'à Brazzaville (Congo) puis Pointe-Noire, par le chemin de fer Congo-Océan. Bien que constituant un handicap du point de vue économique, sa position centrale sur le continent africain confère au pays un intérêt stratégique. C'est la raison de la longue présence militaire de la France dans cette ancienne colonie de l'Oubangui-Chari, devenue indépendante en 1960. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie Oubangui (République centrafricaine) Traversant l'Afrique équatoriale et constituant la frontière entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo, l'Oubangui est l'une des grandes voies de communication de la région. Food Research Institute La République centrafricaine couvre une superficie de 622 436 km². Le pays est formé d'un vaste plateau d'altitude moyenne (600 à 900 m), recouvert au nord d'une savane herbeuse, au centre d'une savane arbustive et, au sud-ouest, d'une forêt tropicale dense. Le plateau se relève au nord-ouest sur les contreforts de l'Adamaoua (massif du Yadé culminant au mont Ngoui à 1 410 m) ainsi qu'au nord-ouest par le massif des Bongo, qui culmine au mont Toussoro à 1 330 m. La pénéplaine centrafricaine est irriguée par de nombreuses rivières. Elle est située sur la ligne de séparation des eaux du fleuve Chari et du Logone, et des rivières alimentant l'Oubangui, affluent du Congo, qui forme la frontière avec la République démocratique du Congo. 2.2 Climat Le climat du pays est tropical et équatorial dans le sud. Les températures moyennes à Bangui varient entre juillet (21-29 °C) et février (21-34 °C). Les tornades et les inondations sont courantes au début de la saison des pluies, qui dure de juin à novembre. Les précipitations annuelles sont plus importantes dans la vallée de l'Oubangui (1 780 mm) que dans la partie centrale (1 300 m) et dans les zones semi-arides du nord-est et de l'est (760 mm). 2.3 Ressources naturelles La forêt tropicale est l'une des richesses du pays. Le bois d'acajou constitue l'une des principales exportations. Les premières ressources minières sont le diamant et l'or. La République centrafricaine possède également des gisements d'uranium et de pétrole, encore inexploités. Presque toutes les espèces animales de l'Afrique tropicale sont présentes dans ce pays, notamment à l'est, dans les réserves nationales. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie République centrafricaine : données-clés de la démographie Population 22 246 862 habitants () Densité de population 96,6 habitants au km2 (2008) Taux de fécondité 1,38 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 11,8 ? (2008) Taux de mortalité infantile 23,7 ? (2008) Taux de croissance de la population -0,14 % (2008) Espérance de vie hommes : 68,7 ans (2008) femmes : 75,9 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 29,6 % (2008) 25-64 ans : 55,7 % (2008) plus de 65 ans : 14,7 % (2008) Taux d'urbanisation 54,7 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 99,2 % (2005) femmes : 97,9 % (2005) IDH 0,813 (2006) La République centrafricaine est passée de 2 millions d'habitants en 1975 à 4,4 millions d'habitants en 2008. Malgré un taux d'accroissement annuel de la population s'élevant à 2,6 p. 100 sur la période 1990-1995, le pays est sous-peuplé (7,1 habitants au km²). La population est concentrée dans la partie occidentale ; les deux tiers des Centrafricains vivent dans de petits villages. Bangui, la capitale et ville principale, comptait environ 622 771 habitants en 2004. Les Babingas, des Pygmées peuplant toujours la forêt centrafricaine dans la région de la Lobaye, furent les premiers habitants du pays. Les groupes Gbayas-Mandjas et Bandas représentent plus de la moitié de la population centrafricaine. Cependant, le clivage est très marqué entre ces populations de la savane et les « gens du fleuve « (Oubanguiens) de langue sangho, commerçants établis sur les rives de l'Oubangui et qui dominent la vie économique et politique du pays. Les Zande, agriculteurs semiitinérants, vivent entre le nord-est de la République centrafricaine, le sud du Soudan et la République démocratique du Congo. 3.2 Langue et religion Les animistes représentent environ 60 p. 100 de la population, les chrétiens 35 p. 100 et les musulmans 5 p. 100. Les langues officielles sont le français et le sangho, langue véhiculaire des Oubanguiens, parlée par la plupart des Centrafricains (voir langues d'Afrique). 3.3 Éducation La scolarisation est faible. Si 66 p. 100 des enfants vont à l'école, seuls 9,8 p. 100 fréquentent des établissements du secondaire. En 2005, le taux d'alphabétisation éta...

« Population 22 246 862 habitants () Densité de population 96,6 habitants au km 2 (2008) Taux de fécondité 1,38 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 11,8 ‰ (2008) Taux de mortalité infantile 23,7 ‰ (2008) Taux de croissance de la population -0,14 % (2008) Espérance de vie hommes : 68,7 ans (2008)femmes : 75,9 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 29,6 % (2008)25-64 ans : 55,7 % (2008)plus de 65 ans : 14,7 % (2008) Taux d'urbanisation 54,7 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 99,2 % (2005)femmes : 97,9 % (2005) IDH 0,813 (2006) La République centrafricaine est passée de 2 millions d’habitants en 1975 à 4,4 millions d'habitants en 2008.

Malgré un taux d’accroissement annuel de la populations’élevant à 2,6 p.

100 sur la période 1990-1995, le pays est sous-peuplé (7,1 habitants au km²).

La population est concentrée dans la partie occidentale ; les deux tiers desCentrafricains vivent dans de petits villages.

Bangui, la capitale et ville principale, comptait environ 622 771 habitants en 2004. Les Babingas, des Pygmées peuplant toujours la forêt centrafricaine dans la région de la Lobaye, furent les premiers habitants du pays.

Les groupes Gbayas-Mandjas etBandas représentent plus de la moitié de la population centrafricaine.

Cependant, le clivage est très marqué entre ces populations de la savane et les « gens du fleuve »(Oubanguiens) de langue sangho, commerçants établis sur les rives de l’Oubangui et qui dominent la vie économique et politique du pays.

Les Zande, agriculteurs semi-itinérants, vivent entre le nord-est de la République centrafricaine, le sud du Soudan et la République démocratique du Congo. 3.2 Langue et religion Les animistes représentent environ 60 p.

100 de la population, les chrétiens 35 p.

100 et les musulmans 5 p.

100.

Les langues officielles sont le français et le sangho,langue véhiculaire des Oubanguiens, parlée par la plupart des Centrafricains ( voir langues d’Afrique). 3.3 Éducation La scolarisation est faible.

Si 66 p.

100 des enfants vont à l’école, seuls 9,8 p.

100 fréquentent des établissements du secondaire.

En 2005, le taux d’alphabétisation était de54 p.

100.

L’unique université du pays, fondée à Bangui en 1969, regroupe les quelque 2 p.

100 d’étudiants du pays. 3.4 Institutions et vie politique 3.4. 1 Historique Ancienne colonie française devenue indépendante en 1960, la République centrafricaine (RCA) tombe dès 1966 sous le joug du colonel Jean-Bedel Bokassa, lequel proclamel’Empire centrafricain en 1976 et se fait sacrer empereur l’année suivante.

Son règne, marqué par la corruption et de graves violations des droits de l’homme, s’achève surune intervention militaire de la France en 1979.

Son successeur, David Dacko, rétablit la république et promulgue une Constitution pluraliste en février 1981.

Celle-ci estsuspendue après le coup d’État du général André Kolingba en septembre de la même année.

Le Comité militaire de redressement national (CMRN), constitué sous sadirection, institue un régime de parti unique — le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) du général Kolingba —, consacré par une nouvelle Constitutionapprouvée en 1986. Le multipartisme est rétabli en 1992, sous la pression de la France notamment.

Ange-Félix Patassé, ancien Premier ministre de Bokassa passé dans l’opposition et leader duMouvement pour la libération du peuple centrafricain (MPLC), est élu président de la République en 1993, à l’issue d’un scrutin démocratique.

Une nouvelle Constitution estapprouvée par référendum en décembre 1994 et promulguée en janvier 1995 ; elle accroît les pouvoirs du président au détriment de ceux du Premier ministre et duParlement. Réélu en 1999, le président Patassé voit son autorité s’affaiblir progressivement face à une grave crise économique et sociale.

Accusé d’affairisme, de corruption et demauvaise gestion, son régime a fait l’objet de nombreuses mutineries et tentatives de coups d’État.

Après sept ans de troubles politico-militaires, Ange-Félix Patassé estrenversé le 15 mars 2003 par son ancien chef d’état-major, le général François Bozizé, qui s’autoproclame président de la République.

La Constitution de 1995 estsuspendue, l’Assemblée nationale dissoute et le gouvernement limogé.

Une « transition consensuelle » est annoncée, qui associe « toutes les forces vives de la nation ».Soutenu par les forces d’opposition, rassemblées au sein de la Concertation des partis politiques de l’opposition (CPPO), le général Bozizé met en place des structures detransition : un Conseil national de transition (CNT) est créé pour assurer le pouvoir législatif — le nouveau président peut cependant légiférer par ordonnance.

Ungouvernement national de transition est formé, qui rassemble l’ensemble de la classe politique. Cette transition consensuelle donne lieu en décembre 2004 à l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution, qui renforce les pouvoirs du Premier ministre.

Elleprend fin en 2005 avec la tenue de l’élection présidentielle et d’élections législatives.

Au terme d’un scrutin sans incident majeur, François Bozizé est élu à la présidence dela République avec 64,6 p.

100 des suffrages. 3.4. 2 Organisation des pouvoirs La Constitution de 2004 instaure un régime de type semi-présidentiel.

Le président de la République est le chef de l’État ; élu au suffrage universel direct pour un mandat decinq ans (renouvelable une fois), il fixe les grandes orientations de la nation.

Le Premier ministre est le chef du gouvernement ; issu de la majorité parlementaire, il conduitla politique de la nation et est soumis au contrôle du Parlement.

Le Parlement est constitué d’une chambre unique, l’Assemblée nationale, composée de 105 députés élus ausuffrage universel pour cinq ans. 3.4. 3 Partis politiques Au lendemain des élections législatives de mai 2005, le paysage politique centrafricain est dominé par une coalition regroupant les partisans du président François Bozizé, laConvergence nationale Kwa na kwa (« le travail rien que le travail »), qui détient 42 sièges à l’Assemblée nationale.

Les autres principaux partis sont le Mouvement pour lalibération du peuple centrafricain (MPLC) d’Ange-Félix Patassé (11 sièges), le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) de l’ancien président André Kolingba(8 sièges) et le Front patriotique pour le progrès (FPP) d’Abel Goumba (2 sièges). 4 ÉCONOMIE 4.1 Généralités République centrafricaine : données-clés de l'économie. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles