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Résistance et collaboration en France pendant la Seconde Guerre mondiale

Publié le 10/02/2013

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Collaborer ou résister (Cours d'histoire) L'Europe et la France pendant la Deuxième Guerre mondiale I-B - Une Europe exploitée et martyrisée (Voir la page précédente : I-A - Des statuts variables selon les pays) http://www.hist-geo.com/europe/deuxieme-guerre/cours/exploitee- martyrisee.php Un pillage systématique de l'Europe Dès les premières conquêtes (Pologne, Balkans), les territoires conquis par l'Allemagne sont pillés par l'occupant. Ce pillage qui se fait le plus souvent de manière brutale comporte deux volets : . L'exploitation économique des pays occupés :Les usines sont réquisitionnées et transformées pour servir l'industrie de guerre allemande.?Les matières premières et les denrées alimentaires sont également confisquées ce qui conduit à affamer les pays occupés au bénéfice des troupes d'occupation ou de la Grande Allemagne.?L'exploitation économique conduit donc à réserver une part importante de la production d'un pays au bénéfice du Reich dans des domaines dits stratégiques (acier, aéronautique, constructions navales) mais aussi dans de nombreux autres domaines (textile, bâtiments, travaux publics).?Cette exploitation économique touche bien- sûr les protectorats, les États occupés mais aussi les États vassaux et bon nombre d'États satellites. . L'utilisation de la main d'?uvre des pays sous domination allemande :7 millions de travailleurs européens travaillent en Allemagne en 1944 et 7 autres millions sont employés dans les pays occupés.?En Allemagne, les travailleurs européens sont employés dans le bâtiment, l'agriculture et surtout les industries (IG Farben, Siemens).?Pour la main d'?uvre maintenue sur place, dans son pays d'origine, elle est employée à quelques « grands travaux « (ex. en France : construction du « Mur de l'Atlantique «). Une Europe martyrisée Les nazis vont plus loin que cette exploitation économique et matérielle : ce qui permet de parler d'une Europe martyrisée. Ainsi, les Allemands ont voulu mettre en place une véritable politique de colonisation notamment en direction de l'est (Ostpolitik). Avant d'y installer des Allemands, les territoires visés doivent être préalablement dépeuplés des Slaves qui s'y trouvaient. Dans ce but, des Einsatzgruppen (commandos spéciaux) suivaient l'armée allemande en URSS et exécutaient en masse les Slaves, les communistes et les juifs, pour « faire place nette «. Le deuxième élément qui permet de parler d'une Europe martyrisée c'est la mise en place des camps de concentration et d'extermination. Les camps de concentration Les premiers camps de concentration (Konzentrationslager, KL) sont mis en activité dès 1933. Leur but est alors d'enfermer les Allemands antinazis (Socio-démocrates, communistes,...) et les Allemands qualifiés d'asociaux (Juifs, criminels de droit commun, homosexuels, témoin de Jéhova...). Tous ces gens doivent être « rééduqués « dans ces camps. Avec le début de la guerre, c'est l'ensemble des opposants européens qui sont concernés par les camps. On parle alors de déportation. Ces camps de concentration s'organisent et deviennent des véritables camps de travaux forcés. Les conditions de vie, d'hygiène, de travail sont telles que les nazis atteignent deux objectifs : un rendement maximum (pour les conditions) et surtout l'élimination des improductifs, des plus faibles. En 1944, il y avait plus d'un million et demi d'Européens enfermés dans ces camps de concentration. On estime à plus d'un million le nombre de déportés morts en déportation. Les camps d'extermination Un nouveau pas est franchi dans l'horreur à partir de janvier 1942. Lors de la conférence de Wannsee, qui prend fin le 20 janvier 1942, le nazis planifient l'opération de la « Solution finale « (sous-entendu au « problème juif «). Dès cette date, les Juifs sont déportés systématiquement vers les camps d'extermination surtout installés en Pologne. Le principal de ces camps est Auschwitz-Birkenau. Dès leur arrivée, les convois de Juifs sont triés. Ceux qui sont jugés aptes pour le travail sont dirigés vers les camps de concentration. Les autres (la majorité des femmes, les enfants, les vieillards) sont conduits immédiatement vers les chambres à gaz. Au total, entre 5,1 et 5,9 millions de juifs ont été tués pendant la guerre. 2,7 millions ont été ...

« Le principal de ces camps est  Auschwitz­Birkenau . Dès   leur   arriv ée,   les   convois   de   Juifs   sont   tri és .

  Ceux   qui   sont   jug és   aptes   pour   le   travail   sont   dirig és   vers   les   camps   de   concentration.

  Les   autres   (la   majorit é  des   femmes,   les   enfants,   les   vieillards)   sont   conduits   imm édiatement vers les  chambres  à gaz . Au  total,   entre   5,1   et   5,9   millions   de   juifs   ont  été  tu és  pendant  la  guerre.

  2,7   millions   ont  été gaz és  dans  les   camps de la mort.  I­C ­ Collaborer ou r ésister (Voir la page pr écédente :  I­B ­ Une Europe exploit ée et martyris ée ) http://www.hist­geo.com/europe/deuxieme­guerre/cours/collaborer­resister.php Les collaborations Certains pays d'Europe, principalement des  pays satellites  mais aussi des  pays vassaux , d éveloppent une politique   d'aide  à l'égard de l'Allemagne nazie. On distingue deux attitudes, deux groupes : • Les collaborateurs     :  ce sont des gens qui coop èrent avec l'occupant allemand sans n écessairement partager les   id ées nazies. On parle de  collaboration tactique . • Les   collaborationnistes      :   ce   sont   des   gens   qui,   non   seulement   coop èrent   avec   l'occupant   allemand,   mais   partagent   les   id ées   nazies   et   souhaitent   la   victoire   de   l'Allemagne.

  On   parle   alors   de   collaboration   id éologique .Cette collaboration la plus active touche 1  à 2 % de la population europ éenne. À  l'échelle de l'Europe, on retrouve ces deux nuances. Ainsi, une  collaboration id éologique , qui est le fait de collaborationnistes, se met en place en  Norv ège  (dirig é par   Quisling ), en   Hongrie   (dirig é par   Horthy ), en   Croatie   (avec les   Oustachi   dirig és par   Pavelic ). Les r égimes mis en   place   sont   des   r égimes   totalitaires   qui   appliquent   les   mesures   racistes   des   nazis   et   mettent   leur   économie   volontairement au service des nazis. Dans d'autres pays, des  individus ou des groupes  ont pu  également adh érer  à cette collaboration id éologique. D'autres   pays   sont   marqu és   par   une   collaboration   tactique .

  Les   gouvernements   font   alors   des   concessions   limit ées aux Allemands, pensant y gagner des compensations. C'est le cas du  r égime de Vichy . Cette collaboration tactique, dans le but d'une compensation est aussi le fait de  nombreux individus  dans tous les   pays occup és. Les   autres   pays   occup és   (Pays­Bas,   Belgique,   Danemark)   font   preuve   d'une   collaboration   minimale .

  L'administration   fait   fonctionner   le   pays   dans   le   cadre   des   exigences   nazies   tout   en   limitant,   dans   la   mesure   du   possible, ces exigences. Les   deux   formes   de   collaboration   ne   concernent   qu'une   minorit é  d'indvidu   au   sein   des   populations   europ éennes .

  Les   exactions   commises   par   les   Allemands   d étournent   une   grande   partie   de   la   population   d'une   é ventuelle entente ou collaboration et conduit aussi un petit nombre d'individus  à résister. Les  R ésistances a) Les  motivations  qui poussent les gens  à résister sont diverses d'un individu  à l'autre : • La premi ère motivation est la  volont é de lutter contre le  fascisme , le  nazisme , le syst ème totalitaire et raciste   qui se met en place en Europe. Il n'y a pas de portrait politique et culturel type des r ésistants : ils sont de  tous les   milieux . • Il   existe   également   des   motivations   personnelles   qui   poussent   surtout   les   jeunes   vers   la   r ésistance   :   ainsi,   é chapper   au   STO   en   France,   conduit   de   nombreux   jeunes,   souvent   inexp ériment és,   dans   les   rangs   de   la   r ésistance. • Le  go ût du risque, de l'aventure  est enfin une des motivations qui pousse les plus jeunes l à­encore  à rejoindre la  . »

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