La résistance dans la Peste de Camus

« vain.

Le Père Paneloux après avoir fait un prêche pour montrer a la population que la peste est un avertissement deDieu se joint quand même aux services sanitaires (p.140) .Rambert choque de même par la situation de Rieux sejoint aussi aux services et quand il a l'occasion de quitter la ville il refuse de le faire.(p.151)L'été débute et même si la résistance compte plus d'Homme qu'auparavant (5 équipes)(p.150) ils sont submergespar le travail et n'arrivent a rattrape la progression hallucinante du fléau.

Ils manquent d'Hommes mais aussi dematériel (p.139).Cela est une allusion a l'armée.

Les décès ce comptent par centaines chaque jour et les mort sontalors jetés entasses dans des fosses par manque de places dans les cimetières.Avec le début de l'Hiver le fléau régresse peu à peu en emportant les dernières victimes.

Parmi elles Tarrou maisaussi le père Paneloux.

Grand s'en sort in extrémiste.

La peste enfin disparait de la même façon qu'elle est apparue.Tout au long des événements le docteur Castel approvisionne les résistants de vaccins divers suivant l'avancementet les mutations de la maladie mais tous se révèlent peu efficaces. Analyse de la Resistance et rattachement a un cadre Historique La Peste a souvent été interprétée comme une transposition de la guerre plus exactement de l'Occupationallemande en France ainsi que de l'organisation de la Résistance qui s'ensuivit.

Soit Camus ne le démentait pas, etparaissait lui-même légitimer cette vision allégorique : « La Peste, dont j'ai voulu qu'elle se lise sur plusieurs portées,a cependant comme contenu évident la lutte de la résistance européenne contre le nazisme.

La preuve en est quecet ennemi qui n'est pas nommé, tout le monde l'a reconnu, et dans tous les pays d'Europe.

La Peste, dans un sens,est plus qu'une chronique de la résistance.

Mais assurément, elle n'est pas moins.

»Ainsi peut-on relever d'innombrables analogies entre le récit et la réalité historique : l'aveuglement;la lutte des uns contre la peste et le profit des autres dans le fléau rappellent l'opposition entre réseaux de laRésistance et collaboration ; mais le plus flagrant demeure le traitement des cadavres qui, premièrement entassésdans des fosses, puis inhumés au paroxysme de l'épidémie, doivent remémorer la douloureuse réalité des camps deconcentration :« Quand les voyages de l'ambulance étaient terminés, on amenait les brancards en cortège, on laissait glisser aufond, à peu près les uns à côté des autres, les corps dénudés et légèrement tordus et, à ce moment, on lesrecouvrait de chaux vive, puis de terre, mais jusqu'à une certaine hauteur seulement, afin de ménager la place deshôtes à venir.

Un peu plus tard cependant, on fut obligé de chercher ailleurs et de prendre encore du large.

Unarrêté préfectoral expropria les occupants des concessions à perpétuité et l'on achemina vers le four crématoiretous les restes exhumés.

Il fallut bientôt conduire les morts de la peste eux-mêmes à la crémation.

» Temoignange de Joseph Kramer : Au début d'août 1943, je reçus donc les 80 internés destinés à être supprimés à l'aide des gaz qui m'avaient étéremis par Hirt.

je commençai par faire conduire à la chambre à gaz, un certain soir vers 9 heures, à l'aide d'unecamionnette, un premier groupe d'une quinzaine de femmes environ.

Je déclarai à ces femmes qu'elles devaientpasser par la chambre de désinfection et je leur cachais qu'elles devaient être asphyxiées.

Assisté de quelques SS,je les fis complètement déshabiller et je les poussais dans la chambre à gaz alors qu'elles étaient toutes nues.

Aumoment où je fermais la porte, elles se mirent à hurler.

J'introduisis, après avoir fermé la porte, une certainequantité de sels dans un entonnoir placé au-dessous et à droite du regard.

En même temps, je versais une certainequantité d'eau qui, ainsi que les sels, tomba dans l'excavation située à l'intérieur de la chambre à gaz, au bas duregard.

Puis je fermais l'orifice de l'entonnoir à l'aide d'un robinet...

J'allumai la lumière à l'intérieur de la chambre...

etj'observai ce qui se passait à l'intérieur de la chambre.

Je pus constater que ces femmes continuaient à respirerenviron une demi minute puis elles tombèrent à terre.

Lorsque j'ouvris la porte, après avoir fait en même tempsmarcher le ventilateur de la cheminée d'aération, je constatais que ces femmes étaient étendues sans vie et qu'ellesavaient laissé échapper leurs matières fécales.

»« Le lendemain, vers 5 h 30, j'ai chargé deux infirmiers SS de transporter ces cadavres dans une camionnette, pourqu'ils soient jetées dans la fosse »Néanmoins, la Peste ne s'arrête pas à une simple dénonciation de la vérité nazie, elle constitue un véritableengagement de l'auteur qui se livre à une satire bien plus large : Camus entend ainsi critiquer une administrationdont l'action est inadaptée à la réalité, une justice inhumaine mais aussi montrer a l'Homme que la résistance contretout mal est primordiale.

En effet le nazisme n'est en fait qu'un symbole du mal et de l'absurdité de la vie.

L'hommeest ainsi appelé a se battre et combattre malheur et absurde pour faire un sens a sa vie.

Cette idée rejoint alorsl'idéologie existentialiste.Etude Effectuée par Galileo Husseini Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-francais.com/dissertation-roman-peste-abstraction-affirme-critique-152017-5559.html. »