Devoir de Philosophie

Respecter la nature est-il un devoir ?

Publié le 10/12/2009

Extrait du document

Respecter la nature est une condition nécessaire à la survie de la nature elle-même et par conséquent à la survie de l’homme également. La nature est en soi ce qui était présent avant l’être humain et tout autre espèce et est justement l’un des facteur qui a été nécessaire à sa création, il est donc dans la logique même de respecter ce qui a permis notre existence et ce qui permet sa survie. L’homme qui saccage la nature saccage aussi sa vie et la vie d’autrui. Ne pas respecter la nature entraîne des conséquences sur la vie de toutes les espèces qui peuplent la planète ; ainsi un non respect de la nature peut entraîner des modifications de la chaîne alimentaire, des disparitions d’espèces animales…

« Ainsi Descartes dit que la nature, dans le sens de l'étendue, ne mérite pas le respect, ne doit en aucun cas attirerle respect, pour lui la nature ne représente qu'un simple moyen pour l'homme.

Il ne faut, dit-il, avoir aucune moraleenvers ce qui ne possède pas la raison, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas humain doté du logos ne mérite pas le respect.

La nature apparaît donc comme un simple moyen qui n'existe que dans le but de servir l'homme pouraméliorer son confort.

On peut citer l'exemple des centrales hydrauliques qui utilisent l'eau pour fonctionner ouencore les plaines qui ne sont plus vues comme un magnifique paysage mais un doit être perçu comme un endroitqui accueillera les poteaux et fils électriques pour transporter l'énergie.Par ailleurs, la nature n'a pas de dignité, elle a un prix, les champs se vendent, les forêts appartiennent toujours àquelqu'un, en ce sens la nature qu'une chose, or selon Kant, le respect comme sentiment moral n'a de sens quedans l'univers des personnes par différences avec l'univers des choses, or pour lui la nature est une chose car ellene possède pas le logos et n'a pas de dignité. Ainsi pour lui, tout peut-être comme fait à la nature pour les besoins de l'homme.

On peut ainsi citer l'exemple desarbres qui sont coupés pour fabriquer des meubles ou encore pour le papier tant gaspiller.

La nature n'est plus qu'unmoyen au service de l'homme et n'existe plus en tant qu'elle-même mais en tant qu'un bienfait que l'on doitrespecter pour avoir ses fruits.Ne serait-il pas nécessaire de trouver des limites à cette emprise de l'homme sur la nature ? Ne pourrait on pasconcilier les besoins de l'homme et le respect que l'on doit à la nature ? Les besoins de l'homme sont nombreux et profitent bien souvent de la nature pour les réaliser.

Cependant ilexiste des conséquences à ce non respect imposé à la nature.

Il faudrait donc trouver un juste milieu dans lerespect apporté à la nature et les besoins à procurer à l'homme, faire la part des choses entre le respect moral etl'intérêt bien compris envers la planète.

Cependant, il est nécessaire pour l'homme de travailler sur la nature carc'est pour lui un moyen de libération.

En effet, nous pouvons considérer que c'est un mal pour l'homme de respecterla nature si on entend par respecter la nature, ne pas l'humaniser car si on n'humanise pas la nature, on s'enfermesur nous-même.

Ainsi, Hegel décrivait la « Belle âme », cette âme parfaite et non souillée par l'extérieur s'estrenfermée sur elle-même et finit par ne pas devenir un être développé pour le simple fait de ne pas travailler sur lemonde.

Par cet exemple, Hegel insiste sur la nécessité de travailler sur le monde extérieur, c'est-à-dire la naturepour pouvoir réellement devenir quelqu'un, devenir un homme.Ce besoins de l'homme de travailler sur la nature peut-être cependant compatible avec un certains respect de lanature qui lui permet de se développer.

En effet, pour travailler sur le monde, il n'est pas nécessaire de couper desarbres à outrance, d'utiliser des énergies qui polluent la planète ; labourer un champ est une tâche qui permet àl'homme de se développer et d'humaniser le monde extérieur.Ainsi, Hegel développe cet aspect dans le concept de la « dialectique du maître et de l'esclave » où il prendl'exemple du maître qui, dépendant de l'esclave pur ses besoins quotidiens deviendra l'esclave tandis que l'esclaveayant travaillé sur le monde extérieur, l'ayant humaniser et devenant ainsi autonome ne dépendant de personnen'aura plus peur de travailler sur le monde, il lui sera familier, deviendra le maître.

Conclusion Il est nécessaire de respecter moralement la nature car elle est ce qui permet à l'homme de vivre en luiprocurant l'air et la nourriture mais lui permet également de se libérer car l'homme qui travaille sur le monde extérieurdevient libre.

Cependant, ce respect doit avoir une limite dans le sens où la nature n'est pas un être humain et oùelle doit être utiliser comme moyen, un moyen qui ne doit tout de même pas la détruire car elle est notre seul moyende survie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles