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Ressource gratuite: La liberté est-elle un fardeau ?

Publié le 22/07/2010

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fardeau

Un fardeau peut se définir comme quelque chose de lourd ou d’encombrant qui n’est pas agréable à « porter «, on souhaite s’en débarrasser, un fardeau peut être autant réel que métaphorique. On peut donc ce demander pourquoi la liberté serait-elle un fardeau ? Cela sous-entendrais qu’elle n’est pas agréable voir insupportable, et qu’on souhaiterait s’en débarrasser. La liberté qu’en a elle est un concept définissant l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. Mais cette définition induit une loi suprême pour que ce concept soit appliqué, grâce a celle-ci on perd a proprement parlé en liberté mais on gagne en sécurité. Ainsi on peut donc dire plus simplement que la liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d'un système politique ou social, dans la mesure où l'on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. Tout ce qui pèse sur notre liberté semble peser sur nos choix et limiter notre existence ainsi on ne s’étonne pas que des hommes ou groupe d’hommes réclame se droit. Ce qui parait insupportable c’est d’être privé de celui-ci.  Et pourtant il nous arrive d’avoir des choix tellement difficile a faire qu’on préférerait ne pas avoir a choisir et être déchargé de ses questions. Dans cette optique la liberté peut-elle s’apparenter à un fardeau ? En effet un homme qui n’a pas à choisir ne serait-il pas plus heureux plutôt qu’une personne qui serait confronté à faire des choix difficiles? Mais au final est-ce d’être libre le réel fardeau ? Plutôt que la liberté elle-même, en effet n’est-ce pas les conséquences de celle-ci qui pourrait être difficile a porter ? On pourra donc se demander en finalité si le réel fardeau de notre existence n’est pas plutôt notre responsabilité plutôt que la liberté elle-même ?    On peut observer un paradoxe assez frappant dans l’évocation du sujet en effet : comment la liberté peut-elle être assimilée à un fardeau ? En effet au niveau de la définition des termes que nous avons vue dans l’introduction, on observe qu’un fardeau est un poids, ici métaphorique, une charge a porté dont on souhaite se débarrasser le plus rapidement possible, car il est insupportable. Alors que la liberté est la possibilité d’agir et de penser comme bon nous semble tant que la liberté des autres est respectée. Mais la liberté pour qu’elle soit applicable nécessite au-delà des droits, des devoirs, notamment celui de respecter la liberté des autres. On voit ici le paradoxe comme quelque chose qui nous sort de la servitude et qui nous permet de vivre pleinement pourrait-il être assimiler a un fardeau. On peut donc voir la question sous un autre angle car la liberté est recherchée de toute part, revendiqué, chérie et obtenue parfois aux périls de vie humaine, on pense ici aisément aux différentes guerres qui ont eu lieu pour la pérennité de celle-ci. Comment voir la liberté comme un poids alors qu’elle nous offre la possibilité d’agir de manière volontaire et réfléchie sans dépendre de quiconque, mais si cela est controversé notamment par Bourdieu qui explique qu’il est possible de calculer la probabilité sociales que quelqu’un aime Vivaldi, la liberté à donc un sens très large car quoi que l’on fasse on subira des influences qui nous feront voir notre propre vision de la liberté, en effet celle-ci n’est pas forcement la même pour tous, c’est aussi sa un des principes de la liberté de pouvoir choisir sa propre liberté. La question reste donc la même comment concevoir qu’une personne souhaite se débarrasser de cet état de liberté ? En second lieu ont peut sentir peser cette liberté peser sur nous, par le déterminisme qui nous empêche semble-il d’être nous même et de nous exprimer comme bon nous semble, en effet par exemple malgré notre liberté on subit des pressions externe venant du milieu social notamment, par exemple des amis, mais surtout de la famille. Se sentir libre c’est aussi affirmer ses idées, ses opinions et ses envies malgré un avis familial qui refuse nos décisions, ce pouvoir nous permet de nous sentir encore plus libre, libéré de l’oppression et de la pseudo liberté offerte par la famille, on peut par exemple donner l’exemple d’un homme qui décide d’affirmer son homosexualité alors que ses parents sont de fervent catholique. Ainsi nous sentons-nous plus léger lorsque nous arrivons à affirmer nos choix, librement. Descartes souligne en affirme que la “ liberté d’indifférence ” et la “ liberté éclairée “ sont les deux aspects inséparables d’une seule et même liberté. La liberté est tout d’abord la capacité de choisir, en ce sens elle semble liée à l’indifférence. Mais l’indifférence totale mène à l’inhibition. Il peut alors arriver que l’on fasse ce que l’on ne voudrait pas faire (le mal, ou ce que l’on tient pour tel) pour s’assurer, précisément, de cette troublante liberté. La vraie liberté, au contraire, selon Descartes, ne peut être qu’éclairée. Lorsque je suis certain de savoir ce qui est le bien, je le fais, mais sans hésiter. Je suis alors à la fois libre et raisonnable. Pourtant, il n’est pas toujours si facile de faire un choix. Certaines décisions sont si difficiles à prendre que l’on préférerait ne pas avoir à trancher. En ce sens la liberté peut être un fardeau, un poids dont on aimerait bien ne pas être chargé.    Toutefois on peut observer dans l’angoisse que l’on a lors de certaine décision importante peut montrer qu’a une certaine échelle la liberté peut représenter un fardeau pour nous.  Comme le montre Sartre, la liberté peut véritablement être angoissante. Sartre raconte par exemple dans « l’existentialisme est un humanisme «, le désarroi d’un jeune homme hésitant entre s’engager dans la Résistance et rester auprès de sa mère malade. Cette hésitation entre deux situations aussi bonnes moralement est source d’angoisse, et il arrive parfois que l’on souhaite ne pas avoir à choisir, c’est en fait une recherche de la simplicité, et la peur d’assumer notre décision qui nous angoisse.  Paradoxalement la liberté est une des seules choses que l’on ne choisit pas, en effet elle nous ai imposé, ainsi Sartre dira aussi que cette liberté nous ai imposé. On ne peut y échapper, il y a donc une certaine contrainte dans ce cas, la liberté malgré tout ses bienfaits est subit et non pas choisit. Dans ce sens on peut donc imaginer que la liberté soit donc un fardeau car elle n’est pas choisit mais bien imposer. L’homme ne pas faire autrement que d’être libre, puisqu’il est conscient de lui-même et par conséquent, conscient que rien ne le détermine à agir, sinon sa liberté. C’est cette liberté qui le rend responsable de son existence. Mais la mauvaise foi pousse parfois l’homme à refuser sa liberté et les responsabilités qui lui incombent. Pourtant même en refusant de s’engager, l’homme fait toujours un choix, ce problème est donc cerné de paradoxe. Les hommes se cachent aussi souvent sous le prétexte du déterminisme qui est une théorie selon laquelle la succession des événements est due au principe de causalité, ainsi tout serait prévisible et joué d’avance. On peut donc dire que de ce point de vue la liberté est bel et bien un fardeau, mais lorsque on s’enfonce plus profondément dans le problème on peut s’interroger sur le fait de savoir si c’est bien la liberté a proprement parlé qui peut être vécu comme un fardeau, ou bien plutôt que du fait de la liberté que nous subissons nous soyons tous responsables de nos actes, chaque décisions nous appartient et nous devons répondre de nos actes face a la société.  On peut donc ainsi imaginer que plus que la liberté elle-même le vrai fardeau que nous devons supporter sur nos épaules est bien la responsabilité, qui nous fait prendre conscience des limites de notre pouvoir. Ce qui nous pèse en soit ce n’est pas de faire un choix, mais bien d’imaginer ses responsabilité vis-à-vis de ce choix que nous nous devons d’assumer. Ainsi dans l’exemple de Sartre lorsque le homme doit choisir entre sa mère souffrante et de rejoindre la résistance, ce qui dérange l’homme ce n’est pas le fait en lui-même de faire un choix, car pour cela peu l’importe ce qui le turlupine vraiment c’est de devoir assumer sa décision, celle d’annoncer a sa mère qu’il a choisie de la quitter alors qu’elle est malade ou celle de choisir sa mère plutôt que de défendre la France face à l’envahisseur, l’homme va ensuite en toute logique la décision qu’il estimera juste et surtout la plus simple à assumer. Ainsi ce pouvoir qui nous ai offert de pouvoir vivre comme on le souhaite peut être lourd a porter. Mais si on souhaite garder se pouvoir il faut parfois être amené a ce battre et à défendre constamment ses droits face à autrui et face à la société, ce qui engendre des sacrifices. La liberté peut-être considéré comme insupportable, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous nous dépêchons de nous insérer dans la société, mais aussi dans le monde du travail pour nous donner des buts, des devoirs. En fait la liberté est un peu comme la vie, elle est difficilement définissable de façon positive, car si l’on fixe une conception de liberté sa serait aussitôt une entrave à celle-ci.  Ainsi cette peur de la liberté peut être interprétée comme une preuve que nous dépendons tous de certaines « routine «, dans un cadre qui nous rassure. Mais si ce fardeau est lourd à porter, au sens ou l’on peut-être déclaré coupable de nos décisions, il est également une des conditions de la vie en société. Nous accédons ainsi à notre pleine humanité en acceptant de le reconnaitre, et éventuellement de payer le prix de nos erreurs.    Nous avons pue voir que la liberté nous est donné, a nous de la garder et de faire en sorte de ne pas la perdre, voila les réels enjeux, il faut donc admettre une petite part d’aliénation dans sa vie pour alléger se fardeau, en essayant de le partagé, par exemple en passant par la religion, les amis ou encore une communauté, tout en gardant à l’esprit que ce fardeau est ce que nous possédons de plus chère. De plus ce fardeau de la liberté est constitutif de notre humanité, en effet lorsque l’on observe les animaux ceux-ci sont guidés par l’instinct, il ne souffre pas des choix qu’ils font, et n’on des compte à rendre qu’a eux-mêmes. Voila pourquoi on peut dire que ce fardeau de la liberté est également le symbole de notre condition et de notre dignité humaine.

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