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Résumé de "L'AMANT" de Maguerite DURAS

Publié le 23/07/2010

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I. Biographie/ Bibliographie :

Marguerite Duras, (pseudonyme de Marguerite Donnadieu) est née à Gia-Dinh, près de Saïgon en Indochine, en 1914. Ses parents étaient des enseignants partis vivre dans les Colonies françaises. Marguerite est élevée en pension à Saïgon avant de rentrer en France; en 1932, elle se fixe à Paris et entreprend des études de droit, de mathématiques et de Sciences politiques. Son premier roman Les Impudents est publié en 1943. Elle épouse Robert Antelme en 1939, puis rencontre en 1942 Dyonis Mascolo, dont elle aura un fils, Jean. Elle a remporté le prix Goncourt pour son roman L'Amant. Elle meurt en 1996, à Paris, à l'âge de quatre-vingt-un ans.  

II. Résumé de l’œuvre :

Marguerite, la narratrice, vit en Indochine avec sa mère (veuve), et ses deux frères aînés. Sa mère enseigne les mathématiques et a inscrit sa fille dans une pension afin qu’elle y dorme. Elle fréquente un lycée séparé de sa pension où elle étudie dans le domaine secondaire, les mathématiques, comme sa mère l’a voulu. Son souhait à elle, est de devenir écrivain (elle est première de sa classe en français) mais sa mère n’y fait pas attention. Un jour, à quinze ans et demi, en traversant le fleuve la séparant de son lycée, elle rencontre un jeune homme, un banquier chinois, et donc riche. Les deux personnages tombent amoureux, un amour secret dont ce jeune homme a honte, honte de cette fille qui se prostitue. Leur relation dure un an et demie. Pendant cette durée, « l’amant de Cholen « vient fréquemment la chercher à la sortie du lycée. Il la ramène parfois à la pension et d’autres fois, il l’emmène dans une garçonnière à Cholen, ou ils ont des relations sexuelles. 

 

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« La mère : La mère de Marguerite est un personnage incontournable du récit.

Elle est veuve et s'est installé au Cambodge pourenseigner les mathématiques et survenir à ses besoins.

Elle est emblématique par son courage ( notamment dans UnBarrage contre le Pacifique dont il est fait part dans le livre).

Son grand désespoir est souvent énoncé dans letexte, il est lié à tout ce qu'elle a vécu dans sa vie.

Son attitude vis à vis de son fils aîné est cependantcondamnable. Le fils aîné : Le fils aîné, grand frère de la narratrice est représentatif du mal et de la cruauté dans ce récit : Il vole sans cesseles économies de la mère et de la narratrice, il joue cet argent aux cartes, ce qui le rend sur endetté et oblige samère à hypothéquer la maison achetée par leur père.

Cela ne l'empêche pas d'être choyé par sa mère. Le plus jeune fils : Il n'est pas beaucoup question de ce personnage dans le récit, sauf, lorsque la narratrice évoque a cruauté du frèreaîné envers elle, et le plus jeune des frères.

Aucune description physique n'est faite de lui.

La narratrice l'appelle parfois « mon petit frère », il est pourtant de deux ans son aîné ; ceci probablement car elle l'aimait beaucoup etéprouvait de la compassion à son égard lorsque son grand frère l'humiliait. IV.

Analyse des thèmes principaux : 1) L'amour : a)L'amour entre Marguerite et son amant : La rencontre entre marguerite et son amant se fait lors de la traversée du fleuve, lorsqu'elle allait au lycée.

Audépart, elle entretient la relation avec lui pour le sexe : elle découvre son corps, celui d'une adolescente.

Leurrelation restera secrète pour tous au départ, puis son entourage finira par l'apprendre.

Personne dans leurentourage, Blancs comme Chinois ne veut de cet amour.

En dehors de la garçonnière, ils ne se parlent jamaisvraiment.

L'amant a peur de cette relation : il est adulte et cette jeune fille n'a que quinze ans.

Il risque donc d'alleren prison et d'être déshonoré.

C'est pour cette raison qu'il se cache lorsqu'il vient la chercher au lycée.

Si lanarratrice reste avec lui, c'est pour l'argent.

Il est en effet riche et elle l'a vu dès le premier jour (il avait unelimouzine).

La famille de la narratrice profite largement de cette relation : ils vont dans des restaurants de luxe.

Ellese prostitue, et sa mère le sait.

Elle fait cependant mine d'être étonnée lorsqu'elle apprend qu'elle couche avec cethomme et la bat. b)L'amour de la mère pour le fils aîné : La mère de la narratrice privilégie largement son fils aîné.

Elle l'aime davantage que ses autres enfants et va mêmejusqu'à défendre l'indéfendable : « s'il avait voulu ç'aurait été lui le plus intelligent des trois » […] « Je ne savaispas, disait-elle, qu'on pouvait attendre ça d'un garçon, une telle intuition, une tendresse si profonde ».

Elledemande à se faire enterrer avec lui malgré ce qu'il lui a fait subir. 2) La haine : a) L'attitude du frère aîné face à ses frères et sœurs : Les seules fois où la narratrice parle de son plus grand frère, sont pour montrer la haine qu'il représentait : La foisoù il humilie son petit frère au restaurant, lorsqu'il veut qu'elle se fasse battre par sa mère, lorsqu'il vole sa mère. »

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