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Le retour des cendres de Napoléon à Paris

Publié le 07/09/2012

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C'est à Thiers, chef du gouvernement du roi Louis-Philippe, que la France doit le retour de la dépouille de l'empereur. C'est lui qui, avec l'accord du roi, a fait la demande à l'Angleterre. Le problème qui se pose alors est de trouver un emplacement pour le tombeau. Louis-Philippe suggère d'édifier un monument au Trocadéro. Mais le projet trop coûteux est abandonné. D'autres pensent à la place Vendôme, où la statue de l'empereur vient d'être replacée...

« large sous laquelle se tenait le postier, responsable du cour­ rier.

Sur le coffre avant il y avait un petit siège dont les pieds étaient en fer, réservé au co­ cher.

Tout le corps de la voitu­ re et les coffres étaient peints en laque noire.

Deux magni· tiques lanternes encadraient la voiture à l'avant pour éclairer la route la nuit".

Les cinq che­ vaux qui tirent la voiture, avan­ cent à raison d'une moyenne de 20 km à l'heure.

Il faudra ainsi aux deux voyageurs près de 50 heures pour effectuer le trajet Bordeaux-Paris.

Quand ils arrivent dans la capi­ tale, il fait un froid glacial.

Cela ne décourage pourtant pas la population qui assistera en masse (plus d'un million de personnes) à la cérémonie.

Les UN TOMBEAU ENCOMBRANT C'est à Thiers, chef du gouvernement du roi Louis-Philippe, que la France doit le retour de la dépouiUe de l'empereur.

C'est lui qui, avec l'accord du roi, a fait la demande à l'Angleterre.

Le problème qui se pose alors est de trouver un emplacement pour le tombeau.

Louis-Philippe suggère d'édifier un monument au Trocadéro.

Mals le projet trop coûteux est abandonné.

D'autres pensent à la place Vendôme, où la statue de l'empereur vient d'être replacée.

L'idée de le faire reposer dans la cathédrale de Saint-Denis est elle aussi abandonnée.

Un lieu finit par être trouvé : la chapelle Saint-Louis des Invalides.

L'architecte Visconti est alors chargé de réaliser le tombeau qui sera placé sous la coupole.

Sarton prennent place.

"Je me rappelle très bien, écrit le mé· morialiste, que nous nous sommes assis sur la terrasse des Tuileries avec une vue plongeante sur les Champs· Élysées et l'Arc de Triomphe.

Pour être sûrs de bien voir le défilé, nous nous sommes ins­ tallés très tôt, vers six heures du matin, et nous avons atten· du toute la journée dans un froid intense accentué par de fréquentes bourrasques de neige.

Enfin nous vîmes au loin la procession descendre de l'Arc de Triomphe et se diriger vers nous.

Je n'ai jamais oublié le "coup d'œil" vers le cata· falque, un magnifique char fu· néraire recouvert de velours rouge et tiré par seize chevaux caparaçonnés d'or, tournant au-tour de la place de la Concor­ de.

Le soleil se reflétait sur les casques des cuirassiers.

Une vision extraordinaire ...

".

Le jour suivant, les cendres sont déposées dans le tom­ beau, aux Invalides.

De nom· breux anciens soldats de l'ar­ mée impériale assistent à l'événement.

Beaucoup ont des difficultés à marcher et s'appuient sur l'épaule de leur voisin.

Ils ont l'air très émus.

"Sire, je vous présente le corps de l'empereur'', dit solennelle­ ment le prince de Joinville.

" Je le reçois au nom de la Fran· ce", rétorque le roi.

Ainsi s'achève la cérémonie qui marque "l'apothéose de la lé­ gende, sa consécration défini· tive et officielle", comme le souligne l'historien F.

Bluche.. »

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