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Révolution irakienne

Publié le 21/01/2012

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Quoique officiellement Indépendant, depuis 1930, l'Irak est resté sous l'Influence britannique Jusqu'en Juillet 1958. Par l'intermédiaire de la monarchie hachémite et de l'homme fort du régime irakien, le pacha Nouri Said, l'Angleterre avait pu faire de l'Irak son principal appui au Moyen-Orient. Aussi toutes les luttes populaires se dirigent-elles contre elle et ses "vassaux" nationaux (jugés inséparables) et finissent-elles par se confondre avec le combat pour une République patriotique et démocratique ...

« 4 Mals à peine l'euphorie des premiers jours est-elle passée qu'un conflit commence à opposer les partisans du panarabisme et de l'union immédiate avec la Répu­ blique arabe unie, dirigés par Aref, aux défenseurs.

de l'Indépendance Irakienne, notamment.

les communistes, appuyés par Kassem.

Certes, les mesures essentielles - telles que la Constitution provisoire du 27 juillet et la réforme agraire du 30 septembre - sont· prises, mais la lutte au sein du camp révolutionnaire éclate au grand jour avec l'arrestation cfAref, accusé de complot.

Quel­ ques mois plus tard ses partisans organisent un coup d'état militaire à Mossoul (mars 1959) et sont massacrés lors de l'intervention conjointe de l'armée loyaliste et des milices communistes.

.

5 Une fois débarrassé de sa droite panarabe, Kassem se retourne contre la gauche communiste, qui avait été son principal soutien dans sa lutte contre les nassériens.

Le Parti communiste est lnterdft en 1960 et Kassem s'engage dans la vole de l'isolement et, dit-on, de la folie.

Sa lutte contre la puissante compagnie pétrolière IPC d'une part et la révOlte kurde d'autre part contri­ buent à l'affaiblir et à précipiter le coup d'état baasiste du 8 février 1983.

Kassem est alors exécuté sommaire­ ment et les communistes massacrés en masse.

Commence une période confuse durant laquelle s'affrontent durement l'aile gauche et l'aile droite du Baas.

Le maréchal Abdoul Salam Aref en profite pour évincer l'une et l'autre, dès novembre 1963.

Sa mort accidentelle, le 13 avril 1966, vaut la présidence de la République à son frère, le général Abdoul Rahman Aref, qui la perd avec le nou­ veau coup d'État baasiste du 17 juillet 1968.

Le général Ahmed Hassan Al-Bakr s'appuie sur les modérés et fait de Michel Aflak son conseiller.. »

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