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La révolution est-elle le moteur de l'Histoire ?

Publié le 29/10/2012

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«Le moyen et la condition, sinon le but principal de la révolution, c'est l'anéantissement du principe de l'autorité dans toutes ses manifestations possibles, c'est l'abolition complète de l'État politique et juridique.« Mikhail Aleksandrovitch Bakounine.

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« La révolution n'est pas une solution politique Les révolutions ont un caractère excessif.

Elles n'expriment que les emportements de la raison.

Elles aggravent les maux qu'elles prétendaient guérir.

La logique de l'histoire n'est pas révolutionnaire.

Tout changement doit être réfléchi D escartes dit qu'il vaut mieux chan- ger l'ordre de ses pen- sées que l'ordre du monde.

Par là, il fait preuve d'un esprit anti- révolutionnaire.

Cela ne veut pas dire pourtant qu'il s'oppose au chan- gement.

En effet, modi- fier ma façon de penser les choses me conduit à avoir une conception entièrement nouvelle de «Ce ne sont point les hommes qui mènent la révo- lution, c'est la révolution qui emploie les hommes.» Joseph de Maistre, Considérations sur la France la réalité.

Et ce nouveau regard peut avoir de grandes répercussions sur le plan de l'histoire.

La révolution réinstaure ce qu'elle condamne M ax Stirner fait la distinction entre révolte et révolution.

La révolte est un acte de pensée intérieure.

La révolution a un carac- tère politique et social.

Sa violence et son radi- calisme ne changent rien à la nature du pouvoir qu'elle condamne.

Si tel État, telle Église ont un caractère de «sainteté», les remplacer par un nouvel Etat, une nou- velle Église ne leur ôte pas leur caractère de «sainteté».

Le moteur de l'his- toire est l'«Esprit du monde» P our Hegel, la révo- lution n'est nulle- ment une solution poli- tique.

Pour lui, contrai- rement à Marx, l'État moderne n'a pas à être supprimé.

Il est l'in- carnation concrète et agis- sante de l'idée morale.

Il représente donc, com- me chaque moment du processus historique, le progrès de l'Esprit du monde», lequel est aussi prise de conscience, par les peuples, de la liberté.

Il est illusoire de vouloir changer l'ordre du monde.

La révolution réinstaure, sous une autre forme, le pouvoir qu'elle a voulu renverser.. »

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