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Les Révolutions anglaises

Publié le 05/09/2011

Extrait du document

Le XVIIe siècle constitue l'une des périodes les plus dramatiques de l'histoire de l'Angleterre.

Les luttes entre la Couronne et le Parlement débouchent sur la guerre civile et l'exécution du roi Charles d'Angleterre devient le premier Etat d'Europe à se doter d'un régime parlementaire.

« d'une série de lois qui suppriment divers imp ôts et limit ent les prérogatives royales.

Charl es accepte con tre son gré ces mesures qui mettent fin à ses rêves d'un absolutisme royal et ne peut s'opposer à la condamna tion à mort de Strafford en 1641 .

La même année écla te en Irlande une révo lte que le roi est soupçonné d'avoir favorisée par ses complaisances enve r s l es catho liqu es.

Encouragé par les dérobades de Charles 1'"', le Parlement dur­ cit le ton tandis que sa direction passe a u x mains des puritain~ les plus rigides, dont J oh n Pym.

Celui-c i veut finan cer une armée pour mater la révolte irlanda ise, mais il craint que le roi n'util i se cette force contre les Parlementaires.

Aussi exige­ t-il un con trôle parlementaire sur l'armée.

Charl es rompt avec le Parlement (1642), entraînant avec lui de nombreux royalistes modérés .

Une guerre civi le commence : e lle abo utit à la révolution.

L'exécution du roi Les parlemen taires, qui ont reçu l'appui des Écos­ sais, disposent d'une solide armée dont l es membres sont recrutés parmi les protestants les plus radicaux.

Dans leurs rangs, une figure ne tarde pas à s'imposer, celle d'O li ver Cromwe ll, dont les talents militaires sont remarquables: il prend une part décisive à la v i cto ire de Naseby, le 14 juin 1645, mettant fin à la première guerre c iv ile .

Charles l'"' se rend aux Écossais en avr il 1 646.

Le Parlement, qui ne s'est pas battu pour ren­ verser la monarchie, entame des pourparlers avec le roi cap tif.

Intriguant auprès des divers par­ tis, ce dernier ne réussit à s'entendre avec aucun.

Livré au Parlement ang lais, il réussit à s'évader en 1647 et s'empresse de conclure un traité secret avec les Écossais qui se préparent à envah ir l'An­ gleterre.

Dans cette situation con fus e, les roya­ listes anglais en profitent pour prendre les armes.

' Guillaume d'Orange débarque à Torquay avec 13 000 hommes en novembre 1688.

Le 23 février, son épouse et lui-même sont proclamés reine et roi à égalité de pouvoirs et acceptent la Déclaration des droits , rédigée par le Parlement.

Elle est incorporée dans un projet de loi qui cherche à définir ula religion , les lois et les libertés du royaume ».

Charles Il (1630-1685) .

Après la mort ~ de Cromwell , le Parlement fut considéré comme la seule autorité légitime du royaume.

Mais onze ans d'expérience politique avaient amplement calmé l'ardeur républicaine et les parlementaires étaient impatients d'accueillir Charles Il, exilé en France.

Ce dernier promit la tolérance religieuse et annonça une amnistie générale , sauf pour ceux qui avaient pris une part directe dans l'exécution de son père.

Mais ils sont de nouveau vaincus.

Cromwell repousse définitivement l es Écossais à la bataille de Preston au mo is d'août 1 648, mettant ainsi fin à la seconde guerre c ivil e.

Entre les mains d'O l iver Cromwe ll, l'armée dev ient très rapid em e nt un instrum e nt redo u­ tabl e.

Aussi, quand le Parlement décide de repre ndr e l es négoc iations avec le roi, les troupes de Cromwell sont aussitôt expéd iées pour exp ul­ ser les par leme ntair es timor és: c'es t l a purge de Prid e.

La minorité restante est connue sous le n om de Parlement cro upi on.

En janvier 1649 , Charles l " est jugé par un tribu­ nal extraordin a ire, accusé de trahison e t décapité.

L'Angleterre devient une république (1649- 1660) et prend le n om de Com m o nw ealth.

Cromwe ll défait les Irland ais et les Écossais et réunit pour la pre­ mière fois les trois royaumes.

Mais le Commo nw ealth ne réussit pas à créer un e forme de gouvernement stab l e qui soit accep tée par tou s.

Après la purge de Pride, l'ar­ mée tient les rênes du pouvoir et, en 1653, son ch e f, Oliver Cromwe ll, devient chef de l'État sous l e nom de Lord protecteur.

Il a soin de convoquer plusieurs parlements, en chois issant soigneuse­ ment leurs membres.

Mais il n'obtient pas la col­ l abora tion escomp t ée et il doit gouverner en s'appuyant sur l'armée.

Le gouvernement, qui représente une minorité tant du poin t de vue reli­ gieux que politique, se distingue par son aust érité puritaine et une imp opu larit é croissante .

Le retour des Stuart Après la mort de Cromwell en 1 658, les droits du fils de Char les l " sont reconnus e t celui- c i accède au trôn e sous le nom de Charles Il en 1660.

Toute- fois, les confl its entre le roi et le Parlement resur­ gissent rapidement dans les années 1670.

La crise la p lus grave concerne Jacques, duc d'York, qui est l e frère et l'héritier du roi, celui-ci n'ayant pas d 'enfant.

Or, Jacques s'est converti au catholicis­ me et certains parlementaires veulent l'empêcher d'accéder au trône..

À la mort de Charles Il en·1685, Jacques Il monte tout de même sur le trôn è: Mais il semble vou lo ir imposer abso lum ent le catholicisme à ses sujets et est vict ime de la «glorieuse révolution » en 1688.

Renversé , Jacques s'enfuit en France et le trône revient à sa fille Marie Il Stuart, de confession protestante, qui épouse Guillaume d'Orange.

Une monarchie protestante La Déclaration des droits (1689) établit une monarchie protestante et une collaboration entre la Couron n e et le Parlement; elle marque aussi la sépa ration entre le l égislatif et l'exécutif.

Jacques, soutenu par Louis XIV et bénéficiant d'appuis en Irl ande et en Écosse , représente encore une menace.

Ses partisans , et ceux de ses successeurs , connus sous le nom de Jacobites (de Jacobus, nom latin de Jacques), se révoltent à plusieurs reprises en 1689, en 1715 et en 1745.

À Guillaume et Marie, qui meurent sans héri­ tier, succède, en 1702 , la deuxième fille de Jacques Il, Anne Stuart.

Son règne sera heureux pour l'Angleterre: maintien d' un équilibre inté­ rieur, achèvement de l'unité britannique, victoire de l'Angleterre en Europe et en outre-mer.

Au moment où le lie~ dynastique entre les royaumes d 'Angleterre et d'Ecosse paraît précaire , l'interven­ tion conc ili atrice d'Anne fait aboutir , en 1707, des négociations qui, par l'Acte d'un~on, intègrent les deux royaumes dans un seu l Etat , la Grand e­ Bretagne.

La mort d'Anne , en 171 4, marque la fin des Stuart.

Conformément à l'Acte d' établiss e­ ment de 170 1 qui destinai t l a succession à la mai­ son de Hanovre, c'est l'Électeur de Hanovre qui accède au trône sous le nom de George 1···.. »

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