La revue « Esprit »

« tions republicaines et, par elle, la Federation et le Pro- gramme commun.

D'autres, dont la direction de Ia revue, se montrent assez favorables aux initiatives du gaullisme dans le domaine international.

Tous participant aux cam- pagnes de Ia gauche quand iiest question de defense des libertes civiques et des souverainetes natlonales. 4 Les attaches religieuses d' Esprit * ne sont pas appa- rentes.

On remarque ie soin de la revue A ne jamais aborder les problemes dans une optique confessionnelle, mais aussi le soutien qu'elle apporte aux tendances les plus « progressistes des Eglises.li lui arrive memo de polemiquer avec des reviles catholiques et de protester contre certaines autorites ecolesiastiques.

La forte person- nalite deJean-Marie Domenach(a LeChristianisme delete .), et Ia qualite de sea collaborateurs, permettent A a Esprit* de dominer les controverses avee serenite. 5 La revue, dont la diffusion est importante en France et l'etranger, exerce une influence en profondeur par l'in- termediaire des groupes « Esprit » qui tiennent periodi- quement des seminaires de discussion et un congres annual.

En 1966, les participants debattent de « Litterature et signification aLa place de l'homme dans le marxisme Platcloyer pour un humanisme a La structure etl'evenement Le congres de 1972, A Senanque, traite des « nouvelles formes de domination et des rapports entre Ia theorie et la pratique *.

Le suivant, en 1973, aborde Ia pensee d'Ivan illich.

En 1974, II est question de l'Etat, et en novembre 1975, a Dourdan, le congres « Esprit* se concentre surle theme de a ['action de base et les institutions 0.

Ainsi Ia revue se distingue-t-elle par une synthese assez rare entre le recherche doctrinale et ['engagement. tions républicaines et, par elle, la Fédération et le Pro­ gramme commun.

D'autres, dont la direction de la revue, se montrent assez favorables aux initiatives du gaullisme dans le domaine international.

Tous participent aux cam­ pagnes de la gauche quand il est question de défense des libertés civiques et des souverainetés nationales.

4 Les attaches religieuses d'« Esprit » ne sont pas appa­ rentes.

On remarque le soin de la revue à ne jamais aborder les problèmes dans une optique confessionnelle, mais aussi le soutien qu'elle apporte aux tendances les plus «progressistes)» des Églises.

Il lui arrive même de polémiquer avec des revues catholiques et de protester contre certaines autorités ecclésiastiques.

La forte person­ nalité de Jean-Marie Domenach (« Le Christianisme éclaté »), et la qualité de ses collaborateurs, permettent à « Esprit » de dominer les controverses avec sérénité.

5 La revue, dont la diffusion est importante en France et à l'étranger, exerce une influence en profondeur par l'in­ termédiaire des groupes «Esprit» qui tiennent périodi­ quement des séminaires de discussion et un congrès annuel. En 1966, les participants débattent de « Littérature et signification », « La place de l'homme dans le marxisme », « Plaidoyer pour un humanisme », « La structure et l'événement ».

Le congrès de 1972, à Sénanque, traite des « nouvelles formes de domination » et des « rapports entre la théorie et la pratique ».

Le suivant, en 1973, aborde la pensée d'Ivan lllich.

En 1974, il est question de l'Etat, et en novembre 1975, à Dourdan, le congrès « Esprit » se concentre sur le thème de « l'action de base et les institutions ».

Ainsi la revue se dîstingue-t-elle par une synthèse assez rare entre la recherche doctrinale et l'engagement.. »