Revue de presse – L'affaire DSK
Publié le 26/10/2011
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Après l'arrestation de Ben Laden, celle de DSK. La presse du lundi 16 mai 2011 revient abondamment sur l’arrestation aux USA du patron du FMI Dominique Strauss-Kahn. Coupable ou non, les commentateurs tirent tous la même conclusion: l’avenir politique de DSK est désormais des plus sombres.
Le patron du Fonds monétaire international (FMI) est accusé d’avoir voulu abuser d’une femme de chambre d’un hôtel de New York. C’est désormais aux enquêteurs de déterminer si les accusations de cette femme de 32 ans sont fondées ou tiennent de l’affabulation.
«
soit proclamée, sa candidature à l’Elysée n’est plus de saison», écrivent ainsi 24
heures et la Tribune
«Que DSK ait fauté lourdement sur une pulsion libidinale déplacée ou qu’il ait
raison et soit la victime d’une manipulation, avant même de chercher à qui
profite le crime, il aura du mal à se relever d’un tel scandale qui risque de briser
non seulement la carrière, mais l’homme», renchérit l’ Express .
Pour certains journalistes, l’hypothèse du «coup monté» ne peut pas être
totalement écartée, même si elle relève plutôt de la politique fiction.
Cependant,
pour certains, le fait même que DSK puisse, en raison d’une précédente affaire
de m œ urs, prêter aussi facilement le flanc aux accusations pose en soit
problème.
«L’hypothèse du piège ou du complot politique tendu pour briser la trajectoire
du socialiste français ne peut être écartée.
Mais si le DSK libertin est victime
d’un coup monté, il reste à se demander ce que vaut, d’un point de vue éthique,
un individu dont la réputation rend cet éventuel coup monté crédible.
Et s’il est
tombé dans un piège, qu’un homme aussi intelligent puisse se laisser entraîner
dans le précipice renvoie à une fragilité de sa personnalité difficilement
compatible avec son ambition d’accéder à la présidence de la République»,
analyse par exemple Le Temps .
III/ A qui profite le «crime»?
Pour la presse, il est clair que cette affaire bouleverse la scène politique
française.
«Avec l’accusation contre Dominique Strauss-Kahn à New York, les
cartes de la politique française sont totalement redistribuées», note par exemple
le Monde .
Par contre, il est difficile de dire à qui profite la chute de DSK.
En toute logique,
ce devrait être au bénéfice de l’actuel président Nicolas Sarkozy, qui voit
disparaître un adversaire de poids dans la course à l’Elysée.
Mais pour plusieurs
commentateurs, les choses ne sont pas aussi simples.
«Nombre d’électeurs vont ranger Sarkozy et ses amis du Fouquet’s dans la
même catégorie des politiciens ‘bling-bling’ dont Strauss-Kahn était l’une des
plus rutilantes figures.
Or, de cette catégorie-là, les Français n’en veulent plus.
L’étalement des richesses les faisait rêver, naguère encore.
Ils en ont soupé
aujourd’hui», souligne 24 heures et la Tribune .
Parmi les bénéficiaires possibles, c’est finalement le nom du leader de.
»
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