Devoir de Philosophie

RFID

Publié le 21/01/2011

Extrait du document

 

La puce RFID:

 

    qu'est ce que la puce rfid

 

 

L'abréviation RFID signifie «Radio Frequency Identification» en anglais et «Identification par Radio Fréquence»en français.

Cette technologie permet d’identifier un objet, d’en suivre le cheminement et d’en connaître les caractéristiques à distance grâce à une étiquette émettant des ondes radio, attachée ou incorporée à l’objet.

La technologie RFID permet la lecture des étiquettes même sans ligne de vue directe et peut traverser de fines couches de matériaux (peinture, neige, etc.).

 

 

L’étiquette radio fréquence (étiquette RFID) est composée d’une puce (en anglais «chip») reliée à une antenne encapsulées dans un support (RFID Tag ou RFID Label). Elle est lue par un lecteur qui capte et transmet l’information.

    Grâce à sa puce minuscule reliée à une antenne plate, l'étiquette RFID (appelée RFID tag ou RFID transponder en anglais) émet des radio fréquences qui identifient à distance l'objet auquel elle est apposée.

La puce RFID sert aussi bien à identifier les colis des grands magasins qu'à gérer le parc de Vélib' à Paris ou encore à donner accès à une entreprise ou à un lieu public.

historique

Années 40 : Le système RFID est utilisé depuis la seconde guerre mondiale par les militaires américains pour la reconnaissance à distance des avions « Friend or Foe » (ami ou ennemi). 1969 : Le premier brevet lié à la technologie RFID est déposé aux Etats-Unis par Mario Cardullo qui l’utilise pour l’identification des locomotives. Années 70 : La technologie RFID est encore utilisée de manière restreinte et contrôlée, comme pour la sécurité des sites nucléaires. Années 80 : En Europe, l’identification du bétail est la première application de la technologie RFID dans le secteur privé. S’ensuivent de nombreuses utilisations commerciales, notamment dans les chaînes de fabrication des constructeurs automobiles. Années 90 : miniaturisation du système RFID : IBM intègre la technologie dans une seule puce électronique.

Aujourd’hui, Le transport reste le secteur le plus investi par la technologie RFID : 30 villes européennes sont déjà équipées de tels systèmes. La technologie est d’ailleurs bien connue des usagers du métro parisien qui l’utilisent via leurs cartes de transport sans contact telles que «Navigo».

Son principe de fonctionnement

La plupart des étiquettes n'exigent aucune source d'énergie si ce n'est quand elles sont interrogées par le capteur.

  •  
    •  
      •  
        •  
          •  
            •  
              •  
                •  

                    Quand elle passe à proximité d'un capteur, l'étiquette transmet diverses informations sur cet objet, comme sa référence, son origine ou ses caractéristiques.

  • Le signal peut traverser des matériaux peu épais (peinture, papier) sans qu'il soit besoin de placer l'étiquette face au capteur.

  •  
    •  
      •  
        •  
          •  
            •  
              •  

                  Celui-ci les alimente alors par son signal radio. D'autres étiquettes, dites actives, sont équipées d'une mini batterie qui permet de communiquer à plus grande distance ou d'enregistrer des informations.

Conceptuellement, la RFID et le codage à barres sont tout à fait semblables ; tous les deux sont prévus pour fournir l'identification rapide et faible d'articles et des possibilités de filiation. la différence principale entre ces deux technologies est que le codage à barres se lit avec un laser optique et que le lecteur RFID balaye ou interroge une étiquette en utilisant des signaux de fréquence radio.

L’ensemble de l’étiquette est activé par un signal radio fréquence variable, émis par un lecteur composé lui-même d’une carte électronique et d’une antenne. Le lecteur peut être fixe ou mobile, et son antenne peut prendre plusieurs formes, et par exemple s’intégrer dans le cadre d’une porte, pour une application de contrôle d’accès. Le lecteur ou interrogateur transmet un signal selon une fréquence donnée vers une ou plusieurs étiquettes radio situées dans son champ de lecture.

Celles-ci transmettent un signal en retour. Lorsque les étiquettes sont \"éveillées\" par le lecteur, un dialogue s’établit selon un protocole de communication prédéfini, et les données sont échangées.

Les étiquettes RFID fonctionnant à basses ou moyenne fréquence utilisent un champ électromagnétique créé par l’antenne du lecteur et l’antenne de l’étiquette pour communiquer. Le champ électromagnétique alimente l’étiquette et active la puce. Cette dernière va exécuter les programmes pour lesquels elle a été conçue. Pour transmettre les informations qu’elle contient, elle va créer une modulation d’amplitude ou de phase sur la fréquence porteuse. Le lecteur reçoit ces informations et les transforme en code binaire. Dans le sens lecteur vers étiquette, l’opération est symétrique, le lecteur émet des informations par modulation sur la porteuse. Les modulations sont analysées par la puce et numérisées.

Une des particularités de ce principe est que plus la fréquence porteuse est basse plus le nombre de tours de l’antenne de la puce doit être important pour créer un voltage suffisant pour alimenter la puce. L’étiquette peut être apposée, portée, insérée dans un objet (colis, carte, véhicule…).

A quoi sert-elle?

Les RFID sont couramment utilisées dans les badges d'accès à des bâtiments et dans les clés électroniques de certaines automobiles. Elles servent aussi, sous forme de marqueurs sous-cutanés, à l'identification d'animaux de compagnie, le suivi des espèces sauvages ou celui du bétail.

Les étiquettes sont également employées pour repérer les sorties de livres de bibliothèques ou pour localiser des bagages dans certains aéroports. À Paris, le système Vélib' s'appuie sur des puces RFID pour gérer la mise à disposition des vélos dans les points de stationnement. En entreprise, la technologie RFID permet de suivre des produits dans une chaîne de fabrication.

À terme, l'étiquette RFID devrait remplacer les codes-barres dans le commerce. Les industriels imaginent d'autres applications, comme le contrôle des dates de péremption dans un réfrigérateur ou le marquage des cartes d'identité et des adresses postales. La puce pourrait aussi stocker des données biométriques et renforcer les contrôles de sécurité.

Cette technologie d’identification peut être utilisée pour identifie:

  • les objets, comme avec un code à barres (on parle alors d’étiquette électronique);

  • les personnes, en étant intégrée dans les passeports, carte de transport, carte de paiement (on parle alors de carte sans contact).

  • Traçabilité des bouteilles de gaz (Air Liquide, AGA),

  • Suivi des colis (Wal Mart),

  • Suivi des vêtements de travail loués (Elis),

  • Identification des animaux : remplace le tatouage (Ordicam),

  • Gestion des livres d’une bibliothèque,

  • Identification des bogies et wagons (SNCF).

Les applications RFID s’appuient sur différents standards dépendant des fonctionnalités exigées par les processus métier et par certaines contraintes locales (ex. : bande de fréquence de transmission ou puissance nécessaire).

La RFID permet de répondre à un grand nombre de besoins. Elle se développe bien en intra entreprise et dans la logistique.

 

Pourquoi la puce révolutionne l'industrie?

Elles sont presque invisibles mais promettent de révolutionner notre quotidien. A l’honneur lors du Forum de la Traçabilité et de la RFID qui s’est récemment tenu à Paris pendant la Semaine Européenne des Technologies de l’Information, les étiquettes «intelligentes» ont d’ores et déjà convaincu les industriels.

Meilleure gestion des stocks, réduction des coûts, protection anti vols… ceux-ci y voient le moyen d’optimiser la traçabilité des marchandises tout au long de la chaîne de distribution, depuis l’entrepôt jusqu’au passage en caisse. D’autant que chaque étiquette présente un numéro de série unique permettant l’identification et le suivi de l’objet de manière individuelle. Pour les consommateurs, ces étiquettes électroniques offriraient également de nombreux avantages. Celui, par exemple, d’éviter la file d’attente à la caisse des supermarchés grâce à l’identification à distance du contenu des caddies par simple balayage radio !

Mais les progrès de la miniaturisation et la réduction des coûts de fabrication des puces ouvrent désormais de larges perspectives à cette technologie dans de nombreux domaines de la vie courante… D’ores et déjà envisagée dans le recyclage afin de faciliter le tri des déchets par les robots, elle l’est aussi dans l’alimentation pour contrôler la température des aliments. Elle apparaît en outre comme un outil infaillible pour le contrôle des fraudes. Et pourrait également se glisser dans nos cartes de paiement, et même dans nos cartes d’identité !

Les differentes types de puce rfid On distingue 3 catégories d’étiquettes RFID :

  • Les étiquettes en lecture seule, non modifiables,

  • Les étiquettes «écriture une fois, lecture multiple»,

  • Les étiquettes en «lecture réécriture».

Par ailleurs, il existe deux grandes familles d'étiquettes RFID:

  • Les étiquettes actives, reliées à une source d'énergie embarqué (pile, batterie, etc.). Les étiquettes actives possèdent une meilleure portée mais à un coût plus élevé et avec une durée de vie restreinte,

Les étiquettes actives sont alimentées par une pile interne extra plate, et permettent autant la lecture que l’écriture de données, avec une mémoire allant jusqu’à 10Kbits. Ces étiquettes actives ne dépassent pas 10ans d’âge. Elles sont fournies vierges et pourront être écrites plusieurs fois, effacées, modifiées et lues. Le nombre de répétition de ces opérations peut dépasser les 500000 ou 1million

 

  • Les étiquettes passives, utilisant l'énergie propagée à courte distance par le signal radio de l'émetteur. Ces étiquettes à moindre coût sont généralement plus petites et possèdent une durée de vie quasi-illimitée. En contrepartie, elles nécessitent une quantité d'énergie non négligeable de la part du lecteur pour pouvoir fonctionner.

Les étiquettes passives fonctionnent en lecture seule (comme les codes à barres linéaires). Dans ce cas, l’antenne capte certaines fréquences qui lui fournissent suffisamment d’énergie pour lui permettre d’émettre à son tour son code d’identification unique. Ces étiquettes passives sont programmées avec des données non modifiables, pour une capacité de 32à 128bits. Elles sont fournies vierges à l’utilisateur. Dans la majorité des cas, le fournisseur l’a déjà munie d’une identification. Lors de sa pose sur l’objet à tracer, l’utilisateur va écrire les données qui lui seront utiles par la suite. Lors de la vie ultérieure de l’étiquette, cette information pourra être lue mais ne pourra être ni modifiée ni complétée. Certains dispositifs plus sophistiqués disposent de capteurs leur permettant d’identifier les variations physiques comme la température (produits surgelés par exemple). Certains tests ont été faits avec une encre magnétique qui joue le rôle de l’antenne.

Les étiquettes passives sont bon marché et ont une durée de vie quasi illimitée. Elles constituent le gros du marché, et plus encore dans le futur pour les applications logistiques en circuit ouvert, où la puce est perdue dès la vente du produit. En effet, au-delà de l’acte d’achat cette étiquette se désactive.

 

 

Un système de surveillance à grande échelle ?

 

En attendant, les associations de consommateurs mettent en garde contre les menaces que cette technologie fait planer sur le respect de la vie privée: des étiquettes RFID pourraient permettre de suivre un individu à son insu, et les informations émises risquent d'être interceptées ou de servir à des activités commerciales. Enfin, les radiofréquences pourraient se révéler dangereuses pour la santé.

Ces étiquettes, presque invisibles et repérables à distance, restent pourtant très controversées. Accusées de porter atteinte à la vie privée des citoyens-consommateurs, cette nouvelle technologie inquiète les organisations de protection

Une petite puce grosse comme une tête d'épingle pourrait bien envahir d’ici peu notre quotidien. Intégrée dans des étiquettes «intelligentes», elle permet de communiquer à distance avec les objets !

 

Une technologie de traçabilité baptisée RFID qui inquiète les organisations de protection des libertés individuelles…