Devoir de Philosophie

ROBERT BROWNING: Poésie.

Publié le 23/10/2012

Extrait du document

browning
ROBERT BROWNING: Poésie. Les principales oeuvres poétiques de Robert Browning (1812-1889) sont : Incondita (écrit à 12 ans, perdu), Pauline (1833), Paracelse (1835), Sordello (1840), Veillée de Noël et jour de Pâques (1850), Hommes et Femmes (1855), Dramatis Personae (1864), L'Anneau et le Livre (1868-1869), Fifine à la foire (1872), Idylles dramatiques (1879 et 1880), Asolando (1889). Browning fit la connaissance en 1846 d'Elizabeth Barrett. Celle-ci était déjà une jeune poétesse en renom. Un père très strict la cloîtrait dans sa chambre et le jeune homme dut pratiquement l'enlever. Ils se marièrent la même année et restèrent très unis jusqu'à la mort d'Elizabeth. Celle-ci a dédié à son mari de beaux poèmes d'amour : Sonnets from the Portuguese (1850). Le couple vécut en Italie la plupart du temps. Un art érudit La vocation poétique de Browning lui est venue de ses parents ou, plus exactement, de la bibliothèque paternelle. En effet, son père avait accumulé chez lui quelque 6 000 ouvrages de toutes sortes. De cette fréquentation passionnée des livres, Browning tira un goût prononcé pour l'érudition. Aussi, son recueil le plus célèbre, Hommes et Femmes (1855), souffre-t-il d'une mauvaise réputation d'obscurité. Les vieilles biographies des peintres de la Renaissance qui ont tant inspiré Browning ne se lisent plus guère de nos jours. La joie de posséder, de regarder un vieux livre &eacu...
browning

« Portrait d'Elizabeth Browning (1806-1861) ; poète et romancière, elle est surtout célèbre pour les sonnets qui lui furent inspirés par son amour pour son mari EXTRAITS Andrea del Sarto, peintre désabusé, parle à sa futile épouse Ah, ne nous querellons donc plus, je vous prie Ma Luc rezia ; supportez-moi, pour une fois : Asseyez-vous, et tout sera selon vos vœux.

Votre visage vient à moi , mais votre cœur ? Je peindrai pour l'ami de votre ami sans faute, Traiterai le sujet qu'il veut, comme il voudra, Prendrai son heure , accepterai son prix aussi , Après avoir enlevé sa femme Elizabeth et l'avoir épousée en secret, Robert Browning se fixa à Florence (aquarelle de William Turner , British Museum, Londres) Et placerai l'argent dans cette main menue Quand elle saisira la mienne.

Oui ? Tendrement ? Oh, il sera content- mais demain, mon amour ! Je suis souvent plus las que vous ne le pense z, Ce soir plus que je n'ai coutume, et il me semble Que -pardon -si vous me laissie z assis Devant cette fenêtre , et tenant votre main, Avec les yeux sur Fiesole un long moment, En plein accord , co mme le sont maris et femmes , Paisiblement, paisiblement, cette soirée, Je pourrai me lever demain pour travailler Joyeu x et aussi frais que jamais .

Essayons.

Un monologue shakespearien: Guido, le meurtrier, parle Oui, cette femme, mafemme , c'était bien l'eau qui était son élément; ni pour le bien , ni pour le mal , il n'y avait, dans cette nul­ lité, aucun brin du fil rou ge ! La voilà de nouveau qui fixe sur moi ces yeux qu'elle a! assez, assez de ce regard immobil e et vide! continue à faire la sainte, et sois stu­ pide jusqu'à la fin des temps ! Occu pe ce pied de neige qui te revi ent, quelque part dans je ne sais quel monde qui peut- ê tre est en train de se glacer autour de ta tête, et de se faire fiévreu x sous l'empreinte de ton pied, ne viens pas me glacer moi-même, n'ose pas suivre un autre pas que je fais ! pas mê me de ces ye ux que je hais , non, quand ils ne me suivraient que pour me supplier de m'arrê ter ! L'amour est plus fort que la guerre En une seule année , ils lan cèren t un million de guerriers Au sud et au nord, Et ils élevèrent à leur s dieux un pilier de bron ze aussi haut Que le cie l R éserva nt cependant un millier de char s tout équipés D 'or, comme de just e.

Oh, cœur! Oh, sang qui se g lace, sang qui brûl e! Réponse de la terre A des siècles de folie, de tumultes et de crimes ! Enferme-les Avec leurs triomphes, et leur s splendeurs, et le reste L'amour vaut mieux ! L 'A mour dans les ruines Traductions de Mme Tixador et de Louis Cazamian NOTES DE L'ÉDITEUR « Browning est le repré sentant suprême de la littérature de son temps, et du nôtre , caractérisée par l 'apothéose de l'insignifiant ; de la poésie qui voit plus de chose dans une pervenche que dans une forêt ; du roman qui voit des significations infinies dans le dessin d'un tapis ou la teinte d'un vêtement( ...

) ; Gissing ruminant sur un billet de troisième classe ou un parapluie détérioré.

Meredith qui sent tout le drame d 'une âme dans une phrase dite à table; Bernard Shaw qui remplit trois pages d'indications scéniques pour décrire un petit salon, tous ont cessé de croire qu'il y a des choses importantes et d'autres qui ne le sont pas ; 1 'insignifiant les hante et les effraie un peu ; les vieux auteurs épiques vivaient «Browning a prêché le culte de l'énergie et donné un abondant témoignage de sa vitalité, qualité proprement victorienne.

Mais plus, qu 'à la métaphysique ou à la morale, c'est à la psychologie qu'il s'est intére ssé.» Sylvère Monod, Hi stoi re de la littérature anglaise, A.

Colin, 1970.

1 Sipa-lcono 2, 3 Edimédia 4 National Portrait Gallery , Londr es dans un temps qui combattait des dragons ; le nôtre combat des microbes ...

» Chesterton, John Bryson , Robert Browning, Seghers, 1964.

BROWNING02. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles