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Robinson Crusoé

Publié le 09/04/2013

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Daniel Defoe écrivit Robinson Crusoé en respectant le nombre de pages et l'intrigue définis par le contrat avec son éditeur. C'est d'ailleurs le manque d'argent qui poussa Defoe à écrire ses romans. Le nom de Robinson Crusoé est tout simplement celui d'un des camarades d'école de Daniel Defoe.

« « Le nègre vint à moi, se mettant à genoux tous les dix à douze pas pour me témoigner sa reconnaissance.

» EXTRAITS Le terrible naufrage du navire ne laissera qu'un seul survivant, Robinson Crusoé Après avoir ramé, ou plutôt dérivé pendant une lieue et demie, à ce que nous jugions, une vague furieuse, s'élevant comme une montagne, vint, en roulant à notre arrière, nous annoncer notre coup de grâce.

Bref, elle nous saisit avec tant de furie que d'un seul coup elle fit chavirer la chaloupe et nous enjeta loin, séparés les uns des autres, en nous laissant à peine le temps de dire ô mon Dieu! car nousfûmes tous engloutis en un moment.

Robinson exploite la configuration de l'île pour y dresser un enclos pour ses chèvres En conséquence j'employai quelques jours à parcourir les parties les plus retirées de l'île , et je fis choix d'un lieu aussi caché que je le désirais.C'était un petit ter­ rain humide au milieu de ces bois épais et profonds où , comme je l'ai dit,}' avais failli à me perdre autre/ ois en essayant à les traverser pour revenir de la côte orientale de l'île.

Il y avait là une clairière de près de trois acres, si bien entourée de bois que c'était presque un enclos naturel, qui, pour son achève­ ment, n'exigeait donc pas autant de travail que les premiers, que j'avais faits si péni­ blement.

En sauvant Vendredi, Robinson gagne un serviteur C'était un grand beau garçon, svelte, et bien tourné et à mon estime d'environ vingt-six ans.

Il avait un bon maintien, l'aspect ni ar­ rogant ni farouche et quelque chose de très mâle dans la face ; cependant il avait aussi toute l'expression douce et molle d'un Européen, surtout quand il souriait .

Sache­ velure était longue et noire, et non pas cré­ pue comme de la laine.

Sonfront était haut et large, ses yeux vifs et pleins de feu .

Son teint n'était pas noir, mais très basané, sans rien avoir cependant de ce ton jaunâtre, cui­ vré et nauséabond des Brésiliens, des Virginiens et autres naturels del' Amérique ; il approchait plutôt d'une légère couleur d'olive foncée, plus agréable en soi que fa­ cile à décrire.

Il avait le visage rond et po­ telé, le nez petit et non pas aplati comme ceux des Nègres, la bouche belle, les lèvres minces, les dents fines, bien rangées et blanches comme ivoire.

Après avoir sommeillé plutôt que dormi en­ viron une demi-heure, ils' éveilla et sortit de la caverne pour me rejoindre ; car j'étais allé traire mes chèvres, par­ quées dans l'enclos près de là .

Quand il m'aperçut il vint à moi en courant, et se jeta à terre avec toutes les marques possibles d'une humble reconnaissance, qu'il manifestait par une foule de grotesques gesticu­ lations.

Puis il posa sa tête à plat sur la terre, prit l'un de mes pieds e t le posa sur sa tête, comm e il avait déjà fait ; puis il m'adressa tous les signes imaginables d'as- sujettissement, de servitude et de soumission, pour me donner à connaître combien était grand son désir des' at­ tacher à moi pour la vie.

Robinson tire de la fosse deux chevrettes et un chevreau et les attache pour les emmener NOTES DE L'ÉDITEUR Ce roman, souvent considéré comme un livre d'enfant, suscita l'admiration de nombreux auteurs.

L'enthousiasme de Rousseau en assura la célébrité.

De même André Malraux déclare : «Trois livres tiennent en face de la prison : Robinson Crusoé, Don Quichotte, L' Idiot ...

Le premier lutte par le travail, le second par le rêve, le troisième par la sainteté.

» est, avec Mme de La Fayette, le grand inventeur du roman moderne: il inventa non seulement le roman de mœurs, le roman historique et le roman d'aventures mais cette grande forme monographique qui a été d'ailleurs fort peu employée depuis.

Tous les romanciers anglais lui doivent quelque chose.

»Edmond Jaloux.

Paul Dottin estime quant à lui que ce livre consiste « non pas à créer un genre nouveau, mais à concilier deux genres qui existaient déjà : le livre pieux et la relation de voyage ».

De nombreuses interprétation.s du livre existent.

Certains estiment que l'inégalité entre Vendredi et Robinson, l'exaltation de la civilisation européenne ont justifié la grande entreprise coloniale des siècles suivants.

Le succès du livre fit se multiplier les « robinsonnades »,du célèbre Robinson suisse de J.

D.

Wyss au livre de Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pa cifique, dans lequel c'est Vendredi qui initie son maître au primitivisme.

Loin d'être un auteur anecdotique dans l'histoire de la littérature , « Daniel Defoe 1 co ll.

Violier 2, 3.

4 dessins de P.

Noury.

Flamm a rion, P ar is , 1947 /clich és Bibliothèque de !'H eure Joyeuse, P aris DEFOE03. »

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