Devoir de Philosophie

Le Roi Ubu

Publié le 31/07/2010

Extrait du document

Le théâtre, comme beaucoup d'autre genre litteraire, a souvent montré les personnes de pouvoir comme des êtres non soucieux du malheur du peuple. Citons au XVII ème siècle Les fables de La fontaine , au XVIII ème les lettres persannes de Montesquieu ou encore dans les écrits plus contemporains , Caligula d'Albert Camu dans lequel on retrouve une féroce satire des rois tyraniques. Dans l'extrait de Ubu roi de Alfred Jarry publié en 1888, le roi Ubu qui a pris le pouvoir grâce à un complot contre le roi Venceslas, fait régner à present la terreur.Dans les scènes 3 et 4 de l'acte III, Ubu va récolter par sa propre personne les impôts d'un paysan dans les environ de Varsovie. Nous verrons qu'à travers cet extrait on perçoit que Ubu applique une autorité tyrannique, puis le fait que le roi Ubu est un personnage qui reste ancré dans l'absurde et enfin que cette pièce de théâtre dévoile une critique de la politique. Le roi Ubu est le personnage principal de la pièce d'Alfred Jarry. Dans ce texte, le despotisme du potentat est mis en avant de nombreuses fois. En effet, dès le vers 3 , le fait que le roi Ubu soit arrivé au pouvoir est montré comme une chose négative. L'inquietude du paysan face à ce nouveau dirigeant est notamment renforcé par le rythme rapide imposé par la ponctuation, les phrases courtes puis l'énumération vers 1 et 2 de ce qui s'est déroulé. De plus, on retrouve le champ lexical de la mort qui s'assosie à l'arrivé de Ubu au pouvoir avec au v1 « mort «, v5 « corps « v6 « tués « qui font écho à la peur du premier paysan et renforce l'aspect tyranique du roi. Du fait de cette rumeur, le roi Ubu est tout de suite montré comme quelqu'un de tranchant avant même d'avoir été exposé. Ce passage d'information ce clos sur l'adjectif « abominable « (v 9)mis en valeur en fin de vers qui permet de conclure sur le fait que les evenement futur seront graves. L'entré de Ubu est en concordance avec les médisances précedentes. En effet, son intrusion est remarqué par une entré violente avec l'injure « Corenegidouille «(v 11) mis en avant par sa place en début de vers. Puis la repetition du verbe à l'imperatif « ouvrez « v( 11 et 12) appuie l'aspect autoritaire et la violence du souverain. En outre, Cette violence est reprise par les didascalies qui indiquent tout d'abord que la porte est « défoncé « puis la destruction de la maison de Stanislas. Par surcroît, s'ajoute à cette violence clamé des menaces dirigé spécialement contre Stanislas comme au v19 « ces messieurs te couperot les oreilles ou encore au v 25 « tu seras massacré «. Enfin, l'impetuosité du monarque est condensé au v 33 qui montre en quelque sorte le programme politique de celui-ci ; alliant à la violence l'aspect cupide.Cette cupidité est mise en avant notamment par la répétitioin de « payer « aux v37-38. En effet, sa venu pour récupéré de l'argent est annoncé dès le v13 dans lequel ce désir excessif du gain est mis en valeur par l'utilisation de pronom possesif « mon « qui montre qu'il considère que ces impôts lui appartienne de droit. Son programme politique distant des idées démocratiques fait écho à la gradation ascendante des verbes d'action « dire, ordonner, signifier « qui renforcé par le rythme soutenue dût aux allitérations en « t « et en « d « montre que lorsque Ubu exige , il n'attendra pas longtemps avant qu'on lui obeisse. Le caractère autoritaire de cet homme est montré avec la répétition du « j'ai « (v31) qui éclaire le fait qu'il décide seul les lois. Enfin Le roi Ubu ordonne à ses hommes de mains « Faîtes votre devoir « (v43) qui est enfet de détruire la maison du paysan. Un devoir étant un règle morale ou un acte dicté par la loi on comprend que Ubu n'est pas un bon roi car il est en proie à la terreur et à la tyrannie. D'autre part, ce monarque absolu reste un personnage ancré dans l'absurde. En effet, Jarry nous expose un roi « boufon « qui parle de façon burlesque, emploie des injures et ne parle pas correctement la langue française comme au v39 « ji « qui fait davantage pensé au parlé des ruraux. Les insulte de celui-ci sont particulièrement mis en avant pour discréditer son image. En effet que ce soit « Cornegidouille « répété trois fois au v11, 18, 40 ou encore « merdre «, ces injures nomées « jurons ubuesques « ont été inventé par Jarry pour tourné au ridicule son personnage. Le roi Ubu est d'autant plus ridicule du fait qu'il s'exprime avec des jurons et après site les saints au vers 12. Les saints qui sont attribués à un caractère religieux marque à l'aide d'une antithèse l'objection entre le rôle noble d'être roi et le comportement de Ubu ; cela traduit que Ubu n'est pas à la hauteur de son titre et le rend ridicule. D'autre part, on retrouve chez ce roi une incohérence dans ces propos. Lorsqu'il s'adresse au paysan, on attend de sa part à ce qu'il l'intimide alors que ces propos sont {text:soft-page-break} risible. En effet au vers 18-19 il demande à Stanislas de l'écouter sinon il le menace de lui couper les oreilles. Cette antithèse et renforcer par la question rethorique qui suit « Mais, vas tu m'écouter enfin ? «. L'intervention du paysan appuie sur l'aspect absurde du roi en disant que le roi n'a pas encore parler (v20). Le sérieux du roi est mis au défit notamment avec l'emploie d'hyperbole (v 21) « je parle depuis une heure « et par des mots à double sens comme « prêcher «, en effet, Ubu pose cette question rethorique auquel on ne peut repondre que négativement car ce roi absurde ne peut ni donner de conseil ni sermonner Stanislas car il n'a aucune idée de ce qui est bien ou mal. Le fait que Ubu est un mauvais roi est retranscrit dans les paroles du peuple car il n'est pas respecté, on comprend ceci notamment lorsqu'un villageois le nomme « le père Ubu «(v3). Pour finir, le souverain est montré comme une personne peu refflechi, il espose sont programme au vers 34, qui est basique avec une grande fierté ce qui le rend loufoque et ridicule. Alfred Jarry a réussi à la manière d'autre auteur à faire une critique de la politique en peignant le portrait d'un personnage ridicule qui enterrine son égémonie de façon totalitaire. En effet, ce roi utilise un parlé burlesque il est incohérent et est impulsif ce qui montre qu'il n'est pas très intelligent. A travers ce personnage, Jarry fait une satire des rois. Il met en avant le fait que ceux-ci sont des personnes simple d'esprit qui détienne un grand pouvoir et que ce pouvoir est mal utilisé. Chez Ubu, ce despotisme se traduit par la hausse des impôts. De plus, l'extrait se compose de deux scènes qui pourraient être rassemblées pour n'en formé qu'une. En effet il n'y a pas d'indice qui montre une fin de scène et celleci se conclue qur une action. Le fait que Jarry découpa l'action en deux scènes alors que l'histoire forme une unité n'est pas une chose anodine. Du fait que ceci est unchoix de l'auteur, on peut présumer que Jarry fit ainsi de sorte de renforcer le côté maladroit et sans expérience ; ces aspects étant transposé chez le personnage. La pièce de théâtre, le roi Ubu d'Alfred Jarry est un texte qui révèle un roi stéréotypé. En effet, le roi Ubu est un roi tyrannique qui pille son peuple et qui est capable d'agresser un pauvre paysan si celui ci n'est pas en capacité de lui donner l'argent qu'il désire. Ce roi sans remord et aussi présanté comme quelqu'un qui n'est pas à la hauteur de sa fonction étant peu intelligent et parlant un mauvais français. Ce portrait qu'Alfred Jarry dressa laisse deviner une critique soujacente dirigé contre les rois peu subtil qui veulent faire du profit au lieu de se préocupper de ses sujets. Alfred Jarry pris le parti d'utilisé le comique et de tourné au ridicule son personnage afin de faire sa critique contre l'absolutisme. Cependant, on peut se demander si le théâtre est le meilleur genre littéraire pour faire une critique de la monarchie alors que celui-ci y est étroitement lié dufait que ce sont les rois qui ont rendu ce genre prestigieux.

 

Liens utiles