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Le roman au 17e siècle

Publié le 04/02/2013

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1. Un genre méprisé par les doctes mais recherché par le public a) Un genre mineur Le roman, que l’on associe au merveilleux, à l’extravagance et à de longs développements (voir les romans-fleuves, comme L’Astrée d’Honoré d’Urfé, 1607-1627) se conjugue mal avec l’esthétique classique, caractérisée au contraire par la raison, la rigueur et la sobriété. Le genre romanesque est ainsi considéré comme mi...

« cherche à décrire l'homme avec ses défauts et ses ridicules.

Cette tendance est illustrée par :  Le Roman comique de Paul Scarron (1651-1657), dans lequel le lecteur est invité à suivre une troupe de comédiens, - Le Roman bourgeois de Furetière (1666), qui offre un tableau critique de la petite bourgeoisie. b) Le courant classique Influencée par l'esthétique classique, Madame La Fayette publie un roman d'analyse (La Princesse de Clèves, 1678) qui délaisse les excès et les invraisemblances, au profit de lasobriété de l'écriture, de l'exactitude du cadre historique et de la rigueur de l'analyse psychologique. L'essentiel Au 17e siècle, le roman est pourfendu mais plaît de plus en plus, il oscille entre un excès de romanesque et la recherche d'une plus grande vraisemblance (entre baroque et classicisme).. »

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