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LE ROMAN AUX XIIe ET XIIIe SIÈCLES

Publié le 13/04/2012

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La première partie du roman est consacrée aux parents de Cligès, le prince grec Alexandre et la belle Soredamors qu'unit, à la cour du roi Arthur, un amour délicat et timide, complaisamment analysé par Chrétien. Cependant, en Grèce, Alis, le frère cadet d' Alexandre, est monté sur le trône. De retour dans son pays, Alexandre accepte cette usurpation pourvu qu'Alis ne se marie point et laisse la couronne à Cligès....

« --~-~ ~~ ~ -~-~ ----~--- ~- 30 LE MOYEN ÂGE Les romans d'Alexandre (xii" siècle).

Le premier texte « antique JJ est un Alexandre écrit par Albéric de Pisançon.

Il ne reste de l'œuvre qu'une centaine d'octosyllabes groupés en laisses.

Mais l'ouvrage connut un vaste succès et fut remanié, augmenté plusieurs fois.

Le roman d'Alexandre, de la fin du xii" siècle, rédigé en vers de douze syllabes (d'où le nom d'alexandrins qui leur sera donné ultérieure­ ment) est un vaste ensemble qui mêle à la description fabuleuse du monde de nombreux récits de batailles et des épisodes amoureux où le merveilleux païen tient une large place.

Le roman de Thèbes (anonyme, vers 1150).

La Thébaïde du poète latin Stace (61-96) a servi de modèle à cette œuvre qui relate en 10 230 vers les luttes fratricides de Polynice et Étéocle, les fils d'Œdipe.

Énéas (anonyme, vers 1160).

10 156 vers content les aventures du Troyen Énée.

L'auteur s'inspire très librement de Virgile et d'Ovide : à l'un, il emprunte la trame de son récit, à l'autre, les thèmes et les techniques des développements amoureux auxquels il semble se complaire.

Le roman de Troie (vers 1165).

Un clerc érudit, Benoît de Sainte-Maure, est l'auteur de ce volumi­ neux roman (plus de 30 000 vers!).

Il ignore Homère et se réfère à des compilateurs latins.

Fidèle encore aux grands thèmes épiques, il est séduit par l'exo­ tisme que son sujet lui permettait de cultiver, et montre un goût prononcé pour les intrigues amoureuses qu'il multiplie.

Piramus et Tisbé (anonyme); Nareisus (anonyme, deuxième moitié du XII" siècle).

Ces œuvres, plus courtes, inspirées des Métamorphoses, confirment l'influence prédominante d'Ovide sur les clercs de l'époque.

L'auteur latin ne leur fournissait pas seulement des sujets, mais des modèles d'analyse sentimentale.

Peu sensibles aux anachronismes, les clercs romanciers adaptent les légendes dont ils s'ins­ pirent à la civilisation pour laquelle ils écrivent.

Les héros «antiques» sont de preux chevaliers, leurs exploits guerriers sont dignes des chansons de geste, et leur conduite est celle d'aristocrates touchés par le nouvel art de vivre, élégante et fastueuse.

Surtout, ils sont amoureux.

Leur amour, pourtant, n'est pas la source de joie et de perfection que chantent troubadours et trouvères.

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