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Roparz HÉMON : La Marie-Morgane

Publié le 05/10/2012

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Hémon était un pessimiste, un désenchanté. Ses pièces de théâtre, ses contes en font foi. Il ne croit qu'en lui-même. Pourtant, quand l' épreuve l'a frappé, il a produit un petit chef-d'oeuvre: La Marie-Morgane, cette hi stoire intemporelle où revit le goût immémorial de l'ethnie pour un rêve si intimement mêlé à la réalité qu'il en résulte une atmosphère unique, marque de la Celtie...

« Roparz Hémon ( 1900-197 8) a orienté son activ ité d'intel­ lectuel breton dans trois directions : en­ seigner la langue, l 'ouvrir au monde et la doter d'une littéra­ ture.

Né à Brest, il est mort à Dublin où il s'exila dès 1947.

Le livre Le navire malade d'amour L ors d'une fête donnée à Brest en l'honneur de la nouvelle figure de poupe de l'Agenor, le modèle, une jeune fille de Levenez , frappe l'imagin ation de l 'ass istance par sa beauté, son regard, mais surtout pas sa avec la sculpture: une fascinante marie-morgane (nom breton de sa si­ rène).

En mer, tout l'équipage finit par ne plus parler que de cette sirène qui hante les abords du bateau , les uns attestant sa réalité , les autres invoquant de façon plus ambiguë la légende.

C'est pourtant au médecin du navire que Levenez semble appa­ raître le plus souvent, à terre comme en mer: elle lui raconte même son histoire tout à fait merveilleuse de femme à moitié humaine , à moitié fabuleuse .

Amoureux fou, mais sans doute jaloux de la relation qu'il soupçonne entre elle et Arzhur, un jeune lieutenant du bord , il se précipite , le soir du passage de l 'équateur, sur la figure de poupe et la poignarde avant de di sparaître à jamais dans les flot s.

Le journal d'un fou P ar sa présentation, ce récit s'apparente au genre du. »

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