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Le roseau pensant

Publié le 04/12/2012

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Dissertation française « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien «    (Pascal)                                               Dans le film, « L’Odyssée de l’espèce «, un historien parle en ces termes : « l’histoire de l’homme, c’est celle d’une matière compliquée qui devient de mieux en mieux organisée, qui d’inerte devient vivante et de vivante devient pensante… «                      Blaise Pascal considère d’abord la place de l’homme dans la nature. L’h...

« Physiquement, l'être humain est peu de chose,  que ce soit les maladies, les catastrophes naturelles ou les guerres, un rien peu l'anéantir.                          Mais si humble et si petit qu'il soit, l'homme a le privilège de pouvoir penser.

C'est ce qui le distingue fondamentalement de l'animal qui erre dans notre monde sans jamais se poser de questions.

L'animal subit les évènements.

L'homme, lui, sait qu'il vit et qu'il va mourir, il regarde le monde et arrive à le dominer par son intelligence.

Vivants auparavant dans des tribus, comme beaucoup d'animaux, les hommes ont appris à développer leur cerveau pour arriver à l'évolution rapide de la société.

A « l'âge de pierre », par exemple, c'est en s'entaillant la main par mégarde avec une pierre que notre ancêtre a compris que cet objet pourrait lui servir pour vivre et c'est comme cela que sont apparus les premiers outils.

Si les premiers hommes n'avaient pas eu cette faculté de réfléchir, l'être humain, si fragile au milieu de cette nature, n'aurait pas survécu.

Au lieu de cela, il est arrivé à dominer la nature en la façonnant en fonction de ses propres besoins.                        L'homme est donc le seul à savoir qu'il peut être heureux ou malheureux, qu'il peut aussi accomplir de grandes choses dans divers domaines, au niveau scientifique, médical, artistique ; ce qui le place au-dessus de tout ce qui vit dans son entourage.

Il est le seul à posséder cette conscience de sa propre existence et de sa faculté à l'approfondir et la mettre au service des ses semblables ou malheureusement de se l'approprier à son seul profit.

Il est libre et doit faire des choix tout au long de sa vie.

C'est précisément dans la mesure où l'homme sera capable d'utiliser à bon escient sa faculté de connaître, qu'il pourra grandir et contribuer au bon développement de l'humanité toute entière.                          En conclusion, si Blaise Pascal compare l'homme à un roseau, c'est sans doute parce le roseau est bien peu de chose sur cette terre.

Mais n'est-ce pas aussi parce que comme l'a dit Jean de la Fontaine dans « Le chêne et le roseau » : « le roseau plie mais ne rompt pas ».

Certes, l'homme est une poussière dans cet univers mais grâce à son esprit, il parvient à résister aux tempêtes et aux tourbillons des années qui passent. Tout cela donne à l'homme sa position étonnement humble sur sa petite planète, dans son système solaire, sa voie lactée, son univers et fantastiquement brillante puisque c'est le contenant exclusif de la matière pensante.. »

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